On a joué à Nikoderiko: The Magical World à la Gamescom 2024 : le futur héritier de Crash Bandicoot ?
Publié le :
3 commentaires
Rédigé par Fauchinou
Annoncé durant la période du Summer Game Fest, Nikoderiko: The Magical World avait tout de suite titillé les amoureuses et amoureux de Crash Bandicoot. Par un character design assez évocateur sur son inspiration, certes, mais aussi et surtout au niveau de son gameplay. Et au cours de la Gamescom 2024, nous avons pu jouer au jeu durant une petite demi-heure, en compagnie de Dmitry Smirnov, CEO de VEA Games, le studio chargé du développement.
Une lettre d’amour à la plateforme 2D
Il ne laisse planer aucun mystère au sujet de son genre : Nikoderiko: The Magical World est un platformer 2D, avec quelques séquences en 3D, largement inspiré par deux références. La première, on l’a déjà dit, c’est Crash Bandicoot. Mais pour compléter la comparaison, ajoutons également une bonne dose de Donkey Kong Country.
Sur la version du jeu que l’on a pu tester, nous avons assisté aux déboires de Niko et Luna, les deux protagonistes, face à Grimbald et son armée de la Cobring Gems Company, avant d’être directement lancés dans les deux premiers niveaux.
Si vous êtes un ou une fan du genre, les repères se retrouvent très vite. On saute de plateformes en plateformes, on bat des ennemis, on récupère tout un tas de babioles et de secrets un peu partout, et le tout s’enchaîne de manière plutôt fluide.
En guise d’attaque, Niko ne frappe pas vraiment. À la place, il glisse, ce qui lui permet aussi de se faufiler dans des petits passages. Il peut également effectuer, une fois en l’air, une lourde attaque qui frappe le sol. Là aussi, ce mouvement sert autant d’attaque qu’à fracasser un accès à une zone secrète souterraine.
Du côté des collectibles, on retrouve les incontournables lettres à ramasser, en l’occurrence ici N-I-K-O, des espèces de bouteilles, des pièces ainsi que des gemmes violettes. Moult recoins sont disposés ici et là, avec des coffres plus ou moins cachés, et les niveaux proposent aussi des challenges bonus, avec comme récompenses des clés. Ces challenges peuvent consister à battre tous les ennemis, à trouver la clé en question au milieu d’une foultitude de caisses, ou encore à collecter X étoiles, et à chaque fois dans un temps imparti. La curiosité semble donc souvent récompensée.
On nous a dit que les différentes ressources collectées trouveront notamment leur usage auprès d’un marchand, mais nous n’avons pas pu le voir au cours de la session. On sait en revanche que l’on pourra débloquer notamment les « amis animaux », des bêtes que l’on peut visiblement chevaucher à tout moment une fois achetées. D’ailleurs, on les trouve aussi naturellement dans certains niveaux.
Selon l’espèce, les attaques sont différentes mais, bien souvent, les animaux nous permettent de vaincre plus facilement les ennemis, de traverser plus vite les niveaux et même de sauter plus haut. On peut carrément réaliser le « sacrifice » façon Yoshi et Mario. Autrement dit, en quittant la monture en plein saut, Niko ou Luna profite d’un petit bond supplémentaire.
Une identité propre à confirmer
Au cours des niveaux, il arrive de passer de la 2D à la 3D, permettant de renouveler un peu leur intérêt ainsi que leur approche. Même si nous n’y avons pas eu droit ici, on sait que l’on retrouvera quelques fameuses séquences qui nous renvoient aux inspirations du jeu.
Parlons par exemple de passages en scrolling horizontal au cours desquelles on doit échapper à une créature qui nous poursuit, comme dans Crash Bandicoot. On retrouvera aussi quelques phases à bord d’un chariot minier… comme dans Donkey Kong Country. Autre référence nette à la série de platformer de Nintendo, chaque fin de niveau nous invite à marteler autant que possible un bouton pour récupérer des collectibles de base supplémentaires.
Enfin, la progression est matérialisée par une world map sur laquelle on passe d’un niveau à l’autre, et au bout d’un certain temps, on rencontre le boss de l’environnement dans lequel on se trouve, en sachant bien sûr qu’il y a plusieurs biomes. On a eu l’occasion de tester un de ces boss, et là aussi, c’est du classique et du reconnaissable de loin : des patterns assez clairs à esquiver, et vider la barre de vie du boss au cours de trois phases à passer, avant que le boss ne soit hors-jeu.
Comme tout aperçu, difficile à dire si Nikoderiko: The Magical World arrivera à continuer à surprendre sur la durée ou à réussir suffisamment à se détacher de ses inspirations, et ce sera clairement un des enjeux. Côté difficulté, aussi, on demande à voir les niveaux ainsi que les challenges plus corsés. Et en posant la question au sujet d’éventuels contre-la-montre, Dmitry Smirnov, lui aussi amoureux de ce type de défis, aimerait bien l’implanter, mais ce ne sera à priori pas pour le lancement.
En tout cas, il y aura bien différents modes de difficulté pour que tout le monde puisse s’amuser, et c’est le principal. Avec une direction artistique très cartoon, un peu d’humour et de légèreté, le titre se veut familial.
C’est d’ailleurs dans cette optique qu’il pourra se jouer à deux, en coop locale, avec une personne contrôlant Niko, et l’autre Luna. Mais là encore on n’a pas pu tester cette fonctionnalité, histoire de voir si tout cela est bien équilibré et lisible manette en main.
En bref, Nikoderiko: The Magical World se présente comme un platformer 2.5D très solide, très fun, et nul doute que les fans du genre sauront l’apprécier. Reste plus qu’à savoir s’il sera particulièrement marquant ou non. Nous devrions avoir la réponse cette année sur PS5, Xbox Series, Switch et PC même si aucune date précise n’a été communiquée.
Cet article peut contenir des liens affiliés
Date de sortie : 15/10/2024