Mutant Year Zero : Road to Eden : Une seconde approche toujours satisfaisante
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Rédigé par Mathieu Corso
Prévu le 4 décembre prochain sur PC, PS4 et Xbox One, Mutant Year Zero : Road to Eden nous avait agréablement surpris lors de notre session de jeu à la gamescom 2018. Nous y avons rejoué un peu plus en profondeur, et le titre est toujours aussi charmeur, c’est indéniable.
Les mutants à la recherche de l’Eden
Au niveau de l’histoire, on en sait désormais un peu plus. Dans la démo ici présente, qui nous a pris trois heures pour la boucler, on y incarnait Dux, Bormin ainsi que Selma. Ces derniers, plongés dans un monde post-apocalyptique où les derniers humains vivent dans une ville flottante nommée l’Arche, découvrent qu’un autre refuge, nommé l’Eden, semble exister. D’ailleurs dans la démo, nous devions retrouver un certain Hammon, et c’est à partir de là que l’on faisait la connaissance de Selma, qui était dans le groupe de ce dernier, à la recherche justement de l’Eden.
Dans cette démo de trois heures, c’est plus ou moins ce que nous avions testé lors de la gamescom. La subtilité du soft, c’est ce mélange entre de l’exploration, de l’infiltration, et du tactical à la XCOM. Le côté infiltration nous a semblé bien pensé, dans la mesure où l’on peut éliminer silencieusement quelques ennemis au alentours en les embusquant. Ainsi, cela nous fait passer en mode tactique à la XCOM, et nous pouvons au moins dégrossir le nombre d’ennemi, afin d’avoir un avantage stratégique certain. Ce mélange est franchement bien foutu, et bien amené.
On a pu voir ensuite rapidement le Q.G. du soft. Au programme, vous aurez une boutique, la possibilité de parler au grand manitou de l’Arche qu’est l’Aîné, un atelier, ainsi qu’une bar nommé Chez Pripp. C’est un peu plus simpliste que XCOM, et on pouvait dans un premier temps acheter ce que bon nous semblait dans la boutique, moyennant quelques ferrailles ramassées dans la phase exploration. Ensuite, concernant l’atelier, celui-ci nous permettait de personnaliser nos armes, et les améliorer avec des pièces d’armées, récupérées aussi dans les différentes zones. Enfin, le bar chez Pripp, nous donnait la possibilité de glaner quelques bonus supplémentaires, en les achetant avec des artefacts. L’interface est intuitive, et le système relativement bien huilé car le tout fonctionne à merveille.
Outre la direction artistique qui fait son effet et les graphismes tiennent la route en dépit de quelques bugs d’affichages, Mutant Year Zero : Road to Eden a aussi une interface pour chaque perso. Comme nous l’avions notifié dans notre première preview, nous ne savons toujours pas si d’autres personnages viendront se joindre à nous tout au long de l’aventure. Mais cela dit, nous avons pu voir que toute l’interface de chaque personnage était très claire dès le début. On peut leur mettre quelques casque, armure, emplacement de grenades, de pétoires et j’en passe. Nous pouvons aussi améliorer leurs compétences dont les mutations mais ça, on vous redirige vers notre preview. En clair, Mutant Year Zero : Road to Eden nous conforte dans l’idée qu’il sera certainement aux petits oignons.
Cette démo de trois heures nous confirme ce que l’on savait déjà : Mutant Year Zero : Road to Eden semble bien partie pour devenir un très bon titre hybride entre tactique et exploration. La direction artistique fait toujours son petit effet, et tout le gameplay proposé est aux petits oignons. La subtilité infiltration est aussi une bonne idée pour prendre le meilleur sur les divers ennemis. Si l’on excepte quelques soucis de caméra et autres petits bugs qui seront corrigé sur la version finale, le titre de The Bearded Ladies semble bien parti pour nous proposer une expérience de jeu plaisante. Et accessoirement, cela permettra au jeu de plateau d’également mieux se faire connaitre, et il nous tarde d’ailleurs de voir ce que nous réserve la narration, ayant l’air clairement accrocheuse de surcroît. Vous aurez de toute manière la réponse lors de notre verdict définitif à sa sortie le 4 décembre prochain.
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Date de sortie : 04/12/2018