Nos déceptions et flops de 2016 : Mighty N.9, Street Fighter V, Star Ocean 5…
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Rédigé par Alexandre Mistral
Déceptions et flops, cela ne rime pas toujours avec mauvais jeux. Bien que parfois, soyons honnêtes, on préférerait les oublier et surtout… éviter qu’ils se vendent, tant ils ont pour seul objectif de conquérir le cœur des futurs acquéreurs par le nom de la licence écrit en gros sur la boîte. Néanmoins, le top 10 des déceptions et flops de 2016 écrit par la rédaction parlera au sens propre du terme des jeux qui nous ont déçus mais qui ne sont pas forcément mauvais, et des flops qui… malgré leur excellence, ne se sont pas vendus et enfin… tous les autres !
Sommaire
ToggleMighty N.9
Mighty N.9 est à la base le soit disant successeur spirituel de l’incroyable et adulé Mega-Man sauf que pour le jeu en question, tout ne s’est pas très bien terminé, bien qu’il faut l’avouer, ça avait plutôt bien débuté pour eux… et pour preuve ! Effectivement, issu d’un kickstarter en 2013, Mighty N.9 a récolté la modique somme de plus de quatre millions et comme vous vous en doutez, pour produire un jeu de cet acabit réclamant tant de prouesses techniques, de technologie dernier cri et un travail acharné que seul une pognée d’hommes sont capables d’accomplir dans le monde entier, avec quatre millions de dollars, le pari est clairement compliqué…
Vous avez saisi l’ironie ? Bref, l’aventure s’est donc moins bien terminée pour l’équipe dirigée par Keiji Inafune et puis de toute façon, comme l’homme l’avait sous-entendu concernant les premiers retours : si vous n’êtes pas contents du jeu, c’est mieux que rien…
Car oui, Mighty N.9 proposait un DLC payant à sa sortie, le titre souffrait de problèmes de performance comme des ralentissements, il était très mal doublé en français, il y avait un manque de travail au niveau des animations et enfin, graphiquement, on ne peut pas dire que c’était la folie. Si le gameplay était assez fun, qu’il y avait de bonnes musiques et que les modes de jeu étaient assez intéressants, on est tout de même sous le choc de se dire qu’il a fallu pas moins de quatre millions de dollars pour monter cela sur pieds et qu’encore, cela ne semble pas suffire puisque l’on constatait déjà à la sortie un DLC payant…
Enfin, on va dédramatiser la situation en lançant un petit :
Contentez-vous de ce que vous avez, c’est mieux que rien, paraît-il.
Vous pouvez découvrir notre test complet de Mighty N.9 à cette adresse et sachez que Mighty N.9 est disponible sur Wii U, PC, Xbox One et PlayStation 4 à cette adresse mais aussi sur PS3, Xbox 360, PS Vita et Nintendo 3DS.
Street Fighter V
La légendaire et mythique licence Street Fighter de Capcom est extrêmement appréciée par ses fans et elle prend de sacrées dimensions eSportives depuis ces dernières années et c’est peut-être bien la scène compétitive qui aura sauvé ce cinquième opus à savoir Street Fighter V sorti en Février dernier. Effectivement, Street Fighter V, à sa sortie, ne proposait que très peu de combattants, une absence de véritable mode scénario, une impossibilité de jouer en mode arcade pourtant incontournable dans le milieu du jeu de combat.
On voit bien alors que le problème principal du jeu est alors son manque de contenu. Et ce n’est pas les différentes mises à jour de ces derniers mois qui lui ont permis de récupérer de sa superbe. Si on peut comprendre qu’un jeu de Vs Fighting veuille se concentrer et mettre en avant le compétitif et donc le multijoueur, il ne faut pas oublier qu’un joueur doit d’abord être capable de s’entraîner, d’apprendre et maîtriser les combos, les coups spéciaux de chaque combattant. Le problème est alors que si une partie des joueurs préfère faire tout cet aspect d’apprentissage en multijoueur, une autre partie préfère alors l’effectuer seul contre des IA.
Au-delà de ça, le jeu est beau, il est fun en multijoueur EN LIGNE, on précise hein, et il propose de débloquer le futur contenu DLC gratuitement en échange de la monnaie du jeu… et là, il faudra jouer, jouer et encore jouer en multi puisque évidemment, il n’y a pas grand chose d’autre à faire ou alors, échange de votre véritable argent si vous pensez qu’avoir banqué 70 euros pour le jeu d’origine n’a pas suffi.
Comme on le disait, le verdict est loin d’être noir car Street Fighter V remporte un fort succès en eSport avec sa Capcom Cup et autres événements et il faut avouer que le multi en ligne est bien fourni bien qu’il y ait beaucoup de bêtes de guerre surentraînés en termes de joueurs… Un jeu pas à la portée de tous qui, pourtant, offre un gameplay sympathique avec une bon équilibrage entre les coups basiques et les jolies animations des V-SKILL et V-TRIGGER. En plus, les arènes étaient de toute beauté et graphiquement, même le chara design du peu de personnages jouables était clairement convaincant et à la hauteur de ce que l’on pouvait attendre.
Evidemment, cela a coûté cher, très cher à Capcom qui fâché les joueurs et qui en récolte les conséquences… D’ailleurs, Kenzo Tsujimoto (PDG de Capcom) l’avait avoué, le jeu n’a pas été suffisamment peaufiné (article complet) et les résultats mérités ont suivi puisque le jeu s’est seulement vendu à 1,4 millions d’exemplaires au 31 Mars 2016 alors que Capcom en voulait plus de deux millions… Verdict, le PDG de Capcom avait expliqué que les bénéfices ne venaient pas tout de suite mais seront là dans un an ou deux…
En effet, Street Fighter V est très souvent mis à jour pour augmenter le nombre de persos, rajouter le fameux mode histoire et bien d’autres choses encore mais au final… n’aurait-il pas valu mieux sortir le jeu justement un an ou deux plus tard ?! C’est ce que l’on pense et cela fait de Street Fighter V une grosse déception de l’année 2016.
Street Fighter V est disponible sur PC et PlayStation 4 à cette adresse.
No Man’s Sky
Y avait-il un pilote dans ce vaisseau ? Et bien oui, il s’agissait du studio Hello Games et il s’occupait de nous développer un jeu qui avait attirait la curiosité, l’engouement et un grand intérêt auprès du public qui entendait les quelques lignes sur son concept. No Man’s Sky, le nom du jeu, était un projet indépendant qui était entre les mains du studio Hello Games jusqu’à ce que Sony vienne mettre son grain de sel et décide de s’emparer de cette future exclusivité (demi-exclusivité puisqu’il est aussi disponible sur PC ?) pour sa PlayStation 4.
Le problème ? Ce sont les attentes et les ambitions du studio qui n’ont cessé de grandir et de promettre et comme on le sait si bien… Il y a rarement un pardon pour les promesses non tenues puisque cela crée de la frustration et d’ailleurs, les mieux placés pour comprendre tout ce que cela veut dire, ce sont bien les hommes politiques… Bref, No Man’s Sky a déçu les joueurs avec son exploration spatiale de planète générée de manière procédurale en vue FPS n’a pas réussi à faire avaler la pilule lors du voyage et la majorité des joueurs se sont dits : Mais qu’est que c’est que ce pétard mouillé ?
En soit, le jeu est loin d’être foncièrement mauvais, loin de là (7/10 par la rédaction) mais le fait qu’il soit soutenu par Sony et qu’il laisse penser que le budget est alors considérable, on se fait automatique des films… ou pas. Car oui, grosse erreur d’Hello Games, la campagne de communication qui leur a valu une accusation de publicité mensongère d’ailleurs bien qu’ils n’aient pas été jugés coupables. Effectivement, le studio en a fait des caisses ce qui nous, consommateurs, nous a fortement mis la hype et forcément, fait immédiatement précomander le jeu… D’ailleurs, on rappelle quelques faits de la campagne de communication abusive à l’image du fameux tweet de menace de mort lors du report de la date de sortie du jeu… Alors, marketing ou réalité ? Pour cet exemple, on le saura probablement jamais…
Malheureusement, No Man’s Sky possède réellement beaucoup de faiblesses qui prennent le dessus sur toutes les bonnes choses et idées qu’il apporte à cause de la campagne marketing, du soutien de Sony et de toutes les promesses et éloges que l’on nous a fait tourner tout autour de nous pendant tout ce temps… La déception No Man’s Sky provient finalement plus de tout ce qu’il s’est passé autour de lui plutôt que du jeu en lui-même et c’est bien dommage, vous ne pensez pas ? D’ailleurs, le studio Hello Games continue de travailler d’arrache-pied sur le jeu pour parvenir à apporter l’expérience promise, à la base, pour 2016…
Vous pouvez découvrir notre test complet de No Man’s Sky à cette adresse et sachez que No Man’s Sky est disponible sur PlayStation 4 à cette adresse mais aussi sur PC.
Battleborn
Battleborn est le FPS Hero-shooter aux codes du MOBA qui a ouvert le bal cette année et il aura été un peu le vilain petit canard. Effectivement, le soft est tout bonnement excellent, il offre d’excellentes sensations et c’est un très bon hero-shooter où l’on aime clairement passer du temps et maintenant, vous devez vous demander pourquoi il débarque dans le top des déceptions ? C’est très simple.
Malgré ses qualités, Battleborn a reçu un accueil extrêmement mitigé du côté de la presse et son lancement a été tout simplement catastrophique… Peu de vente, des joueurs qui désertent car peu de joueurs, la sortie d’Overwatch, des critiques négatives et on en passe. Battleborn est LA déception marketing de l’année (avec No Man’Sky ? haha) et il l’a payé au prix fort au point de voir le jeu affiché à un tarif de moins d’un euro seulement quelques mois après sa sortie…
Gros coup dur pour les créateurs de Borderlands et son éditeur 2K Games bien que le jeu ne semble pas abandonner pour autant et qu’il reçoit encore des mises à jour diverses rajoutant du contenu comme des cartes, ou encore des personnages. La dernière rumeur parlerait même d’une version free-to-play ce qui viendrait très clairement signifier que Battleborn est au plus bas.
Battleborn possède quand même bien quelques défauts à l’image d’un matchmaking long à se mettre en route ou encore, un solo aux codes du tower defense sacrément dur, voire décourageant à la sortie du jeu bien que depuis, ce problème a été patché, seulement deux cartes et trois modes de jeu mais à côté de cela, on retrouvait la patte graphique et l’humour si bien maîtrisé par les créateurs de Borderlands, un jeu PvE et PvP fun et dynamique avec un très bon gameplay, un système de craft et 25 héros bien charismatiques et des nouveaux d’ailleurs qui arrivaient au fil des mois suivant la sortie du jeu.
En somme, Battleborn est une déception au niveau de ses résultats et on peut difficilement s’empêcher de penser qu’avec la sortie d’Overwatch qui était imminente, le sort de Battleborn était plus ou moins scellé à l’avance… Blizzard a su s’imposer dans ce duel de héros haut en couleurs, il faut le dire.
Vous pouvez découvrir notre test complet de Battleborn à cette adresse et sachez que Battleborn est disponible sur PlayStation 4, Xbox One et PC à cette adresse.
Metroid Prime Federation Force
Metroid Prime Federation Force, c’est un peu la déception avant même la sortie du jeu… Effectivement, les plus grands de l’univers de Metroid et de la sexy Samus attendent du neuf pour la licence mais surtout, un tout nouvel épisode qui fait honneur à la licence et là, on se retrouve avec ni plus ni moins, un FPS sur Nintendo 3DS… Si si, malgré une comptabilité assez insoupçonnable où même les Call Of Duty se sont pris un mur, Metroid l’a fait et propose… Metroid Prime Federation Force !
Metroid Prime Federation Force est donc le jeu que les fans n’attendaient pas, celui que très peu voulaient voir et c’est aussi celui qui est arrivé sur le sol européen en cette année 2016. Nous avons bien évidemment tenté de faire abstractions de tout cela pour le juger comme un jeu normal et malheureusement, tout ne s’est pas forcément bien passé.
Si le gameplay fonctionne plutôt bien, contrairement à ce que l’on pourrait penser avec un FPS sur la console portable de Nintendo, Metroid Prime Federation Force échoue sur son nom en lui-même… puisqu’il ne s’agit pas d’un véritable épisode mais plus d’un spin-off venant nous inviter à ressortir le dernier véritable Metroid en date à savoir Metroid : Other M… Oui, ça date ! Bref, si le gameplay passe bien, il s’avère complètement dépassé par l’ère du temps, la difficulté est inégale, les missions énerveraient même notre belle blonde Samus, la direction artistique est en demi-teinte et enfin, la durée de vie est vraiment faiblarde. Quoique, pour le dernier point cité, peut-être valait-il mieux en finir vite non ?
A côté de cela, le jeu offre une coopération local ou en ligne avec quatre autres joueurs et c’est là que Metroid Prime Federation Force devient vraiment intéressant… En plus, avec son système d’upgrade du mecha et quelques boss bien pensés, il faut avouer que l’on pourrait presque se laisser tenter… Bon, remettons les pieds sur Terre dès à présent et prions le ciel pour voir ENFIN une véritable suite aux aventures de Samus et de l’univers Metroid.
Vous pouvez découvrir notre test complet de Metroid Prime Federation Force à cette adresse et sachez que Metroid Prime Federation Force est disponible sur Nintendo 3DS à cette adresse.
Umbrella Corps
Si les développeurs de la saga Metroid se sont sentis pousser des ailes avec Metroid Prime Federation Force, chez Capcom, cela a été la même chose pour 2016 avec un certain Umbrella Corps. Et bien oui, les zombies sont de retour et ils vont cette fois-ci vous jouer un mauvais tour avec ce spin-off de la série Resident Evil. Boudé par les joueurs dès son annonce et à la moindre révélation sur ce dernier, difficile d’en assurer la communication et même le jeu n’a pas eu droit à de boîte lors de sa commercialisation européenne, c’est pour dire…
Mais justement, Umbrella Corpse est indépendant et n’appartient à la saga Resident Evil uniquement parce qu’il se pose sur le même univers. Au-delà de ça, on a droit ici à un bon petit TPS/FPS qui propose des affrontements intensifs et qui a le mérite d’apporter un peu de fraîcheur bien qu’effectivement, il faut avouer que côté concurrence, il est loin d’être seul sur le marché et que se faire une place est extrêmement compliquée surtout lorsque la communauté visée principale vous boude haha.
Evidemment, le jeu a pas mal de défauts avec une mauvaise optimisation PlayStation 4 au niveau images par seconde, un manque de contenu pour le lancement qui peine à convaincre, des soucis de caméra ou encore, l’oubli d’incorporer des serveurs dédiés… Umbrella Corpse est donc une déception de l’année 2016 pour la majorité des fans de Resident Evil et forcément, cela se répercute automatiquement sur tous les autres points… Dommage donc et maintenant, il va falloir se contenter de l’expérience novatrice Resident Evil 7 ou/et des remasters de tous les opus sortis à ce jour qui ressortent encore et encore…
Vous pouvez découvrir notre test complet de Umbrella Corps à cette adresse et sachez que Umbrella Corps est disponible sur PlayStation 4 et PC.
Star Ocean 5 : Integrity and Faithlessness
Star Ocean 5 : Integrity and Faithlessness était forcément très attendu par les fans puisque la saga de J-RPG des Star Ocean en a marqué beaucoup d’entre nous et ce, depuis ses débuts. Le cinquième opus de la franchise était donc attendu comme le messie et avec la campagne marketing, discrète et légère en comparaison à certains de Square Enix, ce Star Ocean 5 avait tout pour plaire et nous étions tous séduits en se disant que le hit de l’année en matière de J-RPG, ce serait peut-être lui…
Sur le papier et visuellement, qu’on se le dire, Star Ocean 5 : Integrity and Faithlessness était beau, prometteur et proposait un lot de personnages assez charismatiques qui nous donnaient clairement envie de se plonger dans ce RPG aux codes de la science-fiction et de l’exploration de planètes… et c’est bien là le problème.
Et bien oui, premier gros point noir, ce cinquième opus en oublie les bases et nous propose une aventure où l’exploration sera seulement le mot d’ordre d’une seule et unique planète… A côté de cela, on se retrouve avec une durée de vie bien trop courte pour une aventure qui, sacrément bien rythmée, mais dont on voit le fin mot de l’histoire bien trop rapidement. Les vrais férus de J-RPG se lanceront dans les quêtes annexes, la zone de la cathédrale maléfique et après fin du jeu, ils s’éclateront pendant des heures et des heures dans le donjon après fin… Malheureusement, le public exigeant et les fans de la licence auront peiné à pardonner toutes ces erreurs auprès de Tri-Ace qui montre pourtant un sacré savoir-faire avec l’épisode Star Ocean: Anamnesis exclusif aux mobiles et au Japon pour le moment.
Le véritable problème de ce Star Ocean 5, c’est l’enveloppe budgétaire et le temps de développement fourni par Square Enix… Et bien oui, les p’tits gars de chez Tri-Ace n’auront pas eu droit à autant de temps qu’un certain autre jeu à qui l’on a accordé plus de dix ans de développement… Ainsi, oui, nous sommes vraiment déçus car Star Ocean 5 : Integrity and Faithlessness est quand même pas mauvais du tout et malgré quelques soucis techniques, il est beau, fun et en prime en français et abordable pour les méconnaisseurs du genre !
Vous pouvez découvrir notre test complet de Star Ocean 5 : Integrity and Faithlessness à cette adresse et sachez que Star Ocean 5 : Integrity and Faithlessness est disponible sur PlayStation 4 à cette adresse.
Cossacks 3
Cossacks 3 provient de la prestigieuse licence qui fera très certainement couler une larme aux stratèges en herbe qui ont connu les excellents jeux de stratégie de la même franchise à savoir Cossacks premier du nom et Cossacks 2. Alors… C’est vous dire si nous étions impatients après l’annonce de ce fameux Cossacks 3 pour 2016 de découvrir si le cru serait aussi bon que ces prédécesseurs et finalement… c’est avec beaucoup de regrets que l’on découvre le jeu qui figure dans la place des jeux marquants mais malheureusement, en mal.
C’est en 2001 que nous avons découvert Cossacks pour la première fois et ce nouvel opus, ou presque, car oui, Cossacks 3 n’est ni plus ni moins qu’une refonte graphique de Cossacks European Wars et ça, c’est une très grosse déception en soit et l’on se demande presque pourquoi le jeu a été nommé Cossacks 3 plutôt que Cossacks European Wars Remaster… Après tout, le mot remaster est un phénomène de mode en 2016 non ?
Malheureusement, Cossacks 3 a également assez mal vieilli et si son concept de faire s’affronter des armées à grande échelle était novateur à l’époque, ce n’est plus avec cette simple feature qu’il va pouvoir parvenir à intégrer le top des plus grands jeux de stratégie. Gros bémol d’ailleurs, si l’on vous parlait de refonte graphique, il est vrai qu’il est un peu plus beau, c’est un fait mais néanmoins, cela est bien trop insuffisant…
Au final, Cossacks 3 enchaîne les problèmes techniques et surtout, le fait qu’il aurait été excellent à son époque mais pas forcément en 2016 et c’est vraiment dommage… A l’annonce de Cossacks 3, nous pensions vraiment voir la licence revenir sur le front et afficher un jeu digne de ce nom qui aurait fait le bonheur des puristes mais au lieu de ça, on se retrouve avec une sorte de remaster…
Cossacks 3 est disponible sur PC à cette adresse.
Mafia 3
Mafia 3 en a fait rêver plus d’un et c’est un jeu qui ne manquait pas d’ambition et de cachet… Forcément, la Mafia Italienne, des personnages charismatiques et un décor qui était bien planté depuis déjà deux épisodes. Pourtant et malgré sa forte mise en avant, il ne faut pas oublier que Mafia III est une grande première pour le jeune studio Hangar 13 et avec les nombreuses vidéos, les communiqués de presse élogieux et la beauté graphique du soft, on s’attendait à un titre sans faille et techniquement parfait… et cela n’a pas été le cas.
En effet, Mafia 3 a très clairement déçu et pourtant, pour un premier jeu, Hangar 13 a quand même réalisé une belle prouesse avec un New Bordeaux graphiquement magnifique et vaste, une remasterisation des années 60 tout bonnement excellente, une bande-son de folie et une histoire qui reste l’atout principal puisqu’elle colle parfaitement à cet univers si particulier.
Pourtant et à côté de cela, on se retrouve avec une ville un peu vide, une IA un peu à la ramasse et divers problèmes de gameplay mais aussi, pas mal de bugs et de soucis au niveau technique… Malheureusement et pour un jeu triple A, la pilule est difficile à avaler et la communication très oppressante du côté de 2K pour mettre en valeur ce Mafia III, il a rapidement interpellé les joueurs de la première heure de la licence mais aussi, ceux qui voulaient changer un peu de ce qu’ils connaissaient à l’image d’un certain GTA pour ne citer que lui…
Ainsi, si Mafia III est doté d’excellentes idées, elles sont pour la plupart mal exploitées et au final, on se retrouve avec un jeu plutôt bon dans son ensemble mais qui a été porteur de trop grandes ambitions. De ce fait, Mafia 3 s’inscrit aisément comme l’une des plus grosses déceptions de l’année 2016 et pourtant, je peux vous le dire, à la rédaction nous sommes nombreux à l’apprécier… Dommage donc, à voir si un certain Mafia 4 en ressortira dépossédé de tous les malheureux défauts de son cadet.
Vous pouvez découvrir notre test complet de Mafia 3 à cette adresse et sachez que Mafia 3 est disponible sur PlayStation 4, Xbox One et PC à cette adresse.
Mario Party Star Rush
Les Mario Party sont des jeux familiaux qui ont su conquérir le cœur des familles, des joueurs qui jouent entre amis et enfin plus précisément, tout ceux qui aiment se réunir autour d’un jeu vidéo dans le canapé. Le premier problème de Mario Party Star Rush à notre sens et celui qui nous touche le plus personnellement, c’est sa sortie en exclusivité sur la console portable de Nintendo à savoir la 3DS… Pourquoi ? C’est très simple…
Comme on le disait, les Mario Party sont généralement des jeux auxquels on apprécie particulièrement s’adonner avec des amis dans le salon devant la télévision avec nos proches et ici, pas de version Wii U du jeu. On le sait, la machine de Nintendo va plutôt mal, affiche des résultats pas franchement épiques et elle sera bientôt gommée de la surface du globe avec la sortie prochaine en 2017 de la Nintendo Switch…
Pourtant, on aurait quand même bien aimé avoir d’excellentes sensations en famille devant la TV sur Mario Party Star Rush sur Wii U car comme vous vous en doutez, si le multijoueur fonctionne avec une seule cartouche de jeu, il faut quand même acheter un nombre conséquent de petites consoles portables pour que tout le monde puisse en profiter et ça, on aime pas du tout non.
A côté de cela, la recette marche pourtant toujours aussi bien avec une cinquantaine de mini-jeux, pas mal de nouveautés et un univers avec des personnages toujours aussi charmeurs… D’ailleurs, si la cinquantaine de mini-jeux vous occupera un moment, on peste un peu quand même contre le fait que les anciens opus en avaient entre 80 et 100… Ici, on se demande franchement où ils sont passés et c’est bien dommage. Parmi les bonnes idées, il y avait tout de même le mode Numismathlon qui apportait franchement de la fraîcheur mais si vous désirez en découvrir plus, on vous laisse découvrir notre test complet à cette adresse.
Cela étant dit, Mario Party Star Rush est l’une de nos déceptions de cette année 2016 pour les raisons évoquées, subjectives ou pas, à vous de juger et l’on espère que le tir sera parfaitement rectifié avec le prochain Mario Party sur Nintendo Switch… Croisons les doigts.
Vous pouvez découvrir notre test complet de Mario Party Star Rush à cette adresse et sachez que Mario Party Star Rush est disponible sur Nintendo 3DS à cette adresse.
Conclusion des déceptions et flops de l’année 2016
Au final que dire, difficile de classifier un jeu de nul, mauvais ou encore à jeter en cette année 2016 bien qu’il y en ait eu mais que nous n’avons pas forcément eu l’envie de les incorporer dans ce classement qui cherche réellement à faire ressortir les véritables déceptions ou les flops. Car oui, un jeu qui a flopé ou qui a déçu n’est pas forcément mauvais et c’est ce que l’on voulait vous montrer aujourd’hui.
Il y a bien évidemment des manquants à ce top comme Final Fantasy XV qui a déçu bon nombre d’entre vous et qui en même temps, parvient à émerveiller énormément de joueurs. Difficile donc de savoir le fin mot de l’histoire à son sujet mais comme vous pouviez le voir dans notre test à cette adresse, nous avions tâché de le parcourir en long en large et en travers afin de vous donner notre opinion complète sur ce dernier.
Autre jeu manquant à l’appel, l’une des dernières exclusivités de notre pauvre Wii U, à savoir Starfox Zero (test ici). Ce dernier n’avait rien pour lui avec des graphismes qui, malheureusement, en ont fait fuir plus d’un. Pourtant, son approche au niveau du gameplay, qui était à double-tranchant, parvenait à prendre en compte toutes les subtilités du gamepad et il nous offrait une expérience unique qui mettait (enfin ?) la Wii U en valeur. Malheureusement, l’expérience a divisé et beaucoup de joueurs n’ont pas forcément adhéré à ce gameplay si particulier.
Côté FPS, Homefront The Revolution (test ici) avait également laissé beaucoup d’espoirs aux amateurs de campagnes solos bien ficelées, chose se faisant rare en matière de FPS. Pourtant, là aussi, entre les problèmes techniques, les soucis de narration et bien d’autres choses encore, cela a été plus une déception qu’autre chose…
Pour conclure, on peut dire que l’on a eu des déception en tout genre ! Battleborn au niveau commercial, Street Fighter V pour son contenu, Mighty No.9 pour son budget parti en fumée, Cossacks 3 pour avoir tenter de jouer avec notre nostalgie, Star Ocean 5 pour l’enveloppe budgétaire percée que Tri-Ace a reçu ou encore, un Metroid qui a voulu changé les codes et qui a, au lieu de cela, fortement déçu les fans. Bref, ils ont tous pêché, c’est le cas de le dire et même si nous en sommes conscients, cela ne nous empêche pas d’en aimer quelques-uns, voire, d’en adorer certains et d’y passer encore aujourd’hui nos nuits dessus. Des péchés coupables en soit !
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Date de sortie : 16/02/2016