On a joué à The Legend of Zelda: Echoes of Wisdom et nous avons été conquis malgré une ombre au tableau
Publié le :
Pas de commentaire
Rédigé par Quentin
Nintendo a su créer la surprise avec The Legend of Zelda: Echoes of Wisdom. Non seulement ce nouvel opus marque un tournant en mettant pour la première fois la princesse Zelda au cœur de l’action en tant que protagoniste jouable (désolé, Wand of Gamelon ne compte pas), mais il ambitionne également de nous offrir une liberté rappelant celle de The Legend of Zelda: Breath of the Wild. Cette fois-ci, cependant, l’aventure se déroule dans un univers en vue du dessus. Nous avons eu la chance de tester ce nouveau Zelda pendant un peu plus d’une heure lors d’un événement organisé par Nintendo, et voici nos premières impressions.
Zelda prend les choses en main
D’étranges failles ont fait leur apparition à travers Hyrule, provoquant la disparition de nombreux habitants, y compris un épéiste en vert bien connu. Face à cette menace, c’est désormais à la princesse Zelda de prendre les rênes et de sauver son royaume. Accompagnée par une mystérieuse fée nommée Tri, Zelda se lance dans une grande aventure, armée de sa sagesse et d’un sceptre offert par son nouvel allié. Notre session a débuté dans les prisons situées dans les sous-sols du château d’Hyrule, un cadre parfait pour que la princesse se familiarise avec la mécanique des échos, un système ingénieux permettant de copier les objets environnants, à commencer par des éléments banals comme une table, une caisse ou un vase.
La prise en main de cette nouvelle mécanique est d’une grande simplicité : une touche pour faire apparaître un objet, une autre pour le faire disparaître, et une pression prolongée pour éliminer tous les échos en une seule fois. L’interface, très intuitive, rappelle celle de Breath of the Wild, avec un menu déroulant pour sélectionner les échos dans l’inventaire. Comme à son habitude, Nintendo excelle dans l’art de nous introduire les bases de son gameplay de manière progressive et pédagogique, offrant un juste équilibre entre guidance et liberté d’approche.
Au fil de l’aventure, nous découvrons la possibilité de transformer les monstres en échos afin de les invoquer pour qu’ils combattent d’autres créatures, tout en collectant davantage d’objets. Ces deux éléments de gameplay ouvrent la voie à des combinaisons stratégiques intéressantes. Par exemple, il est possible de placer un morceau de viande pour attirer des gobelins, les amenant ainsi à baisser leur garde et facilitant leur élimination. Toutefois, une fois dehors, les failles ne vous laissent pas aller où bon vous semble. On espère ainsi que ce côté dirigiste s’estompe rapidement pour laisser pleine place à la créativité.
Le jeu ne vous permet pas non plus de recourir à des méthodes trop faciles, comme l’invocation simultanée de plusieurs monstres pour remporter une victoire sans effort. Il vous faudra faire preuve d’ingéniosité pour triompher des ennemis les plus coriaces. Même après cette session, naturellement très encadrée, on a commencé à gratter la surface du potentiel créatif de ce nouveau Zelda qui promet d’offrir un vaste éventail de combinaisons. Il parvient à éveiller en nous cette envie de tenter des approches originales, plutôt que de simplement répéter des stratégies éprouvées. Cette diversité d’options est également enrichie par la grande variété de monstres et d’objets à collecter : en un peu plus d’une heure de jeu, nous en avions déjà amassés plus d’une vingtaine.
Un inventaire qui sera difficile à gérer
Cela nous amène à notre principale inquiétude concernant The Legend of Zelda: Echoes of Wisdom : la gestion de l’inventaire. À l’image de Breath of the Wild et Tears of the Kingdom, le jeu propose un défilement horizontal pour sélectionner rapidement l’objet ou le monstre désiré. Cependant, même si l’action se met en pause pendant cette sélection, la navigation reste laborieuse. Et cela, malgré le fait que nous n’en étions qu’aux prémices de ce que le jeu peut potentiellement offrir. Bien qu’il soit possible de trier son inventaire par fréquence d’utilisation, ordre d’acquisition ou coût, ces options ne suffisent pas à rendre la gestion plus fluide.
On espère que le jeu permettra d’appliquer des filtres plus avancés, offrant la possibilité de trier et de visualiser l’inventaire de manière plus efficace, notamment en séparant déjà les monstres et les objets. le jeu nous introduit à une nouvelle mécanique fascinante : la synchronisation. Cette fonctionnalité permet de déplacer des objets en même temps que vous, ainsi que d’utiliser la synchronisation inversée pour calquer vos mouvements sur ceux d’objets ou de créatures. Par exemple, grâce à cette mécanique, vous pouvez grimper aux murs en invoquant une araignée. La synchronisation est également exploitée de manière astucieuse dans les puzzles et les combats contre les boss, comme en témoigne ce premier donjon que nous avons complété.
Comme le dernier trailer l’a montré, Nintendo n’hésite pas à dévoiler certains événements marquants du jeu. L’un des plus notables est la révélation que l’un des premiers boss que l’on affronte n’est autre qu’une version maléfique de Link. Une fois ce redoutable adversaire vaincu, un nouveau pouvoir est débloqué : le mode épéiste. Ce mode vous permet, pendant un court laps de temps, de manier l’épée de Link et de passer à l’action de manière plus directe. Pas une seule fois nous ne nous sommes ennuyés durant ces premiers instants passés sur The Legend of Zelda: Echoes of Wisdom, qui répond à toutes les attentes d’un jeu Zelda avec de l’exploration, des donjons, des boss et des énigmes bien ficelés.
Le titre se révèle par ailleurs très agréable en mode portable et ne souffre d’aucun souci visuel ou technique. On retrouve avec plaisir la direction artistique de Link’s Awakening avec son esthétique qui donne l’impression d’évoluer dans un univers de jouets. Même si tous les fans ne seront pas d’accord (les débats autour de Wind Waker sont encore dans les mémoires), ce style visuel se marie parfaitement avec la direction créative des échos, que l’on peut voir comme des accessoires disposés dans une grande aire de jeu. Nous avons aussi été conquis par l’ambiance sonore et les personnages hauts en couleur (Impa en première ligne) qui apportent la petite touche d’humour qu’il faut.
Nous étions déjà enthousiasmés par ce que Nintendo nous avait montré depuis l’annonce de The Legend of Zelda: Echoes of Wisdom, et cette excitation s’est encore intensifiée après avoir enfin pu y jouer. Une fois la Switch en main, il est devenu difficile de lâcher ce nouveau Zelda. Malgré une inquiétude persistante concernant la gestion de l’inventaire, le jeu nous a captivés grâce à ses mécaniques créatives, notamment celles apportées par les échos. Tout porte à croire qu’il sera l’un des grands jeux de 2024.
Cet article peut contenir des liens affiliés
Date de sortie : 26/09/2024