Aperçu : Insurgency Sandstorm – Une simulation de guerre avec quelques défauts
Publié le :
2 commentaires
Rédigé par Dubz
La licence tout droit tirée d’un mod de Half-Life 2, devient désormais un titre à part entière. Une véritable simulation de guerre, permettant de catapulter le joueur en plein milieu d’un champ de bataille. Développé aujourd’hui sur le moteur graphique Unreal Engine 4, le titre continue son petit bonhomme de chemin avec un gameplay bien plus soigné que le premier épisode.
Malgré l’annulation du mode campagne, Insurgency Sandstorm verra le jour sur console de salon courant 2019. C’est à l’occasion de la phase de test via cette seconde bêta, que nous vous proposons un premier avis avant la sortie de l’édition finale.
Sommaire
ToggleLa guerre, la vraie…
Nous sommes loin des classiques jeux de guerre que vous connaissez tous comme Call of Duty ou même Battlefield. Insurgency est une licence qui a pour but de porter le joueur avec le plus de réalisme, en plein cœur du champ de bataille. Dans une guerre moderne, vous aurez la réelle impression que chaque obstacle pourrait vous être fatale. La moindre balle pourrait vous tuer sans même que vous ayez le temps de sourciller. Ici, la coopération l’emportera toujours sur l’individualité. La plupart des mécaniques de jeu ont été créées pour obliger les joueurs à coopérer, il faudra donc vous serrer les coudes afin de venir à bout de vos ennemis. La moindre balle bien placée peut vous être fatale, cependant, le titre propose tout de même un gameplay dynamique. Le nouvel épisode de la série semble vouloir proposer une expérience originale avec nervosité et réalisme.
Les balles fusent autour, on entend des sifflements dans tous les sens, laissant place à des explosions de poussière, un régal !
Dans cette bêta, trois modes étaient accessibles, le mode coop, le versus et le compétitif. Le premier sera disponible sous les règles de chekpoint, où il vous suffira d’avancer en équipe afin de prendre le contrôle de plusieurs positions. Disponibles les unes après les autres, les objectifs seront bien évidemment défendus par des hordes d’ennemis contrôlées par une IA. Pas toujours très au point ceci dit, ces bougres seront bien plus dangereux par leur nombre plutôt que par leur façon de jouer. Il nécessite encore quelques réglages, car les déplacements sont plus que douteux : il est possible de voir un ennemi courir en marche arrière quand d’un coup, il décide de se tourner et vous mettre une seule balle entre les deux yeux. Autant dire que pour un jeu de simulation, qui se veut réaliste au possible, ça la fout mal.
Pour ce qui est du mode versus, trois modes de jeu sont disponibles dans cette version bêta. Le mode push, qui demandera aux attaquants de venir prendre plusieurs positions dans un ordre précis tandis que les défenseurs feront tout pour venir empêcher l’équipe adverse. Le second, c’est le mode firefight, celui-ci demandera aux deux équipes de capturer trois objectifs, un peu à l’image d’une domination, ou d’éliminer simplement toute l’équipe ennemie. Le dernier répondra au nom de skirmish, il faudra simplement capturer tous les objectifs présents sur la map. Chaque équipe disposera d’un camion de ravitaillement permettant d’obtenir des renforts de véhicules mais aussi des vagues de réapparition en fonction des objectifs capturés. Détruire le camion adverse permettra de prendre un net avantage sur vos adversaires. La partie compétitive ne propose quant à elle, du moins durant la bêta, seulement un mode firefight en 5 contre 5. Les équipes de développement ont souligné plusieurs fois, vouloir s’imposer dans le monde de l’eSport, il sera intéressant donc de suivre l’évolution du jeu par la suite.
De nombreuses possibilités
Un mode de customisation pour vos personnages est présent. Il possède un grand nombre d’éléments afin de pouvoir personnaliser vos combattants de chaque camp, en passant par le visage via plusieurs têtes prédéfinies, le casque, les gants ou même votre camouflage. En bref, vous aurez un grand nombre de choix pour faire de votre soldat, un personnage unique. Bien sûr, il n’est pas question ici de transformer votre soldat en licorne rose fluo puisque les éléments présents resteront dans le thème afin de garder une immersion totale en jeu. Les différentes classes auront toutes des armes différentes, permettant grandement de favoriser la coopération encore une fois.
Huit classes sont disponibles : Commander, Observer, Rifleman, Breacher, Gunner, Démolitions, Advisor et Marksman. Chacune demandera différentes armes et équipements, vous aurez un nombre de points à répartir parmi toutes ces propositions. Ces points vous permettront de prendre une arme principale mais aussi de l’équiper de lunettes, poignée ou extension de chargeur. Ce n’est pas tout, car il faudra aussi répartir ces même points sur un gilet permettant de vous prendre plus de grenades ou même votre armure par exemple. Vous l’aurez compris, de nombreuses combinaisons sont possibles et il sera important de répartir de manière intelligente vos points en fonction de vos besoins. On notera l’importance de la communication à travers la radio, car certaines classes auront une énorme importance dans la coopération. Prenons pour exemple la classe Oberver, qui aura la particularité de pouvoir marquer des zones pour un bombardement ou même appeler un hélicoptère Apache pour couvrir nos arrières. Néanmoins, il aura besoin du Commander pour obtenir le droit de passer à l’action, les deux classes devront principalement jouer ensemble pour faciliter grandement l’avancée vers la victoire.
Une immersion totale
L’HUD est très discret afin de plonger le joueur dans encore plus de réalisme. Aucune mini-map n’est présente, il sera impossible de situer vos alliés, seul un léger logo permet de les identifier. Par la même occasion, vous ne pourrez pas repérer les ennemis sur un radar ou autre artifice, ici, c’est à la guerre comme à la guerre. Il faudra tendre l’oreille pour situer d’où proviennent les tirs ou les bruits de pas. Le titre profite par ailleurs d’un sound design aux petits oignons, les bruits des armes sont réalistes et puissants. De même lorsque l’on essuie des tirs ennemis, les balles fusent autour, on entend des sifflements dans tous les sens laissant place à des explosions de poussière, un régal.
La physique des tirs est vraiment réaliste, lorsque l’on tire, on sent un recul plus ou moins précise dans l’arme et procure une bonne sensation entre les mains. Malheureusement, les nombreuses armes présentes dans le catalogue du jeu, ne proposent pas vraiment de sensation différente. Les chargeurs se videront de manière réaliste, si vous n’avez pas terminé complètement votre magasin, alors, il sera rangé et réutilisé au bout d’un moment. C’est un détail qui pourrait vraiment faire la différence en cas d’oubli. En effet, il est souvent possible en plein duel, de se retrouver en fin de chargeur après les deux premières balles tirées, la faute à un chargeur à moitié vide.
La plupart des mécaniques de jeu ont été créées pour obliger les joueurs à coopérer
Cependant, tout n’est pas parfait, le jeu semble connaître quelques ralentissements et bugs de texture. Le framerate souffre de temps à autre de manière importante et cela devrait rapidement être réglé lors de la version finale. On connait les enjeux pour le studio, qui a su faire un premier épisode avec beaucoup de qualité et surtout stable techniquement. Le level-design de certaines cartes mériteraient quelques changements, favorisant grandement le camp sur certaines parties. Pour rappel, Insurgency Sandstorm sortira le 18 septembre sur PC tandis que les joueurs console devront patienter encore un peu avant de voir arriver le titre courant 2019 sur PlayStation 4 et Xbox One.
Cet article peut contenir des liens affiliés
Date de sortie : 12/12/2018