On a joué à Stalker 2 Heart of Chornobyl et il nous a bien fait sursauter
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Rédigé par CrazyBananax
Après de multiples reports, Stalker 2 Heart of Chornobyl semble enfin être proche d’une sortie, prévue maintenant pour le 20 novembre prochain. Au cours de la Gamescom 2024, nous avons eu la chance de pouvoir l’essayer pendant une bonne demi-heure, assez pour sursauter plusieurs fois de peur.
Une session de jeu intense entre plaisir et angoisse
La démo que nous avons eue sous la main se déroule au début du jeu. Notre héros doit se rendre dans la Zone pour y installer un scanner d’anomalie. Que pourrait-il se passer dans une zone dévastée, irradiée et où des phénomènes paranormaux sont légion et plus particulièrement la nuit ?
Équipés d’un pistolet, de quelques balles et d’un couteau, nous voilà engouffrés dans les ruines obscures d’un bâtiment avec pour seul réconfort notre lampe torche. Tout de suite, la magie de Stalker opère et l’on se sent oppressé et en danger constant. C’est pourtant une fois à l’extérieur que le jeu s’est bien moqué de nous et qu’une créature a surgi des herbes pour nous sauter dessus. Premier jumpscare efficace, face à cette grande étendue de terres désolées, nous étions loin d’être prêts à une rencontre de ce type.
Le reste de notre mission s’est donc déroulé avec une angoisse bien plus présente et justifiée, à plusieurs moments, par des affrontements contre des créatures invisibles, des soldats et des objets projetés par une force mystérieuse. Terminer la mission ne s’est d’ailleurs pas fait sans mal et nous avons trépassé plusieurs fois. Il faut dire que le monde de Stalker est brutal, les créatures sont redoutables et infligent de lourds dégâts tout en se montrant farouchement résistantes. Pour couronner le tout, les munitions sont précieuses car peu nombreuses. Il faut donc utiliser judicieusement ses armes, d’autant qu’il peut être compliqué de se montrer précis. La fuite est parfois la meilleure solution.
Si les créatures et soldats représentent une menace, l’environnement n’est pas en reste. Nous avons ainsi été surpris par des radiations sans voir que ces dernières rongeaient petit à petit notre santé. De même après avoir subi un coup, il est possible de continuer à se vider de son sang si l’on n’est pas suffisamment attentif à sa jauge de santé et que l’on tarde trop à utiliser un bandage. Enfin, nous avons subi plusieurs dégâts élémentaires face à des anomalies provoquées par le scanner, comme de la foudre et des flammes, pour lesquelles nous avions mal jugé nos distances de sécurité. On vous le dit, le danger est partout.
Visuellement, le titre est une réussite, les environnements sont détaillés et dégagent une impression de “saleté” qui met mal à l’aise et participe au sentiment d’angoisse présent. Pour peu que l’on joue au casque comme c’était notre cas, les bruits ambiants comme le bruissement des feuilles, les cris des animaux ou créatures au loin, ou même le bruit du verre qui craque sous nos pas renforcent encore plus le sentiment d’être épié et en danger constant.
Stalker 2 n’est clairement pas un jeu à mettre entre toutes les mains, impitoyable et angoissant, il a pour autant su nous donner envie d’en voir plus et d’explorer plus profondément la Zone. On ne peut évidemment pas se prononcer sur la qualité du scénario du peu que nous avons vu. Il reste que la mise en scène présente sur la fin de la démo nous a laissé sur notre faim avec l’envie de savoir ce qu’il se passe ensuite.
Nous sommes également curieux de voir si le titre s’en sort aussi bien en plein jour, là où la visibilité est meilleure, sur sa qualité visuelle (qui on le sait est plus facile à maquiller dans des environnements plus sombres) et sur le fait de parvenir à susciter la peur chez le joueur à ce moment aussi. Cette démo étant assez linéaire, nous avons également hâte de voir plus en profondeur l’exploration de notre terrain de jeu et les façon d’y survivre.
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Date de sortie : 20/11/2024