Pourquoi on aimerait un retour de Prince of Persia (3D) ?

Jordan Mechner, cinéma, Ubisoft, parkour, Les Mille et Une Nuits… Avant que l’été ne s’achève, que le Soleil raréfie ses rayons, profitons de la chaleur du Moyen-Orient pour parler d’un prince, du sable chaud et de temporalité. Si la trilogie rattachée à la PS2 sera ici abordée, Prince of Persia : Les Sables du Temps (2003) concentrera majoritairement l’attention. Il sera surtout question de raviver des souvenirs, d’extirper le prince de l’oubli, autant que de partager un amour pour le jeu réalisé par Patrice Désilets, que l’on retrouvera à l’initiative d’Assassin’s Creed, Jordan Mechner et tout le staff.

Parce que bien avant d’inspirer la franchise d’assassins à capuche et de bloquer Ubisoft dans les limbes de la créativité, comme de l’ambition, il fût une époque propice aux prises de risques. Des plongeons dans l’inconnu, réfléchis, animés par une passion. Pour sûr, par l’envie de bien faire, sans penser en priorité à la rentabilité. Prince of Persia fait partie de ces œuvres importantes. C’était le cas lors de sa parution en 2D, et PoP : Les Sables du Temps réitèrera en laissant à son tour une empreinte dans l’industrie. Profitons que l’éditeur soit, semble-t-il, piégé dans les sables mouvants avec le projet discutable de remake, pour retourner dans le passé lorsque le prince nous contait son récit.

Prince of Persia : Sands of Time Title