Phil Spencer dit ne plus vouloir essayer de forcer le public à aller chez Xbox plutôt qu’ailleurs
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Rédigé par Jordan
Depuis que Xbox a entamé un sacré virage dans le monde de la multiplateforme, Phil Spencer se montre très loquace et va justifier ce choix autant qu’il le peut chez différents médias. « P3 » était justement chez XboxEra pour aborder à nouveau le sujet, répétant le message d’ouverture de sa marque en martelant l’envie de laisser le public jouer là où il le souhaite.
![](https://static.actugaming.net/media/2024/08/phil-spencer-gamescom-2024-889x500.jpg)
Plus besoin de cacher la concurrence
Lors de cette interview, Spencer a voulu insister sur le fait que Microsoft ne cachera plus forcément les mentions de « PS5 » ou de « Switch » dans les trailers de jeux Xbox si ces derniers sont destinés à arriver sur ces plateformes.
Une transparence qui va dans le sens de la stratégie d’ouverture, en reconnaissant qu’après tout, les ventes d’un jeu Xbox sur d’autres plateformes restent rentables. Et c’est bien pour cela qu’il ne veut plus s’efforcer à obliger les consommateurs à choisir Xbox plutôt qu’autre chose :
« Il y a des gens qui ont leurs bibliothèques sur PlayStation ou Nintendo, qui préfèrent la manette, qui aiment simplement les jeux qui y sont – et je ne veux pas regarder cela et dire « eh bien, il n’y a aucune chance que nous puissions y développer une activité, ou d’y trouver des fans de nos licences ». Je n’essaie plus de tous les amener sur Xbox. Nous étions tous tellement investis dans l’endroit où se trouvent nos jeux, permettons simplement à plus de gens d’y jouer. Et oui, les 70 % que nous gagnons sur les jeux via d’autres plateformes nous aident à construire de superbes portfolios, comme nous l’avons montré lors du Developer Direct, et j’espère que cela continuera à se voir tout au long du reste de l’année. »
Des mots assez forts (du moins plus directs) qui ne font que refléter ce qu’il se passe depuis quelques mois chez Xbox, même si ce dernier ne veut toujours pas abandonner le hardware. Du moins, pas aujourd’hui.
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