Le STJV appelle à une grève générale dans le jeu vidéo le 13 février
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Rédigé par Jordan
L’année 2024 n’aura pas été particulièrement heureuse pour l’industrie française du jeu vidéo malgré de belles sorties. Car n’allez pas croire que les problèmes s’arrêtent à Ubisoft et DON’T NOD. Le secteur connaît de nombreuses difficultés, avec en toile de fond un bras de fer entre le patronat et les employés. Face à cette situation qui ne semble pas s’améliorer, le Syndicat des Travailleurs et Travailleuses du Jeu Vidéo a décidé de passer à l’étape supérieur en appelant à une grève générale.
Un appel national pour se faire entendre
Cette nouvelle grève fait en quelque sorte appel à celle qui a été organisée tout récemment chez DON’T NOD. Elle est le fruit de négociations qui n’avancent pas et de conditions de travail de plus en plus difficiles, avec une insécurité de l’emploi qui augmente. C’est pourquoi le STJV veut étendre tout cela à une grève plus générale, qui concernera tous les actifs dans le milieu du jeu vidéo en France le 13 février prochain.
Le STJV espère ici obtenir un maintient des emplois, plus de transparence au sein des entreprises (concernant leurs finances), une réorganisation du travail et une réduction du temps de travail, ainsi qu’une participation plus prononcée lors des prises de décisions pour les personnes employées au sein des entreprises :
« Ces revendications sont très concrètes, et viennent répondre aux décennies de mauvaise gestion des entreprises, d’opacité et de négation des souffrances des travailleur·ses. Par exemple, au moment de la publication de cet appel, les travailleur‧ses de Don’t Nod sont en grève contre un plan de licenciement causé par des années de mauvaise gestion, et d’alerte de travailleur‧ses non écoutées. »
Le syndicat a mis en place une caisse de grève pour aider à soutenir les grévistes le 13 février prochain. Si vous souhaitez y participer, rendez-vous sur le site de HelloAsso.
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