Microids s’apprêterait à fermer son studio parisien, qui doit prochainement sortir L’Amerzone – Le Testament de l’Explorateur
Publié le :
Pas de commentaire
Rédigé par Jordan
Enchainant les productions mal reçues malgré quelques titres qui sortent du lot, Microids n’est pas à la fête. Un récente enquête a montré que tout ne se passait pas bien du tout au sein de l’éditeur français (ce que l’on devinait assez facilement de l’extérieur) et avec l’arrivée d’un nouveau PDG à la barre en la personne de Michael Sportouch (ex-Activision-Blizzard), tout laissait à penser que de grands chamboulements étaient en préparation. L’un d’entre eux concernerait Microids Studio Paris, qui s’apprête à L’Amerzone – Le Testament de l’Explorateur et qui a tout l’air d’être un chant du signe.

Moins de jeux en interne chez Microids
Selon les informations recueillies par Gautoz du groupe Origami, le studio serait visé par un plan de licenciement concernant tous les employés (35 au total), et ce avant même la sortie de L’Amerzone – Le Testament de l’Explorateur qui sera disponible dès le 24 avril. Tout cela a été confirmé par Chloé Woitier chez Le Figaro.
Une décision qui pourra surprendre, dans la mesure où l’éditeur avait opté pour un report du jeu afin de soigner l’expérience, chose peu courante chez Microids, ce qui semblait être un gage de foi. Il s’agit aussi là d’un studio qui a un rôle central dans la structure, étant donné qu’il est l’un de ses seuls studios internes (Microids passe beaucoup de commandes dans d’autres studios) et qu’il venait en aide sur de nombreux projets, en plus d’avoir été auteur de Syberia: The World Before.
Ce plan de licenciement ne marquerait que le début des changements chez Microids. On l’a vu avec l’abandon du soutien envers la licence Little Big Adventure, Microids veut se refocaliser. La nouvelle direction du groupe aurait maintenant pour but de produire moins, mais de produire mieux, ce qui voudrait aussi dire que l’éditeur diminuerait la voile sur des projets comme L’Amerzone (alors que Microids Studio Paris voulait relancer la licence Still Life selon Gautoz), qui demandent beaucoup de temps et de budget pour un public très réduit. L’objectif serait plutôt de viser les projets très grand public avec des licences bien installées, à l’image du dernier jeu Totally Spies.
En tant qu’éditeur, Microids chercherait maintenant à distribuer des projets qui n’ont pas besoin de beaucoup de financements supplémentaires (sans doute pas comme Little Big Adventure 2 donc), afin de diminuer les risques. En bref, moins de risques, moins de projets en interne, moins de jeux par an pour allouer plus de temps à chaque production (et améliorer la qualité) mais toujours des jeux à licence à éditer qui visent large. Et avec moins de jeux dans les tuyaux, peut-être moins d’employés et d’autres licenciements à prévoir.