Aperçu : On a joué à We. The Revolution, ou l’art de juger les gens
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Rédigé par Mathieu Corso
C’est dans un stand typiquement sous le signe de la Révolution française avec littéralement une guillotine factice installée sur ce dernier, que nous avons eu le plaisir de pouvoir poser nos mains sur le titre de Polyslash, We. The Revolution. Très franchement, le titre du studio indépendant, composé d’anciens de The Farm 51 notamment, nous a paru très bon dans son approche, plutôt originale.
Un plaisir non dissimulé d’incarner un juge !
La démo de We. The Revolution était certes un peu courte, mais nous a en tout cas donné envie d’en voir plus c’est un fait. Le titre de Polyslash nous place donc dans la peau d’un juge en pleine Révolution française, et plusieurs phases s’offriront à nous. En premier lieu, en pleine cour, nous devions en tant que juge examiner le cas d’un citoyen, ayant tué un gendarme. Pour ce faire, il vous faudra d’abord tout simplement examiner les preuves que vous avez sous vos yeux. Par la suite, vous devrez être dans l’obligation de jeter un œil sur les caractères soulignés en rouge, ce qui vous fera ouvrir un petit menu déroulant.
En gros, c’est là la partie la plus intéressante car vous devez tout simplement trouver un lien concret avec les différentes preuves dans ce menu déroulant. Une fois deux preuves liées correctement, cela vous débloquera un dialogue systématiquement, ce qui vous permettra de poser des questions à l’accusé. Cela vous permettra de clairement vous aider dans votre jugement, puisqu’il lui faudra réellement trouver le jugement adéquat, histoire de ne pas perdre en jauge d’influence, et égratigner votre relation avec le jury présent dans le tribunal. D’ailleurs chose amusante, sachez que via vos pièces d’or que vous récoltez logiquement en jouant, vous pourrez même tenter de soudoyer le jury en question, mais pas sûr que cela fasse plaisir au karma.
Une fois les questions posées à notre homme, il est forcément l’heure du verdict. En fonction des preuves que vous aurez attentivement lues, et de ces dernières que vous aurez reliées correctement pour poser un maximum de questions à l’accusé pour vérifier si ce dernier est sincère ou non, vous pourrez appliquer le jugement. Effectivement, vous aurez le choix entre l’envoyer au cachot, le gracier, ou pire encore, le condamner à la peine de mort. Chose assez amusante, ce sera même vous qui tirerez la corde lorsque vous condamnez votre accusé à la peine de mort. Cela nous procure un vrai sentiment de puissance, et puis votre choix sur la sentence aura des conséquences pour vous-même ou sur votre propre famille par exemple.
Vive la Révolution française !
Outre cette phase de jeu relativement sympathique en l’état, votre juge, fortement dépendant à l’alcool et aux jeux malheureusement pour lui, pourra aussi effectuer quelques choix en dehors de la cour. Effectivement, il arrivera parfois que notre bon vieux juge soit en face d’un événement aléatoire qui se produit, et en fonction de vos choix, vous pourrez glaner plus ou moins d’influence. D’ailleurs lesdits événements seront générés aléatoirement, ce qui pourrait permettre une rejouabilité certaine, et par la suite, nous avions accès à une de carte de chaque quartier.
De ce que nous en avons vu, vous aviez tous les représentants politiques représentés, et vous aviez la possibilité, comme dans un jeu d’échecs, de placer quelques pions chez certaines factions de Paris histoire de gagner par exemple en influence. Dit comme ça, cela parait un peu flou et compliqué mais clavier et souris en main, le tout nous a paru franchement plutôt intuitif, avec un gameplay qui semblait diablement profond où vous choix ont de sévères conséquences sur la suite des événements. Il y avait même quelques petites phases où vous étiez dans votre maison en compagnie de votre épouse et en fonction des choix que vous aurez faits, il y a de forte chance pour que votre cercle d’amis, citoyens comme politiques, s’agrandisse.
La démo fut courte en soi certes, mais au-delà de ça, deux choses nous ont frappé. L’une est dans un premier temps bonne, mais la seconde, ne l’est pas forcément pour le jeu. Premièrement, il faut saluer tout le travail artistique du titre qui sera certainement l’un de ses points forts à sa sortie, avec ce design pixel arts qui passe franchement bien, et arrive à retranscrire parfaitement la France du XVIIIème siècle. Deuxièmement, et cela nous a un peu frappé c’est l’interface, qui n’est pas toujours forcément ergonomique, que ce soit sur la carte des factions, tout comme la phase en plein tribunal, qui reste malheureusement brouillonne. Le principe aussi est tellement simple mais complexe d’un côté, qu’il pourrait malheureusement perdre quelques joueurs en route, même si les joueurs les plus hardcore devraient s’accrocher de ce côté-là. A voir donc à sa sortie soit en 2018 sur PC, de quoi il en retournera.
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Date de sortie : 21/03/2019