Aperçu Daemon X Machina – Un jeu de mechas avec un gros potentiel
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Rédigé par Quentin
Kenichiro Tsukuda (Armored Core) et le mech designer Shoji Kawamori (les différents Macross, Vision D’escaflown, Sosei no Aquarion et même Ulysse 31), deux noms qui inspirent le respect, et qui de surcroît en dit déjà long sur Daemon X Machina. L’exclusivité Nintendo Switch peut donc sans aucun doute possible être considérée comme un successeur spirituel à la série des Armored Core. Toutefois, saura-t-il convaincre également les curieux qui ne connaissent pas encore les joies du pilotage de mechas ? Nous vous donnons un premier indice sur la qualité du soft avec cet aperçu réalisé après s’être essayé aux premières heures de l’aventure.
Condition de l’aperçu : Nous avons joué pendant près de 5 heures en partant d’une nouvelle partie, principalement en mode dock mais aussi en faisant quelques missions avec le mode portable pour comparer les performances.
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Daemon X Machina nous plonge dans un univers très similaire à ce que l’on voit dans bon nombre d’anime japonais mettant en scène des mechas (Evangelion, Gundam, Eureka Seven…), autrement dit un monde plus ou moins en proie au chaos avec une très forte militarisation. C’est exactement l’ambiance que nous propose le studio Marvelous, et ce pour notre plus grand plaisir. Pour résumer rapidement, nous sommes placés dans un contexte où la lune s’est écrasée sur la Terre. Peu de temps après cette catastrophe, l’humanité charge les IA de tout reconstruire, malheureusement ces dernières se retournent contre leurs maîtres et menacent désormais la paix.
Plus qu’une simple guerre entre l’homme et la machine, c’est une concurrence entre plusieurs consortiums qui s’opèrent au milieu de ce conflit. La trame possède ainsi une certaine dimension politique, un autre trait que l’on retrouve beaucoup dans les noms cités précédemment. Ces organisations luttent pour le contrôle de nombreux territoires, pour y parvenir ils font appel à des mercenaires, appelés « Reclaimers », qu’ils payent grassement.
Nous incarnons d’ailleurs l’un d’eux après être passé par une création de personnage assez complète (visage, cheveux, yeux, combinaison…), mais qui ne va pas non plus dans les moindres détails. Il vous incombe ensuite d’accepter les différentes missions proposés par ces consortiums pour faire carrière et découvrir ce qui se cache derrière les « Immortals », ces fameuses IA maléfiques. Ces aventures vous donneront l’occasion de faire équipe avec une ribambelle de pilotes et d’en apprendre plus sur eux. Toutefois, ils seront parfois vos ennemis le temps d’une mission si jamais vos objectifs divergent. Il faudra ainsi s’attendre à une sorte de routine et une répétition des objectifs de mission.
Robot géant sur mesure
L’attrait principal de Daemon X Machina est bien évidemment les possibilités qu’il offre en matière de personnalisation. Vous pouvez ainsi façonner votre mecha à votre guise, que ce soit au niveau de l’esthétique ou au niveau du gameplay. Il est ainsi largement possible de réaliser des similis de robots de vos séries préférées assez facilement. Tout y est : les jambes, les bras, le torse, la tête, le processeur, et les armes. Le nombre de configurations possibles est énorme ce qui laisse le choix entre pas mal de styles de jeu ou bien d’aborder une mission le plus efficacement possible.
Les statistiques en pagaille ont de quoi donner le tournis, en outre sachez que votre avatar pourra lui-aussi bénéficier d’améliorations qui seront d’ailleurs visibles sur son corps. Ces premières heures de jeu sont très enthousiasmantes quand on voit tout ce que le jeu nous promet, par contre on se rend aussi compte que les débuts sont assez poussifs. Rassembler de l’argent et des éléments pour améliorer votre robot ne sera pas une mince à faire.
On a ainsi tendance à penser que Daemon X Machina mise surtout sur mid-game/end-game pour nous en mettre plein la vue. Autre point qui nous conforte dans cette analyse, le ressenti des premières armes que l’on manipule qui n’est pas très fameux, mais dès que l’on commence à monter en gamme (notamment avec le bazooka ou le sniper), on sent déjà que ça va beaucoup mieux. Le gameplay est assez nerveux, notamment grâce aux déplacements qui offrent de très bonnes sensations de pilotages.
Sur la télé ou en mode portable ?
Pour ce qui est de la bande son, mis à part le thème qui tourne dans la base qui devient vite répétitive, nous avons droit à des morceaux rock assez pêchus. On regrettera seulement quelques manques au niveau du sound-design en ce qui concerne les explosions et le bruit des armes qui sont, pour l’instant, assez en retrait. Les doublages anglais, et surtout japonais en rajoutent une couche pour ce qui est de nous plonger dans l’ambiance des anime japonais avec de nombreuses conversations entre pilotes durant les briefings et les batailles.
Malheureusement, le titre nous fait une « GTA », comme on dit dans le milieu, puisqu’il est presque impossible de lire les textes en plein action. Parlons maintenant des performances, une chose qui a fait débat quand la démo est sortie l’année dernière. Daemon X Machina tourne bien mieux aujourd’hui même si le clipping et l’aliasing se voient particulièrement sur certains plans. Pour limiter la casse, on conseille donc de jouer exclusivement sur votre télévision même si le mode nomade reste correct pour quelques missions par-ci par-là.
On précise que nous n’avons constaté aucun problème de fluidité pour ce qui est des deux modes. Daemon X Machina peut néanmoins compter sur sa très belle direction artistique pour combler les faiblesses techniques. Etant souvent habituer à quelque chose de terne dans ce genre de jeu, on est particulièrement ébloui par le ton des couleurs et leur vivacité. On sent aussi le soin apporté sur les détails concernant les éléments des méchas ainsi que des armes.
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Date de sortie : 13/09/2019