Metaphor ReFantazio : On a joué à la première heure du nouveau JRPG d’Atlus, qui ne déçoit pas
Publié le :
Pas de commentaire
Rédigé par Jordan
Bien qu’il nous tarde de découvrir Persona 6, Metaphor ReFantazio saura très certainement nous faire patienter d’ici la nouvelle itération de la saga d’Atlus. Après tout, cette nouvelle licence reprend pas mal de choses de la saga phare du studio, même si elle prend place dans un univers bien différent. Nous avons pu approcher le jeu durant une heure à l’occasion de la Gamescom afin de nous faire un premier avis, ce qui n’a fait qu’agrandir notre impatience de découvrir le titre dans son entièreté.
Des prémices prometteuses
Précisons d’abord que la version à laquelle nous avons pu jouer représentait le tout début du jeu, soit la première heure. Et si vous avez déjà joué à un JRPG auparavant, encore plus à un titre d’Atlus, vous savez probablement qu’une seule petite heure durant l’introduction (riche en cinématiques animées) n’est clairement pas suffisante pour se faire un avis sur ce que le jeu va nous proposer. C’est bien vrai car si l’on a aimé chaque seconde manette en mains, cette session a mis plus de 45 minutes avant de nous plonger dans notre premier combat.
Au moins, cela nous a permis d’en apprendre bien plus sur le lore du jeu et sur son scénario, qui débute par l’introduction du grand méchant (sans doute avant qu’un autre arrive aux trois quarts du jeu), Louis. Un antagoniste qui en impose en quelques secondes et qui offre déjà quelques nuances. De notre côté, on incarne un jeune homme issu d’une race assez méprisée au sein de ce monde. Les problèmes raciaux de cette société sont d’ailleurs directement mis en avant durant l’introduction pour bien nous faire comprendre qu’il s’agira là d’un thème majeur du jeu.
Notre avatar est ici en pleine mission secrète pour sauver le jeune prince du royaume, prisonnier d’une malédiction lancée par Louis. Pour l’aider dans sa tâche et rejoindre son contact, il est accompagné de Gallica, une fée qui est en quelque sorte la Mona de Metaphor ReFantazio. C’est-à-dire celle qui va vous guider durant tout le jeu pour bien tout vous apprendre. Autrement dit, elle sera sur votre dos, tout le temps. On notera néanmoins qu’elle ne parlera pas dans le vent puisque cette fois-ci, et c’est rare dans un jeu de ce studio, votre protagoniste sera doué de parole, même lorsqu’il y aura des choix à faire. Ce n’est pas une pipelette pour autant, mais c’est appréciable.
Tous les personnages que l’on a pu rencontrer durant cette introduction nous ont également marqués, à l’image de Strohl, notre premier compagnon, qui se présente comme une figure noble au sens premier du terme. Le fait qu’ils soient servis par un casting japonais impeccable joue également beaucoup dans notre attachement immédiat à ces héros.
Trop de style ne tue pas le style
De manière générale, toutes les décisions artistiques ont été gérées d’une main de maître. On n’épiloguera pas sur l’interface grandiose des menus que vous avez déjà dû voir passer (la claque est immense), tout comme on se réserve encore un avis final sur le choix de la bande-son, qui diffère grandement de ce que vous avez pu connaître dans les précédents jeux du studio. On dira simplement que Metaphor ReFantazio est l’une des propositions visuelles et sonores les plus captivantes de ces dernières années, en dehors de quelques décors assez génériques.
Atlus s’est donc dépassé sur ce domaine, tout en se reposant sur un socle de gameplay déjà vu. Que vous ayez joué à Persona ou même à Soul Hacker 2, vous retrouverez bien vite vos marques dans cette nouvelle licence, qui reprend un système de combat au tour par tour sans grande surprise. Les Persona sont ici remplacés par les Archétypes mais ont la même fonction.
Seule nouveauté notable, il est désormais possible d’attaquer les ennemis directement en dehors des combats pour les affaiblir avant d’entrer dans l’affrontement. Les monstres les plus faibles pourront même être tués directement de cette manière, ce qui évitera d’entrer à chaque fois dans un combat lorsque l’on croise un adversaire. Mais il est de toute façon trop tôt pour dire que le jeu ne nous réserve aucune surprise ici, puisque de longues heures nous attendent encore.
Même en ayant uniquement gratté la surface, il nous tarde de revoir Metaphor ReFantazio. Les prémices de cette nouvelle aventure sont prometteuses, avec une histoire qui semble mettre en place des personnages intéressants et un univers relativement riche. Si l’on ajoute à cela tout l’enrobage visuel à tomber par terre et des combats classiques mais efficaces, nul doute que le titre a une chance de se hisser dans la catégorie des meilleurs jeux de cette année, tout simplement. On en découvrira bien plus lors de sa sortie, le 11 octobre prochain sur PC, PS5 et Xbox Series.
Cet article peut contenir des liens affiliés
Date de sortie : 11/10/2024