Nos impressions sur la Nintendo Switch après deux jours de jeu
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Rédigé par Julien Blary
A quelques jours de sa sortie officielle, tous les yeux sont rivés sur la Nintendo Switch, la nouvelle console du constructeur japonais. Nous l’avons reçue à la rédaction et après y avoir passé près de deux jours à l’étudier sous toutes ses coutures, on vous propose un premier aperçu de la machine.
Cela vous permettra de connaître ainsi nos premières impressions sur la console en attendant de plus amples détails avec notre test complet de la bête. Bref, voici tout ce que l’on peut vous dire sur l’installation de la Nintendo Switch, sa prise en main, son autonomie et tout ce que l’on a déjà aperçu sur elle.
Sommaire
ToggleInstallation, qualité matériel et esthétique générale
Première étape bien sûr, déballer le packaging qui contient la Nintendo Switch. Je pense que le mieux pour vous en parler et vous montrer son contenu, c’est bien évidemment de regarder notre vidéo déballage disponible juste ci-dessus.
On y retrouve tout ce qu’il faut pour pouvoir brancher sa machine et commencer à configurer son espace utilisateur. Les branchements sont assez simples en fin de compte puisqu’il suffit de brancher un câble HDMI à votre téléviseur puis de relier l’adaptateur secteur à une prise électrique. Et c’est à peu près tout ce qu’il faut.
Premier point qui me semble important d’aborder et qui m’a particulièrement plu, c’est son esthétique générale. La Switch est classe, sobre et reste pourtant dans du classique. Le dock peut très bien se positionner juste à côté de votre téléviseur sans pour autant accaparer votre meuble TV. De plus, les câbles – assez longs pour être branchés facilement, sont positionnés à l’arrière du dock mais dans un compartiment spécifique, de manière à bien les cacher. Ils ressortent ainsi sur l’un des côtés de manière à se faufiler jusqu’à votre téléviseur.
Le modèle que l’on a eu est le modèle gris mais la Switch sortira également dans une version bleu et rouge. Les couleurs sont particulièrement attirantes et ravira les joueurs qui aimeraient un peu plus de couleurs. Si vous trouvez que cela n’a pas sa place sur le dock, vous pouvez très bien retirer les Joy-Con de couleur et ne garder que le côté terne et gris de votre machine. Précisons que le dock doit être tenu debout et il est donc impossible de le ranger coucher, l’écran de la Switch n’y est pas maintenue.
Concernant la qualité des matériaux, on notera peut-être deux faiblesses :
- Derrière l’écran de la Switch, nous avons un petit loquet qui permet de reposer la console sur une table. Ce repose-Switch, si l’on peut appeler ça comme ça, semble quelque peu fragile. L’encoche paraît facile à casser et le fait qu’elle soit seule n’arrange rien. Certes, c’est esthétiquement plus joli mais en avoir deux aurait peut-être était préférable. Ce sentiment de fragilité est d’autant plus appuyer par le fait qu’un guide, lors du lancement de la Switch, nous rappelle qu’il ne faut pas appuyer sur la tablette au risque de casser ce loquet… Mmh.
- Le dock donne une sensation cheap à la première approche. Léger, matériaux plastiques, cela donne une impression de gadget. M’enfin, rappelons que le dock ne servira principalement qu’à soutenir la Switch et n’est pas censé être brinquebalé à droite et à gauche.
Malgré tout et de manière générale, la Switch dégage une bonne aura. Les Joy-Con sont de bonne facture et l’écran a de bonnes finitions.
Lancement et premiers pas sur la Switch
Une fois lancée, la Nintendo Switch nous indique tout de suite les premières démarches à effectuer. On apprend ainsi comment clipser et déclipser les Joy-Con de l’écran et l’installation se fait rapidement. On vous demande de configurer votre connexion internet et de créer un utilisateur.
On remarquera que le tout est très intuitif et la prise en main assez immédiate. Pour ce qui est de la création d’utilisateur, vous allez pouvoir créer un badge. Celui-ci se compose d’un avatar, que vous pouvez choisir parmi soixante personnages (Zelda, Mario, Animal Crossing, Splatoon…) et différents fonds de couleur (tout autant de possibilités). Votre icône étant prête, il ne vous reste plus qu’à choisir un pseudo pour finaliser l’installation.
La mise en place se fait donc très rapidement puisque vous pouvez d’ores et déjà jouer et parcourir les différents menus. Ces derniers sont assez simples et vous pouvez donc naviguer entre la sélection de jeux, l’eShop, les nouvelles, la gestion des périphériques et bien sûr, les paramètres habituels. Nous n’avons pas eu accès à toutes les options, on vous en reparlera le 2 mars prochain lors de notre test complet de la console.
La navigation semble propre et il est temps maintenant de lancer The Legend of Zelda Breath of the Wild, seul jeu que nous avons essayé pendant plus d’une dizaine d’heures, pour vous livrer notre verdict sur la maniabilité.
Confort, maniabilité et plaisir de jeu
Nous avons ainsi pu tester et jouer pendant de longues heures avec les diverses facettes de la console, à savoir en mode manette, tablette et Joy-Con. Nous avons préféré laisser passer quelques heures de repos afin de vous livrer un avis un peu moins à chaud et plus pertinent.
Si dans l’ensemble de ces trois configurations, la prise en main est assez immédiate, on remarquera une approche parfois un peu déstabilisante pour les Joy-Con. Bien évidemment, les habitués du motion-gaming n’y prêteront pas forcément attention mais la taille de celles-ci est assez peu communes et vous aurez peut-être besoin de quelques sessions de jeu pour avoir le coup de poignet. Cependant, elles s’adaptent parfaitement dans le creux de notre main et l’on trouve rapidement notre position pour jouer.
Après plusieurs heures à leurs côtés, les Joy-Con arrivent rapidement à se faire oublier et deviennent vite un élément de votre corps. Vous jouez et vous finirez par les oublier. Bien sûr, sur un titre tel que Zelda Breath of the Wild, leur potentiel n’est clairement pas mis en valeur et l’on évitera donc de trop les caractériser. Elles s’utiliseront principalement sur des titres comme 1-2 Switch ou Arms.
Passons maintenant à la manette qui se forme grâce à un grip. Vous n’avez qu’à clipser les Joy-Con et voilà, la manette est à vous. Elle est peu large et apporte quelque chose de différent mais encore une fois, on prend vite le coup. De toute manière, vous vous en doutez, mais ma prochaine remarque est assez logique : les joueurs qui préféreront une expérience manette opteront pour la Pro Controller, non incluse dans le pack de base. Là, vous aurez clairement une meilleure expérience.
Enfin, le principal mode est bien évidemment sa fonctionnalité tablette. Prenez la Switch, rajoutez-y les Joy-Con et hop, vous avez sans doute la feature qui nous a le plus charmés. Son plus gros point fort est sans doute son ergonomie avec une prise en main immédiate et qui correspond parfaitement aux attentes que l’on pouvait avoir. De plus, la qualité de l’affichage est vraiment bonne et c’est un véritable plaisir que de jouer dans ce mode. Il n’y a plus qu’à se balader avec et c’est clairement un point fort des fonctionnalités de la Switch.
Une technique vraiment à la ramasse ?
Passons désormais à la partie technique de la machine. Avant toute chose, je vous invite à lire notre article concernant la batterie et son autonomie à cette adresse. vous en saurez ainsi davantage sur sa qualité à travers nos différents tests. Par ailleurs, la présence de la prise Jack au dessus est une excellente idée.
La Switch ne surchauffe pas malgré de longues sessions de jeu et n’a pas eu de réelles difficultés sur Zelda Breath of the Wild. Si nous vous parlerons plus en détail du résultat en jeu lors de notre preview de celui-ci, la console reste de bonne augure.
Le point qui chagrine est dans son aspect téléviseur. Pour une console de 2017, il est vrai qu’elle ne procure pas une véritable sensation de puissance et beaucoup la trouveront limite sur ce point. Même pour un titre comme Zelda, la claque n’est présente que par sa direction artistique. Mais attention, la Nintendo Switch est avant tout une console hybride.
La où elle puise principalement sa force, c’est dans son mode tablette. Mais bon Dieu, qu’il est jouissif de jouer à Zelda Breath the Wild sur petit écran et le tout, en 720p ! Si la machine est tout juste correcte sur grand écran, c’est dans ses fonctionnalités hybrides qu’elle puise son intérêt. Très clairement, l’expérience tablette est de loin la meilleure et elle est particulièrement efficace. Vivre l’aventure Zelda partout ? Oui, c’est possible ! Et ça, ce n’est pas rien.
La Switch est donc techniquement plus que correct. Elle n’est pas à blâmer pour sa faiblesse sur grand écran puisqu’elle met en avant tout un concept ingénieux et qui tourne aussi bien sur téléviseur qu’en mode tablette. S’il est vrai que nous avons eu quelques bâts qui blessent sur Zelda, il ne faut en aucun cas en faire une généralité et l’on vous en reparlera justement, sur notre aperçu du jeu.
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Date de sortie : 03/03/2017