Aperçu : On a joué à The Legend of Zelda : Breath of the Wild, nos impressions
Publié le :
Pas de commentaire
Rédigé par Amara-C
Aaaah Zelda ! Une licence qui dure depuis 30 ans et qui ne cesse de vouloir nous surprendre. Étant fan de la saga mais l’ayant découverte, relativement récemment, avec l’opus Twilight Princess, je peux vous dire que l’arrivée de The Legend of Zelda : Breath of the Wild est l’équivalent d’un coulis de chocolat chaud sur une glace vanille en plein été… Ou pour ceux qui n’aiment pas la glace – ou qui n’ont pas d’été, je peux vous dire d’ores et déjà que c’est LE jeu Zelda qui, en plus de conserver l’essence même de la licence, lui apporte le nouveau souffle dont elle avait besoin.
Sommaire
ToggleDes nouveautés non négligeables
La première chose qui surprend lorsque l’on n’est pas habitué à jouer au gamepad, tout particulièrement sur les quelques jeux de la franchise, c’est malheureusement l’inutilité de celui-ci. Les seuls moments où vous aurez besoin de l’utiliser autrement qu’en tant que manette (Car oui, le jeu sur wii U ne se jouera qu’au pad), c’est lorsque vous devrez viser des ennemis à l’arc ou placer un marqueur sur un point trèèèèès lointain (comme une tour par exemple).
Donc autant vous dire que même lorsque vous tentez de rester stable, votre sensation de visée est égale à une envie de vomir à la descente d’une montagne russe ! Heureusement ces moments de visée ne sont pas obligatoires et s’il avait été possible de ne jouer qu’au nunchuck et à la manette, le plaisir de l’expérience de jeu aurait été identique voire supérieure.
Lors de la présentation des dernières sorties Nintendo à Paris à laquelle nous avons eu la chance d’assister, il a été proposé aux joueurs de tester deux démo différentes du jeu :
La première présentait la map ainsi que la possibilité de se déplacer librement dans Hyrule. Ce qui nous a marqué dès le départ est évidement la beauté des décors, car bien que l’on sente qu’il ne s’agit encore que d’une version test manquant un peu de texture, l’ensemble fait parfaitement ressortir la beauté apaisante et féérique d’Hyrule. Deuxième point marquant : le manque d’ennemis, mais là encore rien d’alarmant puisque les créateurs du jeu nous avaient prévenu lors de l’E3 que toutes les versions démos qui seront présentées manqueront volontairement d’adversaires, de PNJ et d’éléments scénaristiques pour éviter tout spoil.
Et enfin dernier fait important… La taille de la carte ! Rien que la première région est aussi grande qu’une zone et demie de The Witcher III ! Et le jeu en comporte une dizaine, sachant qu’il vous faudra environ 40 minutes pour parcourir la totalité de la map du Nord au Sud (en rushant) et plus ou moins 33 minutes d’Est en Ouest.
Les choses sérieuses commencent !
Concernant la seconde démo, cette fois-ci vous attaquez le jeu réel ! Link se réveille tel un lendemain de cuite après 100 ans à pioncer dans une sorte de caisson rempli d’un liquide bleu turquoise. La sortie d’hibernation se fait avec une petite voix qui nous encourage à nous lever. S’en suit alors une phase où l’on apprendra à se servir du « smartphone » de Link : un codec qui vous permettra de naviguer sur la map, obtenir des informations mais également de déverrouiller certaines portes.
Après avoir ouvert les coffres permettant de récupérer nos premiers items (Astuce : pensez à ouvrir au moins un coffre par derrière pour obtenir une animation assez drôle), vous sortez enfin de votre grotte et là Hyrule s’offre à vos yeux : Immense et magnifique ! Une fois la cinématique passée vous pourrez alors interagir avec un vieux sage, qui pour ma part m’a beaucoup fait penser à Kapoéra le hibou, dans une suite de dialogue à choix multiple.
Vous pourrez dès lors choisir de suivre l’intrigue principale ou partir à l’exploration de la map.
Pour ma part j’ai décidé de suivre le début de l’histoire. A peine avais-je posé mon codec sur une stèle qu’une tour est sortie du sol en mode random, m’emportant avec elle. Mais évidement cette sortie a été accompagnée de plusieurs autres : une tour de glace, une tour dans la forêt et une dernière proche d’un volcan (Mon dieu !! La Montagne du destin !!) où s’est également placé un énorme nuage menaçant. Bref ! Si vous voulez garder un monde en paix ne laisser pas Link jouer avec les portes !
Une conclusion tirée par les cheveux ? A vous d’en juger !
Concernant l’histoire, difficile de se projeter véritablement dans la trame scénaristique que nous propose The Legend of Zelda : Breath of the Wild. Mais voici ce que l’on pense, attention donc à l’interprétation.
Pour le coup il ne s’agit que d’une impression mais je sens que le jeu va nous sortir la carte de :
Tout ce que tu as cru vivre dans les autres jeux Zelda n’étaient que des rêves !
Pourquoi ? Parce que lors d’un des premiers dialogues, Kapoéra l’humain nous dit « tu t’es éveillé après 100 ans de sommeil. » Oui 100 ans, mais 100 ans après quel jeu ? Après quel événement ? Et si en fait Link, qui a le corps d’un jeune adulte et non plus d’un enfant ou d’un ado, avait été plongé en stase au lieu de mourir et que tout ce qu’il a vécu dans les jeux suivants étaient soit dans des mondes parallèles soit dans la tête de link qui continuait de grandir mais au ralenti puisque mis en hibernation.
De plus, comme nous vous l’expliquions dans notre analyse des bandes-annonces de l’E3 2016 à cette adresse, difficile de vraiment savoir à quelle période nous allons être plongé au vu de la totale opposition entre le développement de la technologie et la forte présence des Sheikas, normalement éteintes après Ocarina of Time.
Cet article peut contenir des liens affiliés
Date de sortie : 03/03/2017