Aperçu : Stellar Overload – L’univers au creux de son gant !
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Rédigé par Jibenc0
Stellar Overload (anciennement Planets³) est un jeu actuellement en early access, et donc pas encore terminé, qui lance la promesse d’un voyage spatial procédural aux allures d’épopée Minecraftienne. Oui, c’est vrai, nous pouvons y voir des bribes du célèbre titre de Markus Personn, ou encore du controversé No Man’s Sky (dont vous pouvez retrouver notre test ici, d’ailleurs). Ne pas y voir ces références serait faire preuve de mauvaise foi.
Attention, pas d’amalgames !
Toutefois, c’est un bon point de départ : il ne faut y voir “que” de simples références, et rien de plus. En effet, Stellar Overload possède en lui une identité propre et suffisamment imposante pour arriver à marquer les esprits à sa manière.
Pour une bêta, ce qu’on remarque d’entrée de jeu, c’est un contenu qui semble colossal. Si, au début, on se retrouve pour ainsi dire “nu” dans cet univers grandiose, c’est lorsque nous commençons à apprendre les bases du craft que les possibilités commencent à s’additionner de manière gargantuesque. Cuisine, forge, véhicule, armes, armures, boissons, agriculture, bijoux, j’en passe et des meilleurs : le titre propose au joueur une liberté folle afin de satisfaire les Christophe Colomb de ces mondes cubiques.
Je dis “ces mondes” car, en effet, une des features du jeu (et la plus plébiscité par ailleurs) est de pouvoir construire ses propres véhicules, terrestres tout d’abord, puis volants par la suite. Et là, à vous les envolées galactiques ! Vous voyez une planète à l’autre bout ? Prenez le vaisseau et en route, qui sait ce que vous y trouverez ?
Pour une early access, Stellar Overload propose un contenu fourni et dense !
Car ces différentes planètes sont constituées de minerais divers et variés qui vous permettront de crafter toujours plus d’équipement. Grosso-modo, la table périodique des éléments est présente et, entre deux morceaux de charbon, vous récupérerez toujours un peu de zinc, de fer, d’aluminium et bien d’autres. Cependant, si ces matériaux pourront vous servir à mieux vous équiper, vous pourrez également les utiliser afin de construire votre propre maison/base/forteresse cosmique.
La récolte de matériaux ainsi que la pose de ceux-ci se font par le biais de votre gant un peu spécial qui sert de “touche-à-tout”. Même si la surface de récolte de cet outil est réglable, il faut bien reconnaître qu’il manque toutefois de précision (les missclicks sont fréquents, du moins quand on n’a pas l’habitude). Bien entendu, ça vient avec le temps, mais tout de même, cela manque un chouïa de finesse.
Le voxel, une recette qui marche !
Côté direction artistique, ce petit côté “enfantin” renforcé par le voxel très édulcoré ne plaira probablement pas à tous, mais en soi, la recette fonctionne à merveille. Très souvent, je me suis surpris à m’arrêter devant un paysage à couper le souffle, juste pour prendre un peu le temps d’admirer ces environnements variés et accrocheurs. D’ailleurs, on se perd très facilement sur les surfaces de ces planètes cubiques. Celles-ci s’explorent plus ou moins rapidement selon la complexité du terrain (terrain vague, enneigé, volcanique, troué de galeries souterraines, etc.).
Au final, l’appel du minage est tellement forte et intense que peu importe l’environnement, même hostile, on ne peut s’empêcher de vouloir gratter un peu de ces blocs mystérieux qui ne demandent qu’à être découverts. Cela apporte un petit côté jouissif qui place l’exploration au premier plan, et cela est très agréable à jouer.
Le titre est très prometteur et est à surveiller de près !
En revanche, même si le voxel porte ses fruits et est rudement efficace, il pose toujours ce même problème depuis toujours : il est gourmand en ressources pour le PC. Soyons clair, pas besoin d’une bête de course pour faire tourner le jeu, mais attendez-vous à réduire un peu les graphismes afin de ne pas subir de violentes chutes de framerate, surtout que de base, le jeu positionne les graphismes sur “Épique”, soit le plus haut. Petit souci d’optimisation donc, qui espérons-le sera réglé avec le temps (je rappelle que le jeu est actuellement en early access).
Pour rester dans les petits détails qui mériteraient une légère correction, nous pouvons penser aux différentes interfaces, qui manquent clairement de lisibilité et d’ergonomie : un peu d’optimisation là dedans fera le plus grand bien.
Donc, pour finir, que penser de Stellar Overload ? Je ne vais pas y aller par quatre chemins : c’est du très bon ! Il est très abouti pour un accès anticipé et prend une très bonne voie. Bien entendu, il reste deux/trois détails à régler afin d’avoir une expérience de jeu encore plus palpitante, mais pour le moment, le travail est là et promet du très bon. Si vous n’êtes pas encore convaincus (ce qui se comprend parfaitement), je vous conseillerai d’attendre une version du titre plus évoluée et plus complète, qui vous fera peut être craquer, qui sait ?
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