Monster Hunter Wilds : Dernière chasse avant la sortie, avec du contenu inédit !
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Rédigé par Quentin
Alors que la bêta ouverte bat son plein sur toutes les plateformes, la sortie officielle de Monster Hunter Wilds se rapproche à grands pas. Avant de sonner l’heure de la chasse, nous avons eu l’occasion de tester le jeu une ultime fois lors d’un événement organisé par Capcom. L’occasion de découvrir du contenu inédit, non présent dans la bêta ouverte, pour un dernier aperçu permettant de confirmer (ou non) nos bonnes impressions jusqu’ici.
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Avant de passer aux choses sérieuses, il est important de préciser que nous avons joué à une version en cours de développement sur une PS5 standard. Sur consoles, vous pourrez choisir entre un mode Résolution, un mode Équilibré ou un mode Performance. Durant notre session, nous avons opté pour le mode Performance à 60 FPS en 1080p. Toutefois, nous ne nous prononcerons pas davantage sur la partie technique tant que nous n’aurons pas la version finale en main, l’équipe de développement étant encore en pleine phase d’optimisation.
Une narration plus travaillée pour un Monster Hunter
Après quelques chasses rapides durant la première bêta ouverte et lors d’autres événements, nous avons enfin pu consacrer près de quatre heures à Monster Hunter Wilds, nous offrant ainsi une meilleure vision d’ensemble de l’exploration et du déroulement des quêtes. Au-delà des nouveautés liées au gameplay, la licence opère un véritable bond en avant sur ces deux aspects.
Même si le monde ouvert est présent partout de nos jours, il s’agit ici d’une évolution naturelle pour la série de Capcom. Monster Hunter Wilds se présente comme le digne successeur de Monster Hunter World, avec un univers plus organique qui ne se limite pas seulement à l’interaction avec l’environnement, déjà familière. Le fait de pouvoir accepter des missions depuis un camp établi dans une zone ouverte, puis de partir à dos de Seikret sans transition, change réellement la donne en termes de fluidité et de confort de jeu.
Après avoir bouclé quelques missions de la trame principale, on remarque aussi un déroulement des quêtes bien différent : on interagit désormais plus directement avec divers PNJ, qui nous accompagnent physiquement pendant nos expéditions (et pas seulement nos compagnons d’armes). La série préserve son aspect sauvage, peuplé de monstres hostiles, tout en introduisant davantage de formes de vie intelligentes hors du camp. Capcom sait toujours intégrer un grain de folie malgré le ton parfois sérieux de la franchise.
Nous avons pu en faire l’expérience avec les WudsWuds, des créatures de la forêt ressemblants à des Ewoks, mais avec plus de charisme et au langage très particulier. Comme le souligne Alma, « une langue à la fois insolite et mystérieuse, mais aussi moderne et pertinente ! ». Bien que l’on reste dans une narration plutôt classique, cette nouveauté redynamise la formule, longtemps cantonnée à mettre les monstres au premier plan comme seule justification de chasse. Autre élément cohérent avec ces changements : le chasseur (ou la chasseuse) bénéficie désormais d’un doublage, ce qui évite ces silences parfois gênants. Nous avons même droit à des choix de dialogue sans conséquence pour se sentir impliqué. En revanche, le fait que le Palico parle est assez déroutant mais sachez cependant qu’une option permettra de conserver ses miaulements emblématiques, si vous le souhaitez.
Scripté mais efficace
Il faut néanmoins garder à l’esprit que ces quêtes restent assez scriptées. Cela permet une mise en scène plus soignée et rend les affrontements véritablement uniques, mais on espère que la version finale proposera des moments semblables dans le cadre de chasses plus « classiques ». L’exemple de la chasse au Doshaguma illustre parfaitement ces séquences dynamiques : nous étions d’abord poursuivis par une meute avant de devoir affronter l’Alpha en pleine tempête de sable, un phénomène météorologique qui déclenche aléatoirement des éclairs capables de blesser aussi bien le chasseur que le monstre.
Côté combat, on retrouve avec plaisir le rythme méthodique de Monster Hunter World, basé sur la stratégie et l’observation du comportement des monstres, tout en profitant d’éléments plus dynamiques hérités de Monster Hunter Rise, notamment une mobilité accrue et des attaques plus fluides. La grande nouveauté vient du Mode Focus, grâce auquel on peut cibler précisément certaines parties d’un monstre, créant ainsi des blessures stratégiques pour infliger de gros dégâts. Toutefois, cette mécanique se montre exigeante, car elle réduit votre champ de vision en combat.
Le Seikret s’avère bien plus qu’une simple monture, offrant une nouvelle dimension aux affrontements. Il permet d’effectuer des déplacements rapides, de réaliser des attaques montées, et peut même emporter une arme secondaire en cas de besoin (que ce soit un type d’arme différent ou un autre élément). Pour l’instant, Monster Hunter Wilds semble faire la synthèse entre Rise et World, en prenant le meilleur des deux mondes.
Armés de notre Morphohache, nous avons chassé le Nercylla fraîchement annoncé, ainsi que le Rompopolo, le Doshaguma, le Quematrice, le Balahara, le Congalala et la Lala Barina. À l’instar de Sunbreak, Capcom tire parti d’ambiances spécifiques, offrant des environnements inédits liés à certains monstres, comme la forêt écarlate du Lala Barina ou le bassin pétrolier. Une fois encore, l’équipe de développement fait preuve de créativité avec de nouveaux monstres très inspirés. On passe ainsi de la grâce du Lala Barina, arborant une rose en fleur sur un corps d’arachnide, au Gondagala, qui nous attaque à grands coups de pets et de rots.
Après cette prise en main plus approfondie, nos attentes envers Monster Hunter Wilds sont toujours aussi élevées. La licence franchit visiblement un nouveau cap en s’appuyant sur l’expérience acquise depuis la popularisation de la série, autrement dit avec Rise et World. La modernisation de la narration est également la bienvenue puisqu’elle nous permet de nous immerger pleinement dans le contexte, plutôt que de simplement chasser des monstres sur un prétexte scénaristique. Nous n’avons aucun doute quant à la qualité de ce nouvel opus de la franchise, mais nos principales inquiétudes concernent encore la partie graphique et technique. Un point que nous ne pourrons véritablement évaluer qu’avec la version définitive du jeu.