PlayStation : Un sénateur américain demande à examiner les deals d’exclusivités de Sony avec les éditeurs tiers
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Rédigé par Jordan
L’affaire Activision-Blizzard a pris de l’ampleur aux Etats-Unis ces derniers temps. Tandis que la FTC s’oppose au rachat de l’éditeur par Microsoft, des membres du Congrès s’interrogent de leur côté sur la stratégie de Sony et ses pratiques décrites comme étant anti-compétitives sur le territoire japonais, l’entreprise s’étant faite remarquer après avoir montré une farouche opposition à la fusion entre son rival et Activision-Blizzard. Le constructeur doit également faire face à une demande inattendue de la part du sénateur du Dakota du Nord, qui souhaite que Sony révèle quelques secrets concernant ses exclusivités avec des partenaires tiers.
Sony intéresse de plus en plus les politiques américains
Le site Axios nous révèle que le sénateur républicain Kevin Cramer a envoyé une lettre à Kenichiro Yoshida, PDG de Sony, qui lui demande de fournir des copies de tous les contrats d’exclusivités négociées par Sony avec un éditeur ou un studio tiers, tout comme il souhaite voir les contrats qui empêchent certains éditeurs de sortir leurs jeux sur le Xbox Game Pass et d’autres services d’abonnements concurrents. Il s’intéresse aussi aux documents internes présentant la stratégie de Sony, notamment durant la période où l’entreprise a fait l’acquisition de Bungie.
Cela a bien évidemment pour but de contrer les arguments de Sony dans son opposition au rachat d’Activision-Blizzard par Microsoft, puisque le sénateur va surtout chercher à défendre la position de Microsoft dans ce dossier. Un sénateur américain, républicain de surcroit, qui défend une entreprise américaine aussi massive n’a rien d’étonnant, surtout quand Microsoft a admis avoir parlé de la situation avec des membres du Congrès. Kevin Cramer justifie d’ailleurs ce soudain intérêt pour le secteur du jeu vidéo en déclarant qu’il représente un marché de plus de 20 millions de dollars dans son Etat, avec 221 emplois à l’heure actuelle et une estimation à 6 320 emplois d’ici dix ans, selon lui.
Difficile d’imaginer cette demande aboutir puisque pour l’instant, Sony n’a aucune raison de fournir de tels documents, mais cela montre que le rachat d’Activision-Blizzard a parfois des conséquences assez inattendues.
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