Nos ressentis sur l’année 2018 : l’avis de Doodz
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Rédigé par Doodz
2018, c’est l’arrivée de Doodz, le rédacteur mystère qui squatte chaque AG Hebdo et spamme tout le monde avec Smash et Persona. Mais assez parlé de moi et parlons… de mon avis. Je suis là pour vous donner mon top 3 au niveau des sorties de l’année (spoiler : il y aura du Smash), de ma plus grosse déception, de ma vision du secteur en 2018 et de mes attentes pour 2019.
Sommaire
ToggleTop 3 des jeux de 2018
1 – Super Smash Bros Ultimate
Dès le début des rumeurs sur la NX, je voulais un portage de Super Smash Bros for Wii U. Un simple portage incluant les terrains de la version 3DS et les DLC. Plus les Ice Climbers et les Inkling jouables. Le résultat est bien au dessus de mes attentes. Une version qui améliore tout ce que je préfère et oublie ce que j’aime moins.
Sakurai laisse exprimer toute son attention du détail, sa créativité et sa connaissance encyclopédique du jeu vidéo avec son système d’esprits et le mode aventure lié. Le gameplay a été poli au point d’intriguer même les fans de Melee. Et le multijoueur fourmille de nouvelles options pour plaire à encore plus de monde.
Certes, le contenu totalement inédit est limité mais l’offre est tellement conséquente dans l’ensemble qu’il faut réellement être ingrat pour se plaindre. La bande-son seule justifie l’achat du jeu pour écouter les près de 850 musiques dont plus d’une centaine d’arrangements originaux.
Super Smash Bros Ultimate fait partie des jeux à avoir absolument sur Switch. Mais son ouverture aux séries hors-Nintendo et son nombre hallucinant de clins d’œil en font aussi un indispensable à tout amoureux du jeu vidéo console des années 80-90.
2 – Monster Hunter World
Monster Hunter était probablement la série de jeux qui m’intriguait le plus. J’avais rapidement essayé le premier sur PSP et le 3 Ultimate sur 3DS. Le fait de devoir y jouer seul, l’inconfort du support et la rigidité des systèmes avaient eu raison de moi. Je n’imagine que je n’étais pas le seul vu les changements apportés par Capcom et le succès phénoménal de Monster Hunter World. C’est absolument tout ce que j’espérais.
Je sais que j’arrive vraiment en retard mais pour moi, avec Splatoon 2, c’est vraiment ce qu’il faut faire quand on veut créer un jeu-service vendu plein tarif. Dans une année où Fortnite est passé au rouleau-compresseur sur la concurrence, voir qu’un carton tel que celui de Monster Hunter World reste possible fait plaisir.
Je n’imaginais pas un seul instant quelque chose d’autre que ce jeu en tête de mon top 2018. Puis Smash est arrivé en ninja. J’irai même jusqu’à dire que si Smash n’avait pas été à la hauteur, il se serait incliné devant ce Monster Hunter (ce qui n’est pas rien, si vous avez à peu près suivi depuis le début de cet article).
3 – Marvel’s Spider-Man
Marvel’s Spider-Man a un peu été le jeu des montagnes russes à chacune de ses apparitions. D’abord génial, il se montrait ensuite décevant, puis rassurant puis inquiétant… En tant que fan du personnage, je n’étais pas forcément emballé par l’idée de simplement reprendre la formule de Batman. Heureusement, même s’il y a un peu de ça, la singularité de Peter Parker arrive à se faire assez ressentir.
On remercie l’incroyable web-slinging, les vannes mais aussi le bon traitement du personnage (en costume ou non) et de son entourage. C’est devenu un cliché de dire que ce jeu nous donne l’impression d’être Spidey donc je dirai qu’il m’a donné l’impression de redevenir adolescent, quand je jouais à Spider-Man 2 sur PlayStation 2, vous savez, l’ancien meilleur jeu de super-héros (ok avec Marvel Vs. Capcom 2 et Batman Arkham City…).
Il y avait mieux cette année mais juste le fait de ne pas me décevoir lui permet d’occuper mon top 3 totalement subjectif.
C’est pas passé loin mais un peu beaucoup quand même
Il est très difficile de parler d’un jeu qui m’a déçu en 2018. Toutes mes grosses attentes se sont avérées être à la hauteur et même bien au dessus. Cela ne veut pas dire que tout a été incroyable mais que les plans foireux ont toujours eu une tête de plans foireux. Qui peut réellement s’indigner de voir que Metal Gear Survive, Fallout 76 ou Overkill’s The Walking Dead n’ont pas cartonné ?
Il y a bien Kingdom Come: Delivrance et Octopath Traveler que je n’ai pas autant apprécié autant que je l’aurais voulu. Cependant cela tient plus de choix qui ne me parlent pas que de réels problèmes. Enfin si on oublie le lancement catastrophique de Kingdom Come bien entendu.
Mais puisqu’il faut bien désigner quelqu’un, ça sera le pauvre Dynasty Warriors 9. Je plains Koei Tecmo et Omega Force parce qu’il était évident qu’ils étaient pris au piège. Bien évidemment, il fallait bousculer un peu la formule et ils ont enfin eu le courage de le faire. Malheureusement, l’expérience a donné un résultat très étrange. Du niveau de la réponse à une interro surprise d’un étudiant qui ne suivrait pas vraiment les cours. Pourtant, l’idée d’un Muso en monde ouvert n’est absolument pas à jeter et j’attends avec impatience leur prochain essai.
2018 l’année de ?
On prend les mêmes…
La tendance du jeu vidéo en 2018, c’est de ne pas avoir de nouvelle tendance. Tout semble être la suite logique de 2017. Fortnite a dominé l’année, il n’a fait qu’amplifier le phénomène Battle Royale initié par PUBG. Red Dead Redemption 2 cartonne. Ce n’est pas comme si Rockstar avait quitté les meilleures ventes depuis la sortie de GTA V. La réalité virtuelle ne s’impose toujours pas mais avec des jeux comme Beat Saber, Moss, Astro Bot ou Tetris Effect, elle prouve une fois de plus son potentiel. On continue de préparer l’avenir avec le jeu via le cloud mais les infrastructures ne sont toujours pas prêtes.
Après un 2017 incroyable, on pouvait croire à une baisse de qualité. Pareil pour les jeux vidéo japonais qui avaient donné une impression de renaissance l’an dernier. Devant Dragon Ball FighterZ, Monster Hunter World, Dragon Quest XI, Octopath Traveler, SoulCalibur VI ou Smash Ultimate, difficile d’affirmer que ce n’était pas une grande année. Pareil pour l’Occident avec God of War, Red Dead Redemption 2, Spider-Man ou Assassin’s Creed Odyssey. L’indé n’est pas à sous-estimer non plus avec notamment Celeste, Into the Breach ou The Messenger.
Et on recommence ?
Concernant le marché lui-même, la Chine continue de s’imposer comme le territoire le plus important. En octobre, l’institut Newzoo estimait que le jeu vidéo représentait en 2018 un marché de près de 135 milliards de dollars dont 34,4 juste pour la Chine. Conséquence logique de cette montée en puissance, les éditeurs veulent occuper la plateforme majeure de ce territoire : le mobile. Selon la même étude, 47 % de cet argent vient du mobile, 25 % du PC et 28 % des consoles. La remontée des consoles qui semble d’ailleurs être la seule surprise de l’année si on omet le fait qu’il s’agisse surtout de la confirmation du succès de la Switch et du beau maintien de la PlayStation 4.
En réalité ce qui caractérise réellement 2018, c’est l’attente. Sony et Microsoft ont chacun commencé à évoquer leurs prochaines consoles. Les éditeurs ont commencé à annoncer des jeux pour la prochaine génération. Ainsi, c’est pour bientôt. La question est désormais de savoir si la transition se fera en douceur avec des sorties régulières. Ou s’il y aura une coupure comme le désert qui a séparé la Wii U de la Switch. Après un premier trimestre 2019 qui s’annonce énorme, on a un peu de mal à voir ce qui va nous occuper le reste de l’année, surtout avec PlayStation qui saute l’E3.
La bataille Steam–Epic Store (+Discord qui tente toujours) risque d’être l’autre grand sujet de 2019 après un départ surprise à la toute fin 2018.
En attendant Godot :
Pour mon jeu de 2019, j’espérais beaucoup des Game Awards. Un Borderlands 3, un jeu Rocksteady ou un Avengers de dernière minute. Rien de tout cela. Un minimum d’honnêteté me pousse à avouer que le Season Pass de Smash Ultimate est ce que je suivrai avec le plus d’attention. Même si les 4 autres combattants auront bien du mal à me hyper autant que mon chouchou Joker de Persona 5.
Il y a donc les jeux que je viens de citer mais ils risquent de ne pas sortir en 2019. Même problème pour Ghost of Tsushima que j’attends pour la team derrière Infamous et mon faible pour les katanas. Avec la prochaine génération, 2019 risque d’être l’année du suspense et nous sommes là pour du concret.
Le jeu que j’attends le plus dans les mois à venir est le prochain Pokémon. J’avais totalement abandonné la série mais la nostalgie de X et Y puis le fun des versions Alola ont réussi à me faire revenir. Un intérêt assez renouvelé pour que l’avenir prenne le pas sur les souvenirs. J’attends donc une vraie révolution de la série, celle que l’on attend depuis toujours avec la fameuse version console de salon qui n’arrivait jamais vraiment.
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