On a joué à Monster Hunter Wilds, l’épisode le plus accessible de la série ?
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Rédigé par Jordan
Véritable phénomène au Japon depuis de nombreuses années, Monster Hunter est surtout devenu populaire en Occident avec la sortie de World, un épisode qui a tenté de nouvelles choses pour accueillir des nouveaux venus tout en offrant ce que les fans recherchent dans la série. Monster Hunter Wilds prend naturellement le même chemin étant donné qu’il est développé par la même équipe, qui souhaite à nouveau peaufiner la formule pour trouver le juste équilibre entre un aspect accueillant et une expérience exigeante. Après avoir passé une heure sur la démo jouable à la Gamescom, on peut dire que le pari semble réussi.
Une série toujours rude d’entrée, mais plus accueillante que jamais
Notre chasseur le plus expérimenté de l’équipe (ce cher Quentin qui vous a abreuvé de news cette semaine) n’était pas présent sur place pour vous livrer ses impressions de grand habitué des Monster Hunter, c’est pourquoi nous y sommes allés avec un regard presque neuf sur la série. Un point de vue de néophyte qui parlera donc avant tout à celles et ceux qui n’ont que peu touché à la licence et qui voient en Wilds l’occasion de s’y investir plus sérieusement.
D’entrée de jeu, il est de toute façon évident que cet épisode pousse le curseur du grand public un peu plus loin avec une séquence d’introduction dantesque qui prend la forme d’une course-poursuite dans le désert, parfaitement mise en scène. Notre avatar est ici le leader d’une expédition dans une région que l’on pensait inhabitée et trop hostile, dans le désert qui servira de décor principal à cette aventure. En dehors du côté très hollywoodien de cette cinématique d’introduction, les fans de Monster Hunter seront vite à la maison en retrouvant les quatorze armes disponibles, dont le moveset à quelque peu été réévalué pour offrir quelques surprises, même pour les plus aguerris.
En dehors de cela, Monster Hunter Wilds reprend les mêmes bases que Monster Hunter World, ce qui ne veut pas dire qu’il n’a rien appris de Rise. Exit le filoptère ici mais une sorte de grappin reste accessible pour s’accrocher aux points faibles de l’ennemi et l’attaquer plus facilement là où il est vulnérable. On retrouve également une monture mais qui est ici bien plus polyvalente, puisqu’elle a la possibilité de planer dans les airs en plus de courir très vite. Elle sert aussi à stocker une deuxième arme pour en changer à la volée une fois sur son dos, sans retourner au campement.
Les nouveautés sont ainsi distillées par petites touches, comme la possibilité d’appeler des alliés contrôlés par l’IA (avec quelque chose de visiblement plus poussé que ce que proposait Sunbreak). Pour beaucoup, Monster Hunter est une série qui s’apprécie en coopération, ce qui peut être un frein pour celles et ceux qui préfèrent jouer dans leur coin, à leur rythme. Wilds fait l’effort de s’adapter à ce profil de personnes. Avec une simple touche, en pleine chasse, vous pouvez dégainer un pistolet de détresse qui va appeler certains des PNJ pour qu’ils viennent vous aider.
S’il est encore un peu tôt pour juger de leur comportement en plein combat, ils restent bien utiles pour divertir la bête afin de vous laisser vous concentrer sur les points faibles, notamment à l’aide d’un mode Focus qui aide à taper pile au bon endroit selon où est tournée la caméra. Si l’on rajoute à cela la confirmation du crossplay, cet opus veut définitivement s’ouvrir à tout le monde en laissant chacun jouer comme il l’entend. Les menus et les icônes dans tous les sens peuvent encore submerger celles et ceux qui ne sont pas habitués, mais l’apprentissage sera moins rude que sur un Monster Hunter Rise.
La chasse est plus spectaculaire que jamais
Après avoir chassé un Chatacabra – une sorte de reptile avec une langue de crapaud que vous voyez ci-dessus – pour s’échauffer, le grand monde s’offrait à nous mais, démo oblige, il fallait plutôt se concentrer sur la chasse que sur l’exploration. Notre mission consistait à chasser un Doshaguma, une grosse bestiole qui peut s’apparenter à un bison géant et qui a la particularité d’être toujours en meute.
L’approcher n’avait donc rien de simple puisque l’on était assailli de partout, jusqu’à ce qu’on lance un objet spécial sur le troupeau qui va le disperser pour que l’on puisse partir à la poursuite de notre cible. Comme toutes les bestioles de la saga, elle ne se laissait pas faire gentiment et changeait de position régulièrement jusqu’à nous amener à un point du désert où une grosse tempête est venue ajouter un aspect encore plus spectaculaire à la joute, tout en affolant la cible.
La maniabilité semble ici plus accessible que dans les précédents épisodes mais s’il y a un point sur lequel la licence lutte toujours un peu, c’est la gestion de la caméra. Dans les grottes, la lisibilité était pour le moins absente et l’aspect plus dynamique du titre semblait renforcer cette impression. Ce n’était pas forcément aidé par un framerate pas toujours stable. Monster Hunter Wilds a beau essayer d’en mettre plein la vue, et il y arrive souvent, on sent que l’optimisation n’est pas encore tout à fait trouvée. On ne jugera cependant pas trop l’aspect technique du titre sur une démo de salon (qui reste de toute façon très acceptable en l’état), surtout avec une sortie qui semble être encore lointaine, même si le jeu arrivera l’année prochaine.
Ce n’était en tout cas pas cela qui allait ternir notre enthousiasme à la sortie de cette session. Monster Hunter Wilds semble reprendre tous les bons ingrédients de World tout en peaufinant encore plus cette formule et en ajoutant une dose supplémentaire de grands spectacles. Les habitués seront de toute façon au rendez-vous, tandis que l’on ne pourrait que trop conseiller aux néophytes de s’intéresser de très près à cet épisode qui a tout pour casser tous les records de la licence.
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Date de sortie : 28/02/2025