Nos ressentis sur l’année 2017 : L’avis de Maxypower
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Rédigé par Maxypower
Et voilà, c’est au tour de votre serviteur du futur de dévoiler ses jeux de l’année 2017 ainsi que ses déceptions. Exercice difficile car il faut se remémorer tous les bons moments et les trier machinalement pour en tirer le meilleur, pour vous lecteurs. Hmm, allez venez, montez à bord de ma machine à remonter le temps, et admirons ensemble, tel un Terminator, ce que nous a réservé cette fantastique année 2017.
Sommaire
ToggleMes coups de cœur :
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Mon jeu de l’année : Prey
Mesdames et Messieurs, on commence cette rétrospective avec le meilleur des meilleurs, j’ai nommé : Prey. Dernier né du studio français Arkane, et papa du très cher à mon cœur : Dishonored, je ne pouvais qu’adorer la reprise de la licence orignale « Prey » qui m’était alors inconnu jusqu’à l’annonce de son reboot. Intimement convaincu, et fan boy du travail d’Arkane, je n’ai pas longtemps hésité à acheter le jeu dans son édition steelbook. Lors de son lancement dans ma petite PS4, je suis allé de surprise en surprise bien au-delà de mes espérances.
À l’image de Dishonored, le gameplay fourmille d’idées dans un environnement contrôlé et semi-ouvert. C’est-à-dire que l’on peut littéralement choisir son approche pour quasiment toutes les situations, tout cela avec un naturel déconcertant. Ainsi, il est possible d’utiliser des pouvoirs aliens ou technologiques, les deux à la fois, ou choisir d’y aller comme un bonhomme armé seulement de son courage. Autant vous dire que j’ai testé, je pense, une bonne partie de tout ce qu’il était possible de faire. Et il y a de quoi faire je peux vous l’assurer. Chaque partie est différente, et à chaque partie on se rend compte que les développeurs ont pensé à l’impensable.
Tout part pourtant d’un scénario qui n’avait pas l’originalité de son côté. Le principe était simple : une expérience tourne mal dans une station spatiale, et vous êtes là à devoir vous en sortir. Mais ce qui est assez incroyable, c’est que les développeurs sont parvenus à donner du sens à chaque objectif. Tout coule de source, et le résultat de chaque quête résulte véritablement de votre manière de faire. Allez-vous être méchant ? Gentil ? Opportuniste ? Prudent ? Naïf ? Discret ? Impulsif ? Tout cela, je l’ai ressenti en tant que joueur. Le jeu transforme le gameplay en véritable outil de narration, et cela, peu de jeux savent véritablement le faire.
Alors le titre ne s’adresse pas à tout le monde malheureusement. Car sa narration est justement liée à l’action même du joueur et n’est pas récompensée par des cinématiques ou des scènes d’action trépidantes. Bon nombre de personnes se retrouvent alors hermétiques à cette production, qui est pourtant une pépite vidéoludique. De plus, son approche légèrement horrifique mélangée à de la science fiction peut en refroidir plus d’un. Mais quand on creuse, tout sonne incroyablement juste. Bon bien entendu, le jeu n’est pas sans défaut, notamment en ce qui concerne les temps de chargement qui sont longs… mais longs… trop longs… Mais mon plus grand regret le concernant, c’est l’absence d’un New Game Plus, pourtant présent dans Dishonored 2 après une mise à jour. Alors Arkane ? On oublie la fonctionnalité la plus indispensable ? En tout cas, pour ceux qui seraient passés à côté, le test de Matheus est juste à cette adresse.
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Injustice 2
Pas vraiment amateur de jeux de combat, je me suis pourtant intéressé cette année aux production de NetherRealm Studios avec Mortal Kombat XL que j’ai plutôt adoré grâce, notamment, à la présence d’Alien et de Predator. C’est donc en toute logique que je me suis penché sur la série des Injustice, étant assez fan de l’univers DC Comics. Le premier était une introduction sympathique quoi qu’un peu vieillissante, mais la véritable révélation est arrivée quand j’ai pu faire le deuxième épisode sorti cette année.
Une claque ! Cet épisode est une merveille graphique sur tous les supports, rendant véritablement hommage à nos héros favoris, renvoyant Marvel et son cinéma aux oubliettes dans l’uniformisation des genres. Fan de DC, si vous avez été déçu par les derniers films du DC Univers (pourtant pas si mauvais qu’on voudrait nous le faire croire. Sauf, Suicide Squad, faut pas déconner non plus), nul doute que ce titre-là saura vous contenter. Sombre, violent, fidèle et accessible, Injustice 2 parvient à conjuguer toutes ces qualités pour nous offrir une histoire passionnante, bousculant parfois la vision que l’on peut avoir de certains de nos super-héros.
Séduisant par bien des aspects, il n’empêche que ce dernier m’a plutôt refroidi en ce qui concerne son aspect customisation. En effet, celui-ci s’adresse aux joueurs les plus acharnés qui devront jouer beaucoup pour personnaliser leurs personnages, et cela uniquement pour le multijoueur. Des loot box peuvent ainsi être gagnées pour débloquer de l’équipement, mais elles peuvent aussi être achetées avec de l’argent réel. Quand j’ai vu cela, je me demandais pourquoi ça n’en a pas fait rager plus d’un alors qu’un autre mastodonte s’en est pris plein la tronche (À raison. Vous voyez de qui je parle ?). Bref, Injustice 2 fait office de véritable film (à faire en VO) avec une durée de vie conséquente et une rejouabilité « étonnante ». Si vous êtes curieux, il y a le test d’Antoinerp à lire de toute urgence.
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Star Wars Battlefront 2
Alors je vais me faire lyncher par une bonne partie de l’équipe, mais comme je peux dire ce que je veux ici, je ne vais pas me gêner (héhé) ! Star Wars Battlefront 2 est la suite que j’attendais véritablement. Outre le solo qui n’est qu’un giga tutoriel maladroit et dont je n’attendais absolument rien, c’est en multijoueur que je m’y suis retrouvé. Pourquoi ? Tout simplement car il gomme tout ce qui lui a été rapproché dans le premier opus. Il manquait les soldats de la prélogie ? Ils y sont ! Il manquait du contenu ? Il y a une tonne de maps pour toutes les époques. Le jeu premier manquait d’équilibrage et de classes ? La communauté a été entendue ! Il manquait des combats spatiaux ? Il y en a ! Et nom d’un petit bonhomme, ça fait le café !
Le jeu est somptueux, les environnements parcourus sont très travaillés et offrent des affrontements épiques sur une bonne partie des cartes multijoueurs proposées. Les cartes spatiales ne sont pas en reste et sont parfois très impressionnantes. Qui n’a jamais rêvé de piloter un chasseur TIE à pleine vitesse à travers les débris d’Endor ? Je vous le demande. Et cette fois-ci, c’est un vrai pilotage que le joueur devra effectuer, certes, c’est arcade mais clairement moins que le premier, notamment avec l’ajout du contrôle de l’assiette.
Evidemment le jeu n’est pas parfait. Certaines maps manquent toujours d’un certain équilibrage, et jouer en groupe n’est pas toujours facile. Je ne comprends toujours pas pourquoi ils n’ont pas pensé à retravailler un système de spawn efficace quand on joue avec des amis. En effet, il nous arrive souvent d’être renvoyé de l’autre côté de la map alors que notre groupe combat à l’autre extrémité. Heureusement, tous ces problèmes peuvent se corriger, et le seront dans un avenir proche. Ce qui m’attriste également, c’est la gestion des hitbox lors des combats spatiaux qui reste très large. En effet, avec le lag, et les décors parfois mouvants, il n’est pas rare de mourir injustement quand on frôle un croiseur pour échapper à des torpilles ennemies. J’ai donc ragé à plus d’un titre…
Pour en revenir à la polémique qui touche le jeu, il est évident qu’EA mérite ce qui lui arrive. Il est vrai qu’il aurait fallu des heures et des heures pour débloquer tout le contenu, et il est incontestable que la chose a été étudiée pour nous faire passer à la caisse. Malgré tout, en ce qui concerne les cartes pouvant améliorer nos capacités, je considère les retours négatifs comme étant un peu trop poussés. Car selon moi, rares sont les cartes offrant un réel avantage. Quoi qu’il arrive, on meurt et on tue assez vite dans le jeu, carte épique ou pas carte épique équipée. Toutefois, dans le mode spatial, il est vrai que certaines cartes peuvent faire peur quand on s’attarde sur l’aspect purement « chiffrée ». Mais d’une certaine façon, l’équilibrage se fait naturellement grâce aux choix de deck des joueurs, et grâce au craft maintenant beaucoup plus accessible grâce aux mises à jour survenue grâce à la grogne des joueurs. Pour conclure, l’éditeur mérite les critiques qu’il a reçu, mais j’aimerais tout de même saluer l’incroyable travail des développeurs qui ont su nous offrir l’opus multijoueur qu’on méritait. Bien entendu, n’hésitez pas à vous faire un avis, notamment avec la critique de notre grand chef disponible ici.
Mes déceptions de l’année
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Mass Effect Andromeda
Mass Effect Andromeda n’est pas un mauvais jeu. C’est simplement un gros accident de parcours. Il était certain qu’il n’allait pas avoir la même aura que la première trilogie, et que le héros n’aurait pas pu avoir le charisme de Shepard. C’était inévitable. Et pourtant, même en mettant de côté d’éventuelles attentes, Andromeda déçoit à trop de niveaux.
C’était avec un pincement au cœur, mais avec espoir que j’espérais retrouver l’univers de Mass Effect. Mais ici, l’univers de Mass Effect n’existait plus, tout était à construire et à réinventer. Dans cette logique, il était normal de se confronter à un univers et des planètes vides. Il est vrai que le monde ouvert était grand, qu’il était beau… Mais c’était vide, triste, répétitif. J’avais l’impression de parcourir un MMO solo, tant les quêtes n’avaient aucun relief, tant les ennemis revenaient dans des zones pour nous occuper.
Pire que cela, les choix qui faisaient la force de Mass Effect ont complètement disparu. Par conséquent, le jeu est devenu un bête jeu de tir. Et j’ai horreur de ça, même si, il faut l’avouer, les combats étaient dynamiques et très souples. Mais ça n’a pas suffit à me scotcher. Parfois, je me dis qu’il vaudrait mieux laisser à certaines licences leur gloire passée, et changer le nom des futurs titres pour qu’ils n’aient pas autant de pression sur les épaules. Pour moi, Mass Effect Andromeda n’est pas un Mass Effect. C’est autre chose. Un jeu honnête, mais pas un Mass Effect. Jamais il ne le sera. Si vous souhaitez avoir une vision plus complète du jeu, n’hésitez pas non plus à jeter un coup d’œil au test de Ao-Kiji disponible à cette adresse.
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Dishonored : La Mort de l’Outsider
Surprise ! Et oui ! Je suis complètement fan du studio Arkane, il n’empêche que j’ai été un peu déçu par ce stand alone de Dishonored 2. Alors pas de panique, le jeu n’est clairement pas mauvais, il est même plutôt bon ! Vous pouvez le constater dans le test de Matheus que vous pouvez lire ici.
Alors pourquoi se trouve-t-il ici dans mes déceptions ? Tout simplement parce que j’en attendais plus ! Plus dans quoi ? Dans les révélations de l’histoire, dans la relation du personnage avec Daud l’assassin. Celui qu’on incarnait dans les DLC du premier épisode. Tout est extrêmement timide. Mais ce qui m’a le plus déçu, se sont les niveaux proposés. Ils sont toujours conçus intelligemment, mais les possibilités offertes sont beaucoup moins riches que son titre original. Ce qui peut s’expliquer par une panoplie de pouvoir qui est imposée. Bon, pourquoi pas ? me suis-je dit. Pour en revenir aux niveaux en eux-mêmes, on refait deux fois le même, un autre est tiré de Dishonored 2 (mais est un peu retravaillé), le niveau de la banque est excellent mais un peu court, et la dernière partie est extrêmement linéaire.
Fort heureusement, l’identité de Dishonored est bien présente et le titre reste très agréable à parcourir. Il est simplement décevant pour le fan que je suis, mais pas mauvais pour autant.
Mes attentes pour l’année 2018
Je vais peut-être vous surprendre, mais je n’attends pas grand chose pour l’année 2018, j’attends de me faire surprendre. Il y a tant de chose que je n’ai pas pu faire en 2017 que j’ai du mal à regarder vers l’avenir. Toutefois, c’est en 2017 que j’ai réellement connu la réalité virtuelle. Et j’ai été bluffé par la technologie. Je meurs d’envie de faire l’acquisition d’un casque, mais mon petit doigt me dit qu’il est encore trop tôt, pour des raisons de prix principalement.
J’attends donc ce que 2018 va me proposer pour que je puisse craquer. En terme de prix, mais aussi de triple A. Pour l’heure, le catalogue du PlayStation VR est honnête, notamment grâce au soutien d’éditeurs tiers tels que Bethesda (avec Doom VFR et Skyrim par exemple) ou Capcom (avec Resident Evil 7). J’attends les autres !
Quelle année ! C’était l’une des plus riches que j’ai pu vivre tant il y avait à faire. Malheureusement, je n’ai pu acquérir tout ce que je désirais, notamment quelques exclus PS4 comme Horizon ou bien même Nier Automata qui semble faire des heureux, Persona 5 qui m’intrigue également… Bref, il me reste beaucoup à faire, et je n’ose regarder 2018 qui promet d’être très riche également. J’aurais pu citer Spider-Man, God of War et d’autres titres encore pour mes attentes 2018. Mais la hype qui m’anime pour le moment est assez moindre pour que je développe dessus. Attendons patiemment qu’ils arrivent, ça nous évitera d’être déçu.
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