Aperçu : Pro Evolution Soccer 2019 – FIFA 19 peut-il se faire du souci ?
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Rédigé par Mathieu Corso
Prévu pour le 30 août prochain sur PC, PS4 et Xbox One, Pro Evolution Soccer 2019 compte bien creuser encore plus l’écart vis-à-vis de FIFA 19. Le titre d’Electronic Arts peut-il justement se faire du souci face au roi PES ?
Une petite présentation avec quelques infos
Tout juste avant de pouvoir poser nos mains sur le soft, nous avons eu droit en globalité à une petite présentation de quinze minutes. Elle consistait en somme à nous présenter dans un premier temps un partenariat avec l’As Monaco. Les développeurs nous ont également montré la plupart des joueurs qui auront leur vrai visage comme Thauvin, Rami, Falcao, Lemar ou encore Sidibé. D’autres joueurs auront également leur propre bouille plus vraie que nature avec la technologie de scan 3D de Konami.
Côté contenu qui plus est, PES 2019 devrait se doter sauf surprise de dernière minute, des mêmes modes de jeu. Si nous n’avons pas pu avoir d’informations concrètes sur ce qu’il pourrait y avoir de nouveau au niveau de la ligue des masters, il y aura en revanche du changement sur le mode My Club. En effet, ce mode à la FIFA Ultimate Team se dotera de quelques petits changements, notamment sur son système de carte. Du coup, nous verrons bien ce que donne le résultat à sa sortie.
Concernant les licences et on ne le sait que trop bien, ce sera une nouvelle fois compliqué cette année pour PES 2019 face à FIFA 19. Néanmoins, on aura le plaisir de retrouver pas mal de nouveaux championnats officiels que ce soit du côté de la Russie, du Portugal, du Danemark, de l’Ecosse, de la Suisse, de l’Argentine ou encore de la Belgique. Konami tente encore malgré tout de continuer à grappiller quelques licences officielles de-ci de-là, et cela reste une bonne chose. A noter que cette année, Philippe Coutinho et Radamel Falcao seront les ambassadeurs de PES 2019, et apparaîtront sur la jaquette française du soft – voir notre news. Sachez également qu’une démo déboulera le 8 août prochain sur PS4 et One, mais aussi pour la première fois sur PC.
Sinon dans la démo que nous avons testée, qu’avons-nous pu faire ? Eh bien en premier lieu, une dizaine d’équipes étaient jouables à savoir la France, l’Argentine, Palmeiras, Colo-Colo, Liverpool, Schalke 04, Milan AC, Inter Milan, FC Barcelone et l’AS Monaco. On pouvait notamment faire uniquement sur cette démo des matchs d’exhibition, dans seulement deux stades que sont le Camp Nou du FC. Barcelone ainsi que le Veltins Arena, soit le stade de Schalke 04.
1-0 balle au centre pour PES 2019 ?
Une fois la présentation terminée, ça y est, nous avons pu faire un peu plus d’une dizaine de match sur PS4 Pro, et il faut bien admettre que PES 2019 s’inscrit incontestablement dans la continuité de son prédécesseur. La construction du jeu est toujours aussi fluide et sans fioriture, et cet épisode semble centré sur le jeu physique. En effet, il est désormais plus aisé de jouer des coudes pour récupérer un ballon que vous avez bêtement perdu en usant notamment de la touche croix pour le pressing. D’ailleurs, l’aspect défensif du soft a été également peaufiné, et il est désormais encore un peu plus facile de défendre dans les 16 derniers mètres. Comme les volets précédents, on a toujours la touche R2 pour mettre notre joueur en position défensive, afin qu’il puisse automatiquement mettre le pied face à son adversaire, et tenter de récupérer le ballon.
PES 2019 a aussi le don d’être encore plus varié que son aîné en matière de tirs. Effectivement, en fonction de la position de notre joueur ou même de sa fatigue, ce dernier effectuera forcément des tirs différents, puissants ou pas du tout. Cela procure plus de variété dans la façon de tirer et qu’on se le dise, les frappes enroulées passent d’ailleurs beaucoup moins qu’auparavant. Au passage, le système de fatigue des joueurs est également bien mis en avant sur cet opus, et on le ressent indéniablement quand un joueur commence clairement à tirer la langue. Il ira moins vite, sera moins efficace en dribble, et fera des tirs d’une mollesse sans nom.
Côté dribbles et gardiens, PES 2019 a lui aussi conservé son ossature par rapport à l’opus précédent. Les dribbles seront toujours à faire avec les deux joysticks, mais peuvent également se faire à coup d’accélération et de joystick gauche. Le contrôle de notre joueur est toujours total, et il est possible de maroufler un peu pour passer notre adversaire sans trop de soucis. Au niveau des gardiens, il y a quelques nouvelles animations à signaler. Effectivement, notamment lors des relances, l’animation des gardiens est moins robotique que chez son prédécesseur, et donc bien plus naturelle. D’ailleurs, chaque joueur aura au passage ses propres dribbles et mimiques, chose qui fait relativement plaisir, et que nous avions déjà aperçu sur l’opus précédent. Et cela est donc de retour cette année, en version plus retravaillée.
La physique de balle, qu’est ce qu’il en est désormais ? Très honnêtement, un gros travail a encore été fait sur cette dernière. Dans PES 2018, elle était certes bien foutue, mais paraissait parfois un peu démesurée au niveau des frappes. Là, un équilibre certain semble avoir été retrouvé cette année, que ce soit au niveau des transversales, des passes courtes, des centres mais aussi des tirs. Justement, les tirs ont désormais certes un peu plus de punch – sans pour autant être abusé, que ce soit dans les frappes tendues, comme enroulées. De plus, les passes en profondeur aérienne semblent également passer beaucoup moins facilement.
Pro Evolution Soccer 2019 a aussi retravaillé les duels aériens, mais aussi l’arbitrage. Cette fois-ci, le timing pour gagner un duel aérien semble finalement plus cohérent, et moins rageant. Et notamment sur les corners, si on appuie le plus rapidement possible sur la touche croix, notre défenseur sera plus prompt à gagner le duel aérien de la tête, et à soulager par conséquent ses coéquipiers. Le gabarit du joueur devrait également jouer beaucoup sur les duels aériens. Pour l’arbitrage en sus, même s’il y a encore quelques incohérences comme des grosses fautes scandaleuses parfois non sifflées, le tout semble plus équilibré. Notre homme en noir semble légèrement plus juste dans ses décisions, et semble siffler des petites comme grosses fautes incontestables. Evidemment, il faudra faire encore plus de matchs pour vérifier notre ressenti, et voir de quoi il en retourne véritablement sur la version finale.
Avant de passer à autre chose, notez que nous avons joué la plupart de nos matchs en mode Superstar, et une petite poignée en mode normal. Ce dernier est toujours aussi accessible pour les débutants, et l’I.A. est d’ailleurs moins punitive est plus équilibrée en Superstar. Par contre à la moindre faille, l’I.A. pourra comme toujours en profiter pour y mettre son petit but, mais c’est cependant bien moins abusé que sur PES 2018.
Dernière chose à aborder, et cela concerne logiquement le technique du jeu. Les développeurs sortiront le soft sur PC, PS4 et Xbox One seulement cette année, et délaisseront pour la première fois les versions PS3 et Xbox 360. Cela permet à Konami de se focaliser sur les versions actuelles, et d’optimiser leur fameux Fox Engine, utilisé depuis PES 2014. Les éclairages sont toujours aussi jolis, la pelouse est modélisée de façon ultra réaliste et détaillée, et on retrouve un public parfaitement modélisé, sublimé justement par des effets de lumière et d’ombre maîtrisé. Que ce soit dans la modélisation globale comme des joueurs, c’est encore du tout bon cette année, mais cela reste à confirmer sur la version finale. En tout cas, c’est prometteur !
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Date de sortie : 30/09/2018