Nos ressentis sur l’année 2019 : l’avis de Baylou
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Rédigé par Baylou
Après une année 2018 qui se sera terminée en beauté, avec notamment Super Smash Bros. Ultimate, les attentes de cette nouvelle année étaient plus qu’élevées. Malgré de grosses déceptions, c’est un sentiment plutôt positif qui ressortira de cette année 2019, avec quelques jolies découvertes et une madeleine de Proust retrouvée.
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ToggleQuelques coups de cœur pour cette cuvée 2019
Commençons ce ressenti par mon top de cette année. La Nintendo Switch a clairement été privilégiée cette année de mon côté au vu des nombreuses sorties importantes, et surtout d’un grand nombre de jeux de qualité.
The Legend of Zelda : Link’s Awakening (2019)
Personnellement, The Legend of Zelda : Link’s Awakening fait partie de ces jeux « madeleines de Proust ». Ma tendre enfance a été bercée par ce jeu, qui m’avait valu quelques heures de bonheur, avec une OST qu’on ne présente plus. Je n’attendais qu’une seule chose : qu’il soit remis au goût du jour pour en profiter sous un œil nouveau.
Au premier abord, cette version 2019 m’avait un peu bousculé, notamment à cause des graphismes qui me semblaient un peu trop enfantins à mon goût (suis-je donc le seul à hurler quand on modifie un de mes souvenirs d’enfance pour en faire un objet sans saveur ?). Finalement, après avoir passé la première impression un peu négative, quel bonheur de se retrouver sur l’Île Cocolint sur Nintendo Switch.
Retranscrit à la perfection, la bande originale a pris un sacré coup de jeune dans cette version. Et après quelques inquiétudes, quand l’on sait mon amour pour les musiques originales, le pari est finalement rempli. On en redécouvre même certaines que l’on avait complètement oubliées. Et quel plaisir de réveiller à nouveau le Poisson-Rêve… Dommage que l’expérience reste un peu courte !
En bref, il s’agit là de mon coup de cœur de l’année, qui a su titiller ma fibre nostalgique.
Death Stranding
Je n’avais aucune véritable attente concernant le dernier né d’Hideo Kojima. Et puis, j’ai carrément plongé dedans comme un bleu, et j’en suis ressorti avec un sentiment plus que positif. Passé les moments très lourds où vous devez vous rendre d’un point A à un point B, et ce pendant des heures et des heures, l’histoire a finalement pris le dessus et a su me convaincre.
Avec un casting de haute volée (Norman Reedus et Léa Seydoux, pour n’en citer que deux), Death Stranding a su se créer un univers bien à lui, avec des mécaniques plutôt originales, et au vu de la fin, toutes les pistes restent envisageables pour une éventuelle suite. Ajoutez à ça de superbes musiques, mises en scène dans des décors plus que magnifiques (oui, même sur une PlayStation 4 classique), et vous obtenez là un de mes coups de cœur de cette cuvée 2019. La dimension sociale du jeu reste la qualité principale de Death Stranding. Sans connexion, le jeu risque de devenir un peu plus fade.
Le jeu est loin d’être parfait, les séquences de marche sont parfois extrêmement pénibles, surtout au début de votre aventure. Au final, vous vous rendrez compte que Death Stranding deviendra de plus en plus simple au fur et à mesure de votre avancée dans l’histoire principale. Et ce sentiment de progression m’a permis de passer outre la difficulté du début. En bref, la nouvelle pépite de Kojima a su me toucher en plein cœur.
Super Mario Maker 2
Après être passé totalement à côté du premier opus, qui ne m’avait pas franchement motivé à l’achat à l’époque, le deuxième opus a finalement su me convaincre. Grand adepte de Super Mario Bros ainsi que du reste de la licence, quel bonheur de pouvoir créer ses propres niveaux et, surtout, de profiter des créations des joueurs du monde entier.
Avec un mode histoire qui se laisse jouer, sans pour autant être indispensable, Super Mario Maker 2 est clairement un must-have de la Switch grâce à l’infinité du niveau qu’il nous propose. Autant vous dire que si vous ne jouez pas en ligne, vous passerez à côté de 90 % du plaisir du jeu.
Parlons également du mode défi infini qui vous permettra de tester différents niveaux en fonction de la difficulté recherchée. Autant vous dire que vous pouvez facilement y passer des dizaines d’heures, tant le challenge est parfois très élevé. Rarement un jeu de ce type m’aura valu autant de tentatives sur un même niveau !
Mais quelques grosses déceptions
Left Alive
Le gros raté de 2019 est pour… Left Alive de Square Enix ! Personnellement, il s’agissait là de mon tout premier test d’un jeu de cette envergure. Et, malgré les nombreux échos venus du Pays du Soleil-Levant qui étaient clairement mauvais, l’espoir d’une surprise était quand même toujours là.
Et quelle ne fut pas ma déception quand, dès les premières minutes de jeu, je me suis rendu compte qu’on tenait peut-être là le pire jeu de l’année, si ce n’est de la décennie (bon, j’en rajoute peut-être un peu). Entre les graphismes dignes d’un jeu très bas de gamme, un côté infiltration à côté de la plaque (doit-on rappeler qu’il était impossible de tuer les ennemis discrètement ?) et une difficulté extrême ? Autant, j’aime le challenge dans les jeux, mais quand la difficulté vous rend la vie impossible, et qu’il n’y a aucune logique à cela, l’expérience devient très vite agaçante.
À ce jour, je n’ai toujours pas compris comment Square Enix a pu sortir un jeu de la sorte, quand on connaît la réputation du studio à l’origine de jeux plutôt qualitatifs. En plus de faire partie de mes grosses déceptions de cette année 2019, je peux clairement le ranger du côté des pires expériences vidéoludiques qu’il m’ait été donné de subir. Ni plus ni moins.
Project Winter
Project Winter fait partie également de mes déceptions de cette année. Avec une bien moindre envergure qu’un jeu de la taille de Left Alive, Project Winter m’a déçu dans une moindre mesure. Très emballé par le pitch de départ, et les premiers visuels qui commençaient à sortir sur la toile, quelle ne fut pas ma déception en commençant mes premières parties.
Sans parler d’une traduction française aux fraises, qui avait malgré tout le mérite d’exister sur un petit jeu comme celui-ci, l’expérience de jeu a vite été un enfer. Pour rappel, il s’agit ici d’un jeu de survie à 8 joueurs, plongé dans une ambiance type haute-montagne. Et pour survivre, vous allez devoir débusquer les 2 traîtres qui se cacheront parmi vous, qui feront tout pour vous empêcher de vous sortir de cet enfer. Sur le papier, le jeu semble fun. Oui, sur le papier.
Dès que vous commencerez vos premières parties, vous vous rendrez vite compte que Project Winter est beaucoup moins fun que prévu, avec de nombreux joueurs qui étaient uniquement là pour pourrir les parties. Et vu le peu de joueurs présents, vous vous colliez les brebis galeuses tout le long de la partie.
Pour sa défense, il s’agissait là d’un accès anticipé, je continuerai donc à le suivre de près pour lui donner encore sa chance. Mais malheureusement, pour cette année 2019, Project Winter m’a marqué, mais plutôt négativement.
Quelques jeux à retenir
Pikuniku
Côté jeux indépendants, 2019 n’a clairement pas été en reste. Et Pikuniku fait partie, pour ma part, de la bonne cuvée de cette année. Sans prétention, ce petit jeu, édité par l’équipe de Devolver Digital, que j’apprécie tout particulièrement, mixe puzzle-game, réflexion et plateformes. Rempli d’humour, Pikuniku m’a permis de me marrer pendant une bonne dizaine d’heures.
Sans compter sur le mode multijoueur, qui se finit assez rapidement, mais qui vous vaudra au moins quelques heures de franche rigolade avec vos amis ! Et même s’il faudra coopérer pour arriver à bout des niveaux multijoueurs, des coups de pied intempestifs peuvent débarquer à tout moment, en jeu comme IRL… Pikuniku, c’est clairement la jolie découverte indépendante de cette année.
Planet Zoo
Grand fan de jeux de type Zoo Tycoon, voir même un certain site de l’époque (monzoo.net pour les connaisseurs), voir arriver un jeu de simulation de gestion de zoo de cette envergure m’a de suite emballé. Les graphismes semblaient fous et la gestion des animaux vraiment réaliste.
Disponible depuis maintenant quelques semaines, Planet Zoo a permis de clôturer cette année 2019 en beauté et promet encore des dizaines et dizaines d’heures de jeu en compagnie de ces animaux tellement choux ! De plus, le choix des espèces est faramineux, et vous pourrez réellement créer un zoo à votre image.
Petit bémol sur l’interface, bien trop chargée à mon goût et qui peut vite devenir complexe en début de partie. Au fur et à mesure que vos heures de jeu défilent, vous vous habituerez rapidement à cette interface. Mais au tout début, ça ne sera pas si aisé de prendre cette simulation bien en main.
Pour conclure ce ressenti 2019, il s’agissait là d’une très bonne cuvée ! Mais une année est bien trop courte pour essayer tous les jeux que l’on souhaiterait. Je pense notamment au tout dernier Pokémon qui, au premier abord ne me bottait pas du tout, et qui semblerait être une franche réussite. Le début de l’année 2020 risque bien d’être le temps du rattrapage de certains titres, passés à la trappe en 2019 !
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