PlayStation : Un mail de Jim Ryan sur la question du droit à l’avortement crée la polémique au sein des employés
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Rédigé par Jordan

Jim Ryan est loin de faire l’unanimité au sein de la communauté PlayStation, et ce n’est pas cette histoire qui va redorer son blason. Bloomberg a pu mettre la main sur un mail de Jim Ryan envoyé en interne à ses équipes, où le CEO s’exprime sur la question de l’arrêt Roe v. Wade, qui secoue actuellement les Etats-Unis. Cet arrêt est au cours de nombreuses discussions dans le pays, étant donné que la Cour suprême des Etats-Unis pourrait adopter une décision qui le remettrait en cause, et donnerait alors le choix aux Etats fédérés de légiférer eux-mêmes sur le droit à l’avortement. Alors que tout cela fait polémique dans le pays, Jim Ryan s’est fendu d’un mail des plus maladroits.
Une absence de position qui agace
Dans ce mail adressé à ses employés, Jim Ryan aborde alors l’affaire, et a demandé à son staff de « respecter les différences d’opinions de chacun » :
« Nous nous devons les uns aux autres et aux millions d’utilisateurs de PlayStation de respecter les différences d’opinion entre chacun dans nos communautés internes et externes. Le respect ne veut pas dire l’accord. Mais c’est fondamental pour qui nous sommes en tant qu’entreprise et en tant que marque mondiale appréciée. »
Une déclaration étonnante sachant que Bungie, désormais sous l’égide de PlayStation, a pris position sans attendre sur cette histoire, en condamnant le possible retour en arrière qu’est en train d’effectuer le pays sur la question de l’avortement.
Standing up for reproductive choice and liberty is not a difficult decision to make, and Bungie remains dedicated to upholding these values.https://t.co/zCjZZC2NkH pic.twitter.com/c0t4s4Xp1D
— Bungie (@Bungie) May 4, 2022
Selon Bloomberg, ce mail est resté en travers de la gorge de nombreux employés de PlayStation, qui déplore aussi le ton du mail, sachant que Jim Ryan aurait ensuite fait suivre ce message par cinq paragraphes où il évoque l’anniversaire de ses deux chats et son envie d’avoir un chien. Et non, ce n’est pas une plaisanterie (elle serait de bien mauvais goût).
Une communication assez lunaire, qui ne devrait pas vraiment améliorer l’image de Jim Ryan, déjà bien décriée.
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