Micromania-Zing : La célèbre enseigne est mise en vente par GameStop, quel avenir pour les magasins ?
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Rédigé par Jordan
Malgré les fervents défenseurs du format physique, le marché tend de plus en plus à la dématérialisation. On a ainsi vu l’enseigne GameStop revendre ses magasins un peu partout en Europe, comme dernière en Italie, mais on pensait que la France pourrait être à l’abri de cela grâce à une part de marché du format physique assez importante dans le pays, du moins selon les études du SELL. Malheureusement, le groupe cherche toujours à recentrer ses opérations et à limiter ses dépenses (il a notamment mis fin au magazine Game Informer), c’est pourquoi il annonce aujourd’hui sur son site officiel qu’il cherche à revendre Micromania-Zing.
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Un repreneur est demandé
Aujourd’hui, en dehors de quelques magasins indépendants, Micromania-Zing est la seule grande enseigne de magasins de jeux vidéo en France (avec environ 300 boutiques). Et si le marché du physique semble être encore très vivant chez nous, GameStop ne semble pas motivé à continuer l’aventure. L’entreprise américaine avait racheté Micromania en 2008 pour 480 millions d’euros à l’époque, mais l’état du marché est aujourd’hui bien différent. GameStop semble vouloir se débarrasser de sa branche européenne, et même de sa division canadienne puisque cette annonce concerne également le Canada.
GameStop recherche aujourd’hui un potentiel acquéreur pour reprendre la marque Micromania-Zing ainsi que la gestion des magasins français. Cela ne veut pas dire pour autant que les boutiques Micromania-Zing vont fermer, même si la nouvelle a forcément de quoi inquiéter, notamment les employés qui travaillent dans ces magasins.
Pour le moment, GameStop ne semble pas avoir d’acheteur en vue et passe un appel sur son site pour tenter d’attirer l’attention de grands groupes. On ne sait pas pendant combien de temps ce temps de flottement pourrait durer, en espérant que l’issue de cette histoire soit plus heureuse que ce qui s’est produit en Allemagne, où les magasins GameStop n’ont pas su trouver de repreneur.
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