On a rejoué à Fragpunk pour sa beta privée, un sérieux concurrent pour Valorant ?
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Rédigé par CrazyBananax
Nous avions eu l’occasion d’approcher Fragpunk le temps de quelques parties lors de la Gamescom 2024. Il nous avait laissé une bonne impression, notamment sur son concept original de modificateur de partie. En revanche, nous avions trouvé les sensations de tirs assez molles, point sur lequel nous étions donc assez curieux de voir l’évolution. Nous avons pu tester le titre plus en profondeur à l’occasion de sa beta privée et voici nos impressions.
Sommaire
ToggleUn modèle économique plutôt classique
Avant d’aborder le gameplay du titre, attardons-nous un instant sur le modèle économique choisi pour FragPunk. Prévu pour être un Free-To-Play, FragPunk ne fait pas dans l’originalité et propose à la fois une boutique de cosmétique et un battle pass. Pour les accompagner, différentes monnaies sont présentes, certaines obtenues en jeu en récompense de défis ou lors d’événements et d’autres « Premium » s’obtenant en mettant la main au portefeuille.
Évidemment, les meilleurs cosmétiques ne s’obtiennent que via ces monnaies « Premium ». Il faudra par exemple se contenter de simple changement de couleur ou de rares accessoires de tête avec les monnaies gratuites.
Du côté du battle pass, il suit les mêmes règles que le reste de l’industrie, à savoir des paliers gratuits et des paliers « Premium » réservés à ceux ayant là aussi mis la main au portefeuille. Et vous l’aurez compris, les meilleures récompenses ne se cacheront pas sur les paliers gratuits.
Pour autant, tous ces éléments ne restent que cosmétiques, les héros – baptisés ici « Lanciers » – sont à déverrouiller via une monnaie gagnée en jeu uniquement. Aucun élément payant dans le jeu ne peut procurer d’avantage sur les autres joueurs.
Payant ou gratuit, le contenu cosmétique de FragPunk est plutôt généreux. Des apparences pour les Lanciers, des bannières pour son profil, des autocollants à appliquer sur ses armes ou des visuels différents pour ces dernières, les joueurs seront servis.
Le titre semble également vouloir proposer des événements (gratuits pour tous) pour obtenir des récompenses cosmétiques. Il faudra cependant voir leur fréquence sur la durée.
Un gameplay solide qui n’a pas à rougir de la concurrence
Comme rappelé en introduction, nous n’avions pas trouvé le ressenti des armes très convainquant lors de notre session à la Gamescom. Est-ce parce que le jeu s’est amélioré depuis ou qu’il fallait tester le titre plus longtemps pour vraiment se l’approprier ? Le fait est que nous avons cette fois été plutôt satisfaits des sensations de jeu manette en main.
Le titre se rapproche des mastodontes que sont Counter Strike et Valorant dans le gameplay. En 5vs5, une équipe doit poser un dispositif sur le site A ou B tandis que l’autre équipe doit défendre ces mêmes points. Les joueurs ne disposent que d’une vie par manche, ce qui oblige les déplacements à être plus stratégique qu’une partie de Match à Mort dans un Call of Duty par exemple. De même, la visée se veut exigeante bien que plus permissive que les deux mastodontes cités en premier.
Les cartes que nous avons pu découvrir dans cette beta nous ont plutôt bien plu. Elles possèdent plusieurs chemins pour se rendre sur les deux points, permettant différentes stratégies pour prendre son adversaire par surprise par exemple.
Du côté de l’armement, actuellement on dispose de deux armes principales par catégorie (fusil à pompe, mitraillette, fusil d’assaut, carabine, etc.) et de plusieurs armes secondaires. À chaque début de manche, on doit sélectionner le Lancier que l’on souhaite incarner et son équipement. Petite nuance, si lors de la manche précédente vous avez péri, vous ne pourrez plus utiliser l’arme choisie lors de cette manche pour le reste de la partie, sauf si un autre joueur vous donne la sienne.
Concernant le choix du lancier, cela a son importance puisque comme dans Valorant, chaque personnage dispose de capacités qui lui sont propres. Certains sont plutôt axés soin de l’équipe, d’autre permettent de contrôler facilement la carte en y disposant des murs ou des pièges quand d’autres encore ont des rôles plus offensifs. De ce que nous avons pu constater, en plus de designs réussis (contrairement à un certain jeu récemment disparu), aucun ne se ressemble dans sa façon de jouer tout en restant assez équilibrés en jeu. Notez également qu’il n’est pas possible d’avoir deux fois le même Lancier dans la même équipe.
Un concept original et qui fonctionne à merveille
Si le gameplay fonctionne bien, il était tout de même nécessaire que FragPunk ait quelque chose à lui afin d’avoir la possibilité d’exister sur un marché bien compliqué. Pour le coup, on doit avouer avoir beaucoup aimé le concept du titre.
Au début de chaque manche, l’équipe investit des cristaux (un cristal par joueur au début de la partie puis obtenu proportionnellement aux performances à chaque manche) sur des cartes permettant de modifier le cours de la manche suivante.
Les effets sont nombreux et peuvent aussi bien avantager l’équipe que poser des soucis à l’adversaire. Pêle-mêle on peut citer une carte octroyant une tortue dans le dos qui protège des dégâts, des grosses têtes pour l’adversaire favorisant ainsi les headshots, plus de vie pour la manche à venir, un point à attaquer en moins ou au contraire en plus, plus de dégâts avec un certain type d’arme, de la neige sur le terrain pour pouvoir glisser et encore bien d’autres options. Ces modificateurs peuvent parfois retourner l’issue d’une partie, surtout si l’équipe à pris le soin d’économiser ses cristaux pour tout dépenser sur une manche dans des cartes plus puissantes.
Les cartes proposées en début de manche étant aléatoires, une partie de hasard réside tout de même dans les affrontements. Pas d’inquiétude pour ceux qui ne souhaiteraient pas en faire les frais, il reste possible de faire des parties sans cette mécanique de jeu dans des modes séparés.
C’est sur un sentiment encore meilleur que lors de la Gamescom que nous sortons de cette beta fermée. FragPunk a le potentiel pour s’inscrire comme un véritable concurrent à Valorant sur console en particulier (sur PC il faut également composer avec l’ogre Counter Strike). Son gameplay est exigeant, mais plus permissif que le titre de Riot Games permettant à des joueurs habitués à des jeux plus arcades tels que Call of Duty de pouvoir y trouver du plaisir aussi. Son concept original de modificateurs impactant chaque manche fonctionne bien et promet des parties bien différentes. Le choix des armes et des Lanciers est également plaisant, avec une belle variété qui permettra à chacun de trouver son bonheur. Le modèle économique reste classique pour l’industrie, mais il faudra que le studio veille à alimenter régulièrement son jeu avec des événements, des Lanciers, des cartes et des armes pour maintenir l’intérêt des joueurs face à la concurrence.
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Date de sortie : N/C