Que retenir de 2024 ? Voici les coups de cœur et les déceptions de la rédaction ActuGaming, une année particulière
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Rédigé par Jordan
L’année 2024 commence à être bien dernière nous mais il est encore temps pour notre équipe d’en tirer le bilan. Maintenant que les résultats des AG Awards sont connus, la rédaction d’ActuGaming revient sur chacun de ses petits chouchous et sur les temps forts des douze derniers mois dans cet immense article qui vous demandera un peu de lecture, un bon thé chaud, et un plaid sur les genoux pour être apprécié comme il se doit.
Les membres de l’équipe d’ActuGaming vous partagent ici leurs ressentis à propos de l’année 2024 qui vient de s’écouler, entre les faits marquants, leurs jeux préférés de l’année, leurs déceptions et leurs recommandations. Et puisque nous ne sommes pas encore le 1er février, vous souhaiter la bonne année est socialement acceptable !
Sommaire
ToggleNathan Champion : Please press pause
- Mon jeu de l’année : Silent Hill 2 Remake
- Mon plaisir coupable : League of Legends / Yu-Gi-Oh! Master Duel
- Ces jeux que j’ai loupés et que je dois absolument rattraper : Unicorn Overlord, STALKER 2
- Ma déception de l’année : Alone in the Dark
- Mes personnages préférés : Kazuma Kiryu et Ichiban Kasuga (Like a Dragon: Infinite Wealth), James Sunderland (Silent Hill 2)
- Mon morceau préféré de l’année : Promise of the Forgotten – Akira Yamaoka (Silent Hill 2)
- Mes plus grosses attentes de 2025 : Metroid Prime 4, Silent Hill f, Gears of War : E-Day, DOOM : The Dark Ages, Like a Dragon, Xenoblade X
- Moment marquant de l’année : Les Game Awards (non je déconne)
On fait tous des choix, et le mien, cette année, a été de me détourner de l’actualité du jeu vidéo. Non pas que je ne sois pas content d’apprendre l’arrivée imminente de certains des jeux auxquels j’ai le plus envie de jouer, comme Metroid Prime 4 ou le prochain DOOM, mais il me semble important d’arrêter de se lamenter sur les licenciements et autres fermetures de studios. Le jeu vidéo, comme toute industrie, connaît des hauts et des bas. Pour cent licenciements, un studio indépendant connaît un succès fulgurant. Tout n’est pas noir, tout n’est pas rose, et les pertes d’emplois font partie du jeu. Ce que je veux dire, c’est qu’un équilibre reste à trouver pour cette jeune industrie, et qu’il ne se situe probablement pas du côté de la surproduction et des projets à 150 millions de dollars. J’aime à croire que l’avenir du jeu vidéo est plus modeste, et que l’on dira un jour adieu aux AAA d’Ubisoft, ou aux rachats fumeux d’Electronic Arts. En attendant…
2024 fut une année chargée. Plus chargée que 2023, qui déjà était assez massive, presque trop. Je serais tenté de dire que ralentir le rythme s’impose. Non, je n’ai pas envie que 2025 voit s’enchaîner un nouveau Like a Dragon, un DOOM, un Metroid Prime 4, un Gears of War, Ghost of Yotei ou Avowed. Sincèrement, qui a le temps de jouer à tout ça et de l’apprécier ? Pas moi en tout cas. Alors 2025 sera dans la continuité de ma fin d’année 2024 : douce, orientée complétion du backlog, retour sur des expériences plus cozy, plus modestes. J’ai découvert Neon White en suivant ce biais, et je ne regrette rien. Au point que si les règles de cet article étaient différentes, je l’aurai peut-être cité comme mon jeu de l’année. Même si Silent Hill 2 Remake représente, pour moi tout du moins, un nouveau monument, et un signe d’espoir sans précédent pour la franchise de Konami.
Alors que retenir de plus ? Peut-être la fuite des cerveaux chez les japonais, avec un Mikami qui se barre une nouvelle fois sans trop annoncer ce qu’il prévoit (mais continue de parler d’une suite de Killer7, comme si les fans n’étaient pas déjà à cran). Mais une montée en puissance de Capcom qui fait plaisir à voir, et laisse entrevoir le retour de séries disparues et aimées, telles que Okami et Onimusha. Qu’il semble beau, cet avenir dans lequel ce mastodonte bien installé nous abreuvera de titres longtemps réclamés, parmi lesquels Dino Crisis et Breath of Fire ont ma préférence. Reste à voir ce qu’il adviendra de Resident Evil, dont j’attends la suite avec une impatience assez insupportable. Avant cela, Silent Hill f sera au choix une déception de plus ou un regain d’espoir. Mais où sont passés Forbidden Siren et Project Zero ? Sûrement dans le même trou que Clock Tower, dont le retour sous cette forme n’a rien d’enthousiasmant…
PikaDoc42 : Du paradoxe au chaos
- Mon jeu de l’année : Frostpunk 2
- Mon plaisir coupable : Life is Strange: Double Exposure
- Ces jeux que j’ai loupés et que je dois absolument rattraper : Age of Mythology: Retold, Astro Bot, Ara: History Untold, etc.
- Mes déceptions de l’année : TopSpin 2K25 et F1 24
- Mes personnages préférés : Nix (Star Wars Outlaws) et Max Caulfield (Life is Strange: Double Exposure)
- Mon morceau préféré de l’année : « Wake » de Tessa Rose Jackson (Life is Strange: Double Exposure)
- Ma plus grosse attente de 2025 : Civilization VII
- Moments marquants de l’année : Licenciements et fermetures de studios qui s’enchaînent, ambiance toxique gratuite et suffocante accompagnant l’actualité et des sorties diverses et variées, etc.
Si 2023 a été paradoxale, 2024 a été une année assez chaotique à mes yeux, l’industrie vidéoludique ayant connu tellement de hauts et de bas que j’ai encore parfois des difficultés à faire correctement le tri dans ma tête au moment d’écrire ces lignes. Vagues massives de licenciements et de fermetures de studios, ambiance toxique suffocante accompagnant l’actualité et/ou des sorties diverses et variées (Assassin’s Creed Shadows, Dragon Age: The Veilguard, Intergalactic: The Heretic Prophet)… les goûts et les couleurs sont propres à chacun et chacune en matière de jeux vidéo (et pas seulement !). Toutefois, beaucoup de personnes et/ou de « fans » irrespectueux, pervers, misogynes, homophobes, transphobes et/ou racistes ne le comprennent toujours pas. C’est à la fois fatigant, lassant et usant.
Pour essayer de compenser un minimum toute cette noirceur, cette haine et ce sang versé gratuitement ici et là, heureusement, nous avons pu nous appuyer sur de nombreuses bonnes, voire très bonnes productions différentes commercialisées tout au long de l’année. De mon côté, mon moral façon « montagnes russes » m’a incité à en esquiver plusieurs ainsi qu’à me focaliser sur des licences et genres spécifiques pour mon propre bien. Star Wars Outlaws, F1 Manager 24, Life is Strange: Double Exposure, IXION, Football Manager 2024, Cities: Skylines II, Mini Motorways… 2024 a clairement été bercée par des découvertes et redécouvertes récentes ou anciennes dotées de leurs qualités et défauts. Sans hésitation, c’est Frostpunk 2 qui m’a le plus marqué. Pour en connaître les raisons, n’hésitez pas à consulter mon test réalisé pour le site en septembre dernier.
Ceci étant dit, place maintenant à 2025 qui, je l’espère, sera plus positive pour vous, si ça n’a pas été le cas, et l’industrie vidéoludique dans son ensemble. Bonne année !
CrazyBananax : Un backlog qui n’est pas prêt de se vider
- Mon jeu de l’année : Baldur’s Gate 3
- Mon plaisir coupable : xDefiant
- Ces jeux que j’ai loupés et que je dois absolument rattraper : Star Wars Outlaws, Metafor ReFantazio et Unicorn Overlord
- Mes déceptions de l’année : Test Drive Unlimited, Dragon Ball Sparking Zero et Skull & Bones
- Mes personnages préférés : Shadowheart, Kazuma Kiryu et Ichiban Kasuga (Like a Dragon Infinite Wealth)
- Mon morceau préféré de l’année : A Cup of Liber-tea (Helldivers 2)
- Mes plus grosses attentes de 2025 : Assassin’s Creed Shadows, Fable et GTA VI
- Moment marquant de l’année : Mon arrivée dans l’équipe ActuGaming 😀
2024 se termine comme elle a commencé, sur un jeu de la licence Like a Dragon/Yakuza. Avec Like a Dragon Gaiden et maintenant Like a Dragon Infinite Wealth je suis prêt pour accueillir le prochain épisode avec le déjanté Majima. Une année riche en RPG d’ailleurs avec également Dragon Age Veilguard, FF7 Rebirth, Fallout 4 que j’ai voulu refaire après avoir regardé la série et Baldur’s Gate 3 que j’ai découvert avec un poil de retard. Entre deux gros morceaux AAA, je n’oublie pas de glisser quelques indés et titres plus cozy, ce qui m’offre parfois de belles surprises. Je pense notamment à Chicory, Hauntii et Toem que j’ai beaucoup apprécié.
Du retard j’en ai d’ailleurs beaucoup, j’ai l’impression d’être abreuvé de jeux à ne savoir qu’en faire et mon backlog n’en finit pas de se remplir. 2025 ne risque d’ailleurs pas de changer les choses avec pas mal de pépites en approche. Je suis également très curieux de voir comment le marché va évoluer, notamment du côté Xbox et son volet hardware.
À côté de ça, difficile de ne pas parler de l’état actuel de l’industrie avec de trop nombreux licenciements, un climat de haine entre les joueurs toujours aussi exacerbé, que ce soit avec la guerre des consoles ou plus récemment les polémiques autour de la sortie de Dragon Age Veilguard et de ses personnages. Alors j’essaie de ne pas trop y apporter d’attention, de profiter de tout ce que le jeu vidéo a à nous offrir et de ne garder que le positif. Allez c’est pas tout ça mais j’ai un backlog à dépiler !
Fauchinou : Devant la menace fantôme, l’hégémonie du RPG japonais
- Mon jeu de l’année : Final Fantasy VII Rebirth
- Mon plaisir coupable : Infinity Nikki
- Ces jeux que j’ai loupés et que je dois absolument rattraper : Lorelei and the Laser Eyes, Nine Sols, Dragon Quest III HD-2D Remake
- Ma (relative) déception de l’année : Akimbot
- Mes personnages préférés : Angela Orosco (Silent Hill 2 Remake), Sauge (Caravan Sandwitch), Astro et son armée de caméos (Astro Bot)
- Mon morceau préféré de l’année : No Promises to Keep – Nobuo Uematsu ft. Loren Allred (Final Fantasy VII Rebirth)
- Mes plus grosses attentes de 2025 : Death Stranding 2: On the Beach, Ghost of Yōtei, MIO : Memories in Orbit
- Moments marquants de l’année : Le terrible et historique destin de Concord, l’annonce d’un nouvel Onimusha et surtout d’une suite à Okami
Le marché du jeu vidéo a cela de décourageant qu’il offre bien plus de jeux alléchants qu’il n’est possible de faire. « Choisir, c’est renoncer » est une maxime d’autant plus vraie chaque année et celle qui vient de s’écouler n’y déroge pas. Au moins, je n’aurais pas échappé au torrent d’amour déversé par Astro Bot, ni à celui que la Bloober Team a investi dans son excellent remake de Silent Hill 2. Mais lorsque votre dévolu se jette sur des titres comme Like a Dragon: Infinite Wealth ou Final Fantasy VII Rebirth, une bonne partie de votre temps de jeu annuel est déjà bien occupée. Cette deuxième partie du remake de la saga de Square Enix m’aura complètement transporté, aidé volontiers par la douce nostalgie qu’il m’inspire, mais pas seulement. Une démonstration de gameplay, une production sonore et visuelle ridiculement généreuse ainsi qu’une leçon de remake auront eu raison de son open world en dents-de-scie.
Plus généralement, FF VII Rebirth compose les rangs des œuvres majeures de l’année aux côtés du huitième épisode de la saga de Ryu Ga Gotoku et de Metaphor: ReFantazio, le dernier né d’Atlus. Le jeu de rôle japonais, parfois malmené ou pointé comme désuet, a resplendi en ce cru 2024. Une réussite que l’on pourrait étendre au marché asiatique, avec un Stellar Blade dans les hautes sphères du jeu d’action, et un Black Myth: Wukong qui n’est pas en reste avec des chiffres complètement dingues, en témoigne ce flirt des 20 millions de ventes après seulement quinze jours de commercialisation. Dommage que les productions nous provenant de ce continent servent de munitions à la branche la moins honorable de la communauté de joueurs pour déplorer un supposé déclin de l’Occident, notamment parce que les personnages féminins ne les excitent pas assez.
Une parole de plus en plus décomplexée, de plus en plus dégueulasse, aussi, de la part de ceux disant « réparer » ces personnages en rajoutant du maquillage ou de la poitrine via des montages, ou incapables de survivre à une phrase de dialogue inclusif dans un RPG de plusieurs dizaines d’heures au point de déverser leur haine. Les harcèlements s’accumulent, la transphobie, le racisme et la misogynie battent leur plein, et les épouvantails tels que Sweet Baby Inc sont créés, tentant finalement de trouver dans des responsables une échappatoire à leur panique morale inavouée. Un rejet violent (voire dangereux) du progressisme, mais minoritaire et surtout caché derrière des pseudos sur les réseaux sociaux, me direz-vous. Sauf que non, plus seulement, et les dégâts causés par ces comportements sont éprouvés depuis des lustres par les personnes concernées. Si seulement on pouvait dire que la tendance est à la baisse, mais c’est le contraire. Sur ce point, l’avenir ne me rend pas particulièrement optimiste.
Pour le reste et ce qui nous met du baume au cœur, le jeu indépendant nous a encore livré de très belles perles. En tête de cette catégorie, j’y mettrais Animal Well tant sa proposition atypique m’a happé. Les frenchies se sont également très bien débrouillés. Promenade et son platforming délicieux, le caractère unique de l’horrifique THRESHOLD, la douceur de Caravan SandWitch ou encore la virtuosité de Symphonia m’ont conquis. J’ai également profité de cette année pour rattraper quelques créations indé, dont Blasphemous, un Soulsvania à l’ambiance fabuleuse, et Paradise Killer, un jeu d’enquête comme aucun autre en raison d’un mélange exquis entre une esthétique vaporwave, une musique qui sent bon les soirs d’été floridiens dans les eighties, une écriture barrée portée par des personnages ultra-charismatiques et une exploration libre en monde ouvert.
Un rattrapage heureux faisant hélas office de goutte d’eau dans un océan de backlog qui ne cesse de se remplir. Entre les abonnements, les achats persos dont certains traînent sur des étagères depuis plus de cinq ans ou encore les tests et guides sur ActuGaming, ma pile de titres déborde et ce n’est pas l’avenir qui va arranger les choses. Si mon attrait pour bon nombre de types de jeux va encore davantage me mettre dedans, je ne vis désormais que pour la suite d’Okami officialisée depuis nulle part. Les mots me manquent pour qualifier tout ce que cela peut représenter pour moi, chose que je pourrais également dire pour la troisième et dernière partie du projet remake FF VII. Mais pour ces deux-là, on a le temps. Contentons-nous déjà de survivre à Death Stranding 2, et plus généralement à la ludothèque 2025, et on en reparlera !m Que cette nouvelle année vous apporte tout ce dont vous avez besoin, et que notre industrie favorite se porte au mieux. « Et la santé surtout hein… »
Zedd : Le jeu avant tout
- Mon jeu de l’année : Black Myth Wukong
- Mon plaisir coupable : EA Sports FC 25
- Ces jeux que j’ai loupés et que je dois absolument rattraper : Silent Hill 2 Remake, Dragon’s Dogma 2, STALKER 2
- Mes déceptions de l’année : Concord, Skull and Bones, TopSkin 2K25
- Mes personnages préférés : Sun Wukong (Black Myth Wukong), Astro (Astro Bot), Kazuma Kiryu (Like a Dragon: Infinite Wealth)
- Mon morceau préféré de l’année : Death Knight – Elden Ring Shadow of the Erdtree
- Mes plus grosses attentes de 2025 : GTA VI, DOOM The Dark Ages, Borderlands 4
- Moments marquants de l’année : L’IMMENSE succès de Concord, The Finals et XDefiant…
Le jeu vidéo avant tout. Cette année, face à la morosité, à la bêtise et à la violence des gens en général, face à l’actualité vidéoludique ou sociétale, j’ai décidé de… ben de jouer pardi ! Jouer encore et encore, histoire de mettre un peu de bleu du ciel dans mes yeux. Ne pas les fermer non plus face à la réalité, mais l’occulter un peu, un petit peu, à certains moments, ça n’a pas de prix.
J’ai arpenté les Terres d’Elden Ring avec un plaisir non dissimulé, moi le grand fan de dark dantasy (et j’ai sué sang et eau comme je pouvais m’y attendre – et je n’ai pas encore terminé, cela étant, quel plaisir de contempler les paysages et toutes les créatures) ; j’ai vraiment apprécié incarner le Roi Singe Sun Wukong dans Black Myth Wukong ; j’ai adoré jouer au jeu de plateforme 3D AstroBot… et tant d’autres jeux, comme Marvel Rivals par exemple.
Comme j’ai pu le mentionner plus haut, mon côté maso a adoré Elden Ring, mourir en boucle c’est mon dada je crois bien, c’est pourquoi mon plaisir coupable est et restera EA FC 25, des soirées à m’énerver sur FUT (enfin, sur UT), à ne rien packer bien entendu, à me faire battre par les bugs, les glitch, les gens qui mettent des smic dans le jeux et/ou qui sont juste plus chanceux. Je peux également évoquer Overwatch, le jeu sur lequel j’adore aussi rager et m’amuser. Les années passent et se ressemblent, pour mon plus grand plaisir (oui ce terme revient souvent, ça veut bien dire ce que ça veut dire !)
En espérant que 2025… non je n’espère pas, je continuerai de m’amuser, de m’évader dans les jeux vidéo afin de rendre la vie plus colorée. Je vous conseille à toutes et à tous de le faire du mieux que vous pouvez. Gardez votre âme d’enfant, continuez de vous émerveiller et de réussir à vous évader un tant soit peu. On en a tous besoin. Meilleurs vœux et… le jeu avant tout !
FloRizzo : Trop de choix tue le choix
- Mon jeu de l’année : Prince of Persia: The Lost Crown
- Mes plaisirs coupables : Pokémon TCG et LEGO Horizon Adventures
- Ces jeux que j’ai loupés et que je dois absolument rattraper : The Legend of Zelda: Echoes of Wisdom, Indiana Jones et le Cercle Ancien et Still Wakes the Deep
- Mes déceptions de l’année : Disney Epic Mickey: Rebrushed, Concord et Dustborn
- Mes personnages préférés : Red et Antea (Banishers: Ghosts of New Eden), Senua (Senua’s Saga: Hellblade II)
- Mon morceau préféré de l’année : Crash Site – Astro Bot
- Mes plus grosses attentes de 2025 : Split Fiction, South of Midnight, Fable et GTA VI
- Moments marquants de l’année : La révélation du prix de la PS5 Pro, du jamais vu, ainsi que l’arrêt brutal de Concord
S’adresser à vous directement, et non par l’intermédiaire d’un test, d’une chronique ou d’un guide de jeu n’est pas toujours chose aisée, mais c’est assurément l’un des moments que je préfère chaque année. Avant toute chose, je tenais à vous remercier, vous, lecteurs et lectrices qui nous suivez aussi nombreux chaque année, ne serait-ce que pour quelques articles, quand vous ne nous laissez pas vos commentaires constructifs et nourris de notre passion commune : le jeu vidéo.
Cette année 2024 qui s’est achevée il y a quelques jours me laissera un sentiment doux-amer : une année douce car elle aura su provoquer de nouveaux émois, sur les révélations de jeux à venir prochainement comme Split Fiction, Okami 2, South of Midnight, Fable et bien d’autres ; douce car elle aura mis entre nos mains des jeux incroyables comme Indiana Jones et le Cercle Ancien, Neva ou encore Prince of Persia: The Lost Crown, qui après une mûre réflexion personnelle, n’a pas réussi à se détacher de la première place des jeux auxquels j’ai pu jouer cette année (Astro, je te rassure, tu es juste derrière) ; mais terriblement amère pour tant de raisons, conflits, polémiques qui auront cristallisé les débats et éclipsé ce dont on devrait parler quand on s’intéresse à notre industrie : la qualité intrinsèque des jeux par-dessus tout. Difficile de ne pas aborder le cas Concord et ses 15 jours d’existence, ce qui aura eu pour mérite de remettre (on l’espère) les pendules à l’heure pour les décideurs de l’industrie voulant à tout prix nous faire bouffer du jeu service à toutes les sauces, alors que le message semble clair de la part des joueurs et joueuses.
Et avec 2025 qui se profile désormais à l’horizon, on ne peut qu’apercevoir le raz-de-marée qui s’annonce et la sortie du « tout-puissant » GTA VI, qui prévoit d’anéantir absolument tout espoir de présence médiatique pour les autres éditeurs à l’aube de sa sortie prévue en fin d’année. Mais est-ce seulement souhaitable ? L’avenir nous le dira, mais comme les analystes le prédisent, on devrait assister à un choc culturel et pécunier sans précédent. Une sortie qui devrait a contrario ravir les constructeurs et notamment Sony qui devrait connaître un boom prévisible de ventes de consoles durant la même période, laissant Xbox davantage sur le carreau. Xbox qui pivote ces derniers mois mais qui se cherche encore, quitte à déboussoler ses fans de la première heure au passage, laissant le champ totalement libre à un PlayStation au melon aussi gros qu’une cargaison de kakis, parvenant même à proposer sa nouvelle console à 800€ sans lecteur de disque. Du jamais vu, un constat dangereux et à la fois inéluctable.
Une année se termine, une autre commence, ainsi va la vie. Et bien que l’on soit tenté de vite tourner la page d’une année moribonde pour certains et certaines, il ne faut pas se hâter de se tourner vers l’avenir quand l’on voit les stigmates de cette course au temps depuis les « années COVID ». Il n’y a jamais eu autant de jeux produits que ces dernières années (atteignant même un record de près de 20 000 jeux rien que sur Steam en 2024) et à la fois, il n’y a jamais eu autant de polémiques, de « m’as-tu vu », de prises de position moralisantes ou même à la limite de la légalité.
Souvent par une caste qui se croit supérieure, en tant que « vrais gamers » à la testostérone exacerbée, mais qui au final, ne fait que mettre en avant leur inculture et leur fragilité. Il y a encore seulement quelques années, le fait de jouer une femme en tant que personnage principal et de ne pas laisser le choix suffisait à heurter cette communauté toxique et remplie d’amalgames. Mais on oublie vite que les Lara Croft, Samus Aran, Ellie et autre Jill Valentine ont contribué à façonner notre médium depuis des décennies, sans pour autant dénaturer qui que ce soit.
Puisque cela ne suffit plus à obtenir l’adhésion à de nouvelles polémiques, de nos jours, une autre tendance s’est alors engouffrée sur les réseaux sociaux notamment, celle de la « guerre » entre Wokes et Anti-Wokes. Ciel que je déteste ces dénominations ! Comme si tout était forcément noir, ou blanc, mais sans jamais aucune nuance ou concession. En quoi ajouter un personnage homosexuel, transgenre ou handicapé devrait provoquer un émoi collectif comme on l’a souvent vu ces dernières années ? Bien que l’on puisse tous et toutes avoir nos propres opinions, prises de position et arrière-pensées – encore heureux – que l’on soit d’accord ou non, pour une inclusivité à outrance ou pour une inclusivité réfléchie et organique, dénaturer le travail d’autrui, celui de développeurs et développeuses de talent, ne devrait en aucun cas rentrer dans l’équation et éclater à ce point la communauté avec pour point d’orgue, la sortie de Dragon Age: The Veilguard.
Alors on va respirer un grand coup, se recentrer et espérer un apaisement massif pour les mois à venir. Car cela ne reste que du divertissement. Cela ne reste que du jeu vidéo. Car même si parfois tout ceci semble si réel – d’autant plus avec les graphismes actuels -, tout ceci reste faux et peut provoquer chez celles et ceux qui font ces jeux, les jeux qui nous font rêver, des dommages si ce n’est physiques, au moins psychiques, et souvent de manière irrémédiable.
Ces mêmes personnes qui, depuis plus de 2 ans, se sont vues mettre à la porte à renforts de restructurations, de licenciements et autres fermetures de studios. Plus de 30 000 personnes ont perdu leur emploi ces deux dernières années dans l’industrie et nul doute que bon nombre d’entre elles n’ont pas encore pu retrouver de travail. Alors je tenais à profiter de ce mot pour envoyer mes plus sincères et chaleureux encouragements à nos talents nationaux et internationaux, en espérant qu’ils puissent encore nous faire rêver, sans concession, sans politisation exacerbée, juste pour le plaisir de créer. Juste pour le plaisir de jouer. Je vous souhaite à toutes et tous une heureuse et épanouissante année 2025, qui promet d’être riche en sorties JV, mais que j’espère surtout sereine, douce et constructive pour tout le monde.
Neomantis : That ’90s Show
- Mon jeu de l’année : Tekken 8
- Ces jeux que j’ai loupés et que je dois absolument rattraper : Yakuza/Like A Dragon : Infinite Wealth, Black Myth : Wukong et Children of the Sun
- Ma déception de l’année : Dragon Ball: Sparking! Zero
- Mes personnages préférés : Benjamin Hunter (Ace Attorney), Kain et Raziel (Legacy of Kain)
- Mon morceau préféré de l’année : SMT V : Vengeance – Vengeance End Theme
- Mes plus grosses attentes de 2025 : GTA VI, Spirit x Strike et Ninja Gaiden : Ragebound & Ninja Gaiden 4
- Moments marquants de l’année : La domination artistique et ludique de Capcom, ainsi que l’officialisation du retour d’Onimusha
Une année sous le signe de la brutalité, où la colère n’a cessé de s’accumuler à la vue des prises de parole – orales ou écrites – totalement fumeuses et chaotiques que la toile de l’internet nous livre. Une rage s’est accumulée jusqu’à se déverser à coup d’esquives, de crochets du gauche au menton et de sonic fang, durant plusieurs mois de catharsis sur Tekken 8. Un dur labeur, surtout en ligne, au sein d’une communauté douteuse, négligeant toute valeur humaine et martiale. Comble pour un jeu de combat, je vous l’accorde. Un microcosme dans lequel j’aime me ressourcer, me retrouver avec moi-même afin de faire parler les poings de Steve et les pieds de Jun contre des adversaires sans pitié.
Des challengers que je m’imagine être des licences AAA en provenance d’Ubisoft, Square Enix ou encore Sony, pour ne citer qu’eux. La guerre gronde et les esprits s’échauffent, alors je me suis cloisonné dans la Salle de l’Esprit et du Temps avec l’objectif de transcender cette rancœur, y puiser une énergie bénéfique. Après m’être purgé, j’ai enfin pu rire de l’échec désolant de la majorité des grosses cartouches de l’industrie qui, tel Super Trunks, se sont concentrés sur les chiffres et n’ont pas considéré l’endurance. À trop gonfler les muscles, on s’épuise, on se ridiculise, jusqu’à finir terrassé. Au tapis.
Sur la forme, c’est vendeur. Il y a de quoi alarmer les détecteurs comme les compteurs de précommandes. Mais quand nous parlons de qualité, de créativité, personne ne s’y retrouve. Des remasters de titres d’antan apparaissent, encore aujourd’hui, comme un vent de fraîcheur face aux gros bébés clonés et boursouflés des grosses compagnies. Depuis quelques années, à de rares exceptions près, les œuvres les plus marquantes dans leur game design, selon moi, sont régulièrement des remakes, ou bien des hommages explicites à une époque révolue du jeu vidéo.
La célébration de la créativité Sony par Astro Bot le confirme, rendant hommage à une vision que le constructeur japonais ne défend pourtant plus vraiment. Je parle d’une époque, l’ère PS1/PS2, où la créativité était le moteur évident d’un projet. Le cercle vicieux et aliénant de la boulimie des chiffres n’était pas si développé. Un chaos ambiant dans lequel patauge une partie importante, et influente, de l’industrie. Néanmoins, dans la pénombre, un éclairci salvateur émerge. Une lumière symbole d’espoir. Lorelei and the Laser Eyes, MouthWashing, Children of the Sun, 1000XResist, Silent Hill 2 Remake, etc.
Un passé est convoqué, parfois modernisé avec talent, d’autres fois c’est littéralement pour nous renverser grâce à une proposition ludique ambitieuse. C’est ce que je recherche. Pas des softs qui sentent le réchauffé et n’en veulent qu’à mon temps de cerveaux. De fait, je retiendrais largement plus les mangeurs de matière grise de Slitterhead qu’un des produits formatés et infantilisants constamment servis. Ces derniers ne s’adressent plus à moi. Bien sûr, ces considérations n’importent qu’à des profils de joueurs et de joueuses similaires au mien. Sans doute issus de l’école du gameplay. Des profils en quête d’originalité et/ou d’une œuvre passionnée.
Ce que j’accepte, même si ce sont ces mastodontes qui font l’image de l’industrie et qui dictent les tendances. Et que dire de la presse internationale – dont je fais humblement partie – somnolente, pour ne pas dire insomniaque. Des yeux pas toujours en face des trous, au point d’encenser avec exagération des titres simplement très bons. Au risque de conforter les décisionnaires dans leurs ingérences. Il suffit de soulever la capuche du plus célèbre assassin pour s’en convaincre. Les joueurs et les joueuses avec des années d’expérience et de saines exigences ne peuvent s’y retrouver… Néanmoins, l’espoir d’un revirement créatif salvateur est permis, et 2025 semble décidée à s’orienter encore un peu plus dans cette direction.
Matheus : Une année de transition, avec une lueur d’espoir en 2025
- Mon jeu de l’année : Astro Bot
- Mon plaisir coupable : Rocket League
- Ces jeux que j’ai loupés et que je dois absolument rattraper : Stellar Blade, Final Fantasy VII Rebirth, Like a Dragon : Infinite Wealth
- Mes déceptions de l’année : South Park: Snow Day, Outcast: A New Beginning, HappyFunland
- Mes personnages préférés : Titus (Warhammer40K: Space Marine 2) et Astro (Astro Bot)
- Mon morceau de l’année préféré : Iam Your Beast – Tyrants Better Run, Lake Savage
- Mes plus grosses attentes de 2025 : GTA VI, Ghost of Yotei, Death Stranding 2 On The Beach
- Moments marquants de l’année : Les licenciements de masse qui ne finissent plus, les déboires d’Ubisoft, le prix hallucinant de la PS5 Pro, et le pauvre Concord qui n’a pas fait long feu…
Cette année 2024 m’aura clairement laissé un bon vieux goût d’inachevé. Déjà, il y a ces nouvelles toujours peu reluisantes du monde vidéoludique avec les licenciements en masse chez divers studios. Je ne suis pas certain que cela s’estompera en 2025, surtout quand je vois ce qu’il s’est passé avec le studio Spiders et les nombreux conflits internes qui ne font pas un bien fou au développement de Greedfall 2, qui offre actuellement un résultat en berne sur son accès anticipé. C’est globalement triste à voir comme le revers violent qu’a subi Sony rien que sur le jeu service Concord qui n’a même pas tenu quelques mois avant de s’arrêter brutalement. En même temps, je trouve que le marché est bouché sur les jeux services, il faut savoir se renouveler à un moment, comme Ubisoft avec ses jeux en monde ouvert qui se suivent et se ressemblent, sans prendre de véritables risques. C’est vraiment triste de voir ça pour cette entreprise française qui a toujours su prouver sa diversité et créativité via diverses licences comme les Rayman ou Prince of Persia. Il est sûr désormais que l’éditeur n’aura plus le droit à l’erreur avec Assassin’s Creed Shadows, au risque de s’enliser un peu plus dans une crise qui semble presque incontrôlable.
En dehors de ces événements assez fâcheux que je ne vais pas continuer à énumérer (je préfère éviter de remuer le couteau dans la plaie béante), les sorties jeux vidéo de cette année ne m’ont pas tant époustouflé que ça. Notamment parce que le titre du jeu de l’année lors des Game Awards 2024 n’était pas super évident à deviner, notamment car les jeux nominés se valaient réellement. C’est surtout cela qui m’a fait un peu tiquer, alors que l’année 2023 était beaucoup plus évidente, et que le gagnant ne faisait qu’assez peu de doute. Néanmoins, je dois bien reconnaitre qu’il y a eu quelques trouvailles bougrement intéressantes sur la scène indé avec des titres comme le reposant Botany Manor, le surprenant Indika dans sa thématique religion/foi super intéressante, ou encore Iam Your Beast et sa vibe John Wick qui m’a beaucoup plu.
Je pourrai m’éterniser sur les jeux indés, mais d’autres titres AAA voire VR m’ont également bien régalé, mais un peu plus sur la fin de l’année. D’ores et déjà, si j’excepte Astro Bot qui est un jeu de plateformes divin et arrivant à rendre un vibrant hommage à toute l’ère PlayStation ou encore le saint Warhammer 40.000: Space Marine 2 qui m’a réellement fait frétiller de par sa dimension narrative, fun et coopérative épique, la VR m’a bien redonné de l’espoir en la plateforme. Rien que Batman Arkham Shadow est un tour de force de Camouflaj ayant réussi à retranscrire le gameplay, mais aussi toute la dimension narrative du chevalier noir, qui propose clairement l’un des meilleurs jeux de super héros que l’on peut avoir actuellement en réalité virtuelle. Pareil pour Metro Awakening qui, s’il est un poil en deçà de notre super héros, est parvenu à tout à fait transposer l’ambiance et le gameplay de la série en VR, avec une narration qui plus est puissante émotionnellement, faisant que l’on va s’attacher encore plus au personnage de Khan, bien trop tragique.
Très concrètement j’aurai pu aussi citer d’autres titres qui le méritent, mais je vais m’attarder sur des jeux qui m’ont particulièrement déçus. A commencer par South Park: Snow Day, qui avait tellement de potentiel, plombé hélas par un gameplay à la ramasse, répétitif, et disposant d’une direction artistique qui ne passe jamais. Rien n’est à sauver à part l’univers de la licence respecté, et même avoir les doubleurs français officiels n’y changera rien. Pareil pour Outcast – A New Beginning, qui m’a laissé sur ma faim. J’ai peut être été dur, je le reconnais, sur mon test après un peu de recul mais dans l’absolu, le résultat reste quand même moyen. Le plaisir de l’exploration est là, le lore est intéressant mais tout est terni par un gameplay qui, s’il est organique et évolutif, dispose finalement d’un schéma répétitif, et de trop de mécaniques vétustes pour en faire un titre qui marquera les esprits. La preuve, le jeu ne s’est finalement pas si bien vendu que ça au même titre qu’Alone in The Dark, démontrant qu’il n’a pas su réellement convaincre les joueurs.
Pour le reste, en plus de vous présenter à vous mes meilleurs vœux pour cette année 2025, j’espère que celle-ci offrira quelques lueurs d’espoir. D’ores et déjà, il me tarde d’avoir des premières informations sur Onimusha: Way of the Sword qui je l’espère, nous permettra de réincarner Samanosuke Akechi restant un personnage iconique de la licence (même si j’aimais bien Soki du Onimusha: Dawn of Dreams mais c’est un autre débat), mais aussi en savoir plus sur Ghost of Yotei, ou encore Death Stranding 2 On The Beach. Également en plus du prochain jeu de Suda51 qui me hype profondément, j’aimerai beaucoup savoir quelles autres licences Capcom pourrait ressortir du placard. A dire vrai, un Viewtiful Joe 3 me botterait pas mal, la licence s’étant arrêté au deuxième volet (sans compter les deux autres spin-off qui n’ont pas grand chose à voir avec les deux volets originaux). Nous verrons bien quelles surprises nous réservent les divers éditeurs voire développeurs indépendants en cette année 2025, mais j’ai bon espoir de voire des productions encore plus originales, créatives et surtout surprenantes scénaristiquement. Une fois encore, je vous souhaite à tous mes meilleurs vœux, et une belle et heureuse année 2025 riche en bonnes nouvelles et en belles sorties jeux vidéo.
ClockworkClémentine : On sort les rames et on avance
- Mon jeu de l’année : Final Fantasy VII Rebirth
- Mon Plaisir coupable : Theatrhythm Final Bar Line
- Ces jeux que j’ai loupés et que je dois absolument rattraper : Persona 3 ReLoad, Metaphor ReFantazio, Ace Attorney Investigation 2
- Ma déception de l’année : La disparition progressive des lecteurs de disques sur nos consoles
- Mes personnages préférés : Aerith Gainsborough (Final Fantasy VII Rebirth), Lucanis Dellamorte (Dragon Age The Veilguard)
- Mon morceau préféré de l’année : Battle on the Big Bridge – Final Fantasy VII Rebirth
- Mes plus grosses attentes de 2025 : Professeur Layton et le Nouveau Monde à Vapeur, Ghost of Yotei, ce que Nintendo nous montrera pour le line-up de sortie de sa Switch 2
- Moments marquants de l’année : La fermeture de quatre studios de Bethesda et le subséquent sauvetage de Tango Gameworks, OKAMI SEQUEL
Les bilans de fin d’année se suivent et se ressemblent, aussi bien les miens, que, semble-t-il, ceux d’une bonne partie de mes collègues. Chaque année, ce petit billet d’humeur est l’occasion pour moi de vous faire part de ma lassitude vis-à-vis de l’état de notre industrie. Cette année n’a bien évidemment pas fait exception, entre le scandale bien trop vite oublié des fermetures de studios chez Bethesda, l’espèce de poussée vers le tout numérique qu’essaient d’amorcer certains constructeurs, l’éternelle préoccupation aussi bien économique qu’écologique qui pose l’IA générative… Je pense que ces sujets ont déjà été évoqués plus haut par bien plus éloquant que moi.
L’impression d’assister à un accident de train au ralenti se fait ressentir. Pour autant, il y a tout de même eu des nouvelles qui m’ont données le smile cette année, et c’est donc sur celles-ci que j’ai décidé de m’attarder, afin de proposer un bilan un peu moins défaitiste que l’an dernier. Voyez ça comme une de mes bonnes résolutions.
Pour revenir rapidement sur les événements qui m’auront marqué, outre les annonces déprimantes de licenciements et le climat délétère de la communauté des joueurs, je retiendrai évidemment les Game Awards, qui sont, qu’on le veuille ou non, un événement assez indicatif de la tendance actuelle du secteur. Cette année, Geoff Keighley semble avoir tenu compte des violentes critiques de 2023 pour nous proposer une mouture un peu plus respectueuse, mais surtout un peu plus intéressante en termes d’annonces, parmi lesquelles je retiendrai pêlemêle The Witcher 4, Split Fiction, Intergalactic : The Heretic Prophet, qui s’annonce comme un autre tour de force graphique, tout en marquant enfin un peu de changement chez Naughty Dog après 4 ans de remake/remaster des 3 mêmes jeux, mais surtout, SURTOUT l’annonce quasi miraculeuse d’une suite à Okami ! Un jeu dont l’existence ne m’avait même pas traversé l’esprit, vu le passé compliqué de la licence, mais je dois dire qu’entre Okami et Onimusha annoncés le même soir, et deux collections Ace Attorney traduites et sorties dans une même année, le revirement de Capcom vis-à-vis de ses anciennes licences me fait sacrément plaisir.
À titre personnel, 2024 fut encore une fois une année avec bien plus de sorties que je n’ai de temps, et qui aura nécessité un sacré tri pour ne pas tomber dans le burnout. Une organisation dont je suis assez satisfaite, car j’ai pu terminer pas mal de jeu, notamment les quelques nouveautés qui me tenaient à cœur. En premier lieu, on peut évidemment citer Final Fantasy 7 Rebirth, qui aura été une expérience aussi délicieuse que par moments délétère mais aussi l’inattendu Zelda Echoes of Wisdom, un adorable mélange de lore et de gameplay à la sauce Zelda. Ma dernière nouveauté de l’année, vous m’entendez en parler depuis 3 ans, c’est bien évidemment Dragon Age The Veilguard. Une aventure attendue depuis tellement longtemps que je me demandais même si elle allait sortir, et si oui dans quel état. Et bien… C’était sympa. Le jeu est solide et dépourvu de bug majeur, même s’il me laisse un goût d’inachevé. Mais écoutez : Lucanis Dellamorte. C’est tout ce que j’ajouterai.
Outre ces sorties, 2024 a été une nouvelle fois une année de rattrapage, avec quelques portages et remasters de jeux que je veux finir depuis 15 ans, comme l’incroyable Ghost Trick ou Paper Mario et la Porte Millénaire, mais aussi d’autres sorties plus récentes comme Hi-Fi Rush, Coffee Talk et Sea of Stars, que je viens de terminer à l’heure où j’écris ces lignes.
Mais au-delà de tous ces jeux terminés, ma plus grande fierté de 2024 aura été d’ENFIN TERMINER XENOBLADE 2 ! Vous ne rêvez pas, ça fait 3 ans que je parle de devoir le terminer, et bien c’est FAIT ! Je suis LIBRE ! ET VOUS AUSSI ! Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de tout ce temps ? Et bien contre toute attente… passer encore plus de temps sur Xenoblade, puisque Xenoblade Chronicles X Definitive Edition sort cette année.
Plus sérieusement (car on ne va pas se mentir, il y a peu de chance que je le termine), l’objectif est de continuer à vider le backlog, en commençant par Dordogne. J’ai aussi mon éternelle liste de RPG à faire, à laquelle se sont ajoutés Persona 3 Reload, Metaphor ReFantazio ou encore Super Mario RPG par exemple, mais j’ai aussi envie de retourner à mes sources et me remettre un peu aux jeux de plate-forme, avec Super Mario Bros. Wonder, Astro Bot, mais aussi Windswept, que je surveille du coin-coin de l’œil. C’est sans compter évidemment les jeux que j’attends, mais l’avantage c’est que mis à part Professeur Layton, Xenoblade et Ghost of Yotei qui arrivent en 2025, je n’ai rien qui ne sorte dans l’année, Okami, Intergalactic, et la fin de la saga FFVII sont prévus pour bien plus tard. J’aborde 2025 avec ma pile de jeux de façon plutôt sereine, mais avec Nintendo qui nous prépare une nouvelle console et le line-up qui va bien, je m’attends à tout.
Striklight : En 2024 c’était les vacances à Hawaï
- Mon jeu de l’année : Like A Dragon: Infinite Wealth
- Mon plaisir coupable : Helldivers 2
- Ces jeux que j’ai loupés et que je dois absolument rattraper : Stellar Blade, Zelda Echoes of Wisdom, Prince of Persia: The Lost Crown
- Mes déceptions de l’année : Lego Horizon, Concord, Jujutsu Kaisen: Cursed Clash
- Mes personnages préférés : Ichiban Kasuga et Kazuma Kiryu (Like a Dragon: Infinite Wealth)
- Mon morceau préféré de l’année : A Cup of Liber-Tea (Helldivers 2)
- Mes plus grosses attentes de 2025 : Like A Dragon: Pirate Yakuza in Hawaï, Clair-Obscur: Expedition 33, Doom: The Dark Ages
- Moments marquants de l’année : La chute de Concord
Côté jeux vidéo, 2024 a surtout été mouvementée en début d’année avec notamment mon GOTY, Like a Dragon: Infinite Wealth, puis Final Fantasy VII Rebirth qui a suivi quelques semaines après. De fait, deux immenses JRPG ont dévoré une grande partie de mon année vidéoludique. Cependant, quels jeux d’exception, deux titres qui m’ont fait voyager dans des contrées exotiques aux couleurs chatoyantes. Malheureusement pour moi, la suite des aventures de Cloud et sa troupe m’ont déçu sur pas mal d’aspects et m’ont trainé par le sol sur la longueur.
Ensuite, que penser de l’évolution dans le milieu ? Eh bien c’est triste sur plein d’aspect, et surtout chez beaucoup d’éditeurs ainsi que chez les constructeurs. En effet, entre tous les licenciements et les choix pris par les géants du marché des consoles nous avons eu une année mouvementée, avec les prises de position de Microsoft pour ses prochaine grosses sorties sur d’autres support, et les tentatives chez PlayStation du jeu service avec Helldivers II qui a été un franc succès, puis le crash total avec Concord… Sans parler de la PlayStation 5 Pro à un prix de 800€ en kit plus que discutable pour le marché du physique.
2024 a surtout été pour moi l’occasion de continuer à vider mon backlog qui commençait à un peu trop se remplir au fil des années, et de découvrir des licences cultes. Je dois dire que l’achat du Steamdeck en version OLED a été un atout majeur dans cet objectif fastidieux, notamment pour vider toutes la liste de soft accumulés sur la plateforme de Valve. Sans parler de la petite Nintendo Switch qui m’a permis de découvrir des pépites du RPG, comme un certain Paper Mario: La Porte Millénaire, Persona 4 Golden, ou tout un tas de jeux indés, comme Dredge ou Cult of the Lamb.
Mais le point le plus important, est que, grâce au Steam Deck, j’ai pu répandre la démocratie de la Super Terre dans Helldivers II même au travail, car la liberté n’attend pas. De plus, comme dit en amont, cette année a été l’occasion pour moi de découvrir certaines licences comme Persona ou Paper Mario, mais aussi de rentrer plus en profondeur dans la licence Yakuza qui jusqu’alors m’était inaccessible à cause de la barrière de la langue. Heureusement les années ont passé et mon niveau anglophone a évolué et me permet de facilement jouer à des jeux qui, malheureusement, n’ont jamais eu l’occasion d’avoir une traduction dans la langue de Molière.
Je vais finir avec une note pour 2025 et ses nombreux jeux qui m’intriguent, et d’autres que j’attends avec impatience, laissez moi respirer car mon backlog va encore être en sueur. Je vais devoir redoubler d’efforts dans les jeux que je vais choisir si je ne veux pas me retrouver avec des sauvegardes qui ne verront pas plus loin que le 30%. Mais quand je pense à l’année que nous allons avoir, entre, Assassin’s Creed Shadows, Like A Dragon, Monster Hunter Wild, Kingdom Come Deliverance II, Ghost of Yotei, Pokemon Z-A, Death Stranding 2, GTA VI, Doom: The Dark Ages, Clair Obscur, et tant d’autres jeux que j’aimerai faire day one… Sans oublier la sainte Switch 2 qui fera son entrée la même année avec probablement des titres cross-gen comme Metroid, Mario Kart, Inazuma Eleven… l’année 2025 risque d’être une excellente cuvée pour le jeu vidéo.
Jordan : La grande dépression
- Mon jeu de l’année : Final Fantasy VII Rebirth
- Mon plaisir coupable : Honkai Star Rail
- Ces jeux que j’ai loupés et que je dois absolument rattraper : Warhammer 40,000: Space Marine 2, Thank Goodness You’re Here!, Neva
- Ma déception de l’année : Suicide Squad: Kill the Justice League
- Mes personnages préférés : Astro (Astro Bot), Aerith (Final Fantasy VII Rebirth) et Strohl (Metaphor ReFantazio)
- Mon morceau préféré de l’année : Handshake – Metaphor ReFantazio (même si en vrai, c’est Toward Mt. Nibel de Final Fantasy VII Rebirth)
- Mes plus grosses attentes de 2025 : Clair-Obscur: Expedition 33, Crimson Desert, Fable
- Moments marquants de l’année : La prise de parole de Xbox pour annoncer les premiers portages Xbox Game Studios sur PS5, la Gamescom (c’est très personnel)
2023 m’a épuisé. 2024 m’aura vidé. Pour toutes les raisons citées plus haut par mes collègues, traverser cette année en travaillant sur un site tel que celui-ci, au contact quotidien de l’actualité, aura eu raison de mes dernières forces. Et 2025 ne s’annonce pas plus clément à propos de tous ces sujets, malgré une année qui s’annonce déjà comme étant historique côté sorties. Sans lumière à l’horizon, je m’attends déjà à perdre plus de cheveux que jamais et à me ronger les ongles jusqu’à l’os devant certains commentaires affligeants de bêtise. Mais, hey, soyons un peu plus à la fête.
Pendant que je faisais de mon mieux pour ne pas trop laisser l’espace ambiant m’occuper l’esprit, j’ai tout de même eu le plaisir d’apprécier les sorties de cette année à leur juste valeur, notamment parce que beaucoup d’entre elles savaient me parler. Beaucoup de RPG dans la liste, même si aucun n’aura vraiment su éclipser la centaine d’heures passées sur Final Fantasy VII Rebirth. Il est de ces jeux qui polarisent mais qui ne quittent pas vraiment votre esprit dès lors qu’il coche les bonnes cases chez vous. Comme celle de la nostalgie, chose qu’a très bien su faire Astro Bot (ne l’enfermez pas non plus dedans, il a bien plus à offrir).
Metaphor ReFantazio aurait pu aller le titiller un peu s’il avait su aller tout au bout de ses idées, ce qui ne l’empêche pas de finir son mon podium aux côtés de Prince of Persia: The Lost Crown, un titre que j’ai injustement délaissé dans un premier temps car il ne correspondait pas à ce que je voulais d’un nouvel épisode pour la série (c’est l’amoureux de l’opus 2008 qui parle). Une erreur honteuse que j’ai heureusement corrigé au fil de l’année, tout comme celle concernant 1000xResist que j’ai parcouru bien trop tard. Et derrière tout le discours épuisant qui régnait autour, j’ai aussi eu la surprise d’apprécier Stellar Blade comme il se doit, comme un bon vieux jeu d’action tout droit sorti de l’ère PS2 qui aurait bénéficié d’une excellente réalisation, à défaut de raconter quelque chose. N’est pas NieR Automata qui veut. Je dois également avouer que Dragon Age: The Veilguard aurait pu finir sur le banc de mes déceptions tant il m’a moins parlé que les autres épisodes (sur son ambiance globale), mais avec un peu de recul, il m’est impossible de me dire que j’ai passé un mauvais moment. Sans doute une question de timing chez moi.
Et puisque tous ces titres demandent un temps infini que je n’ai plus, le syndrome du FOMO s’accentue plus que jamais et me laisse un catalogue long comme le bras à rattraper. Chose que je ne ferais pas si je veux être un tant soit peu connecté à l’actualité en 2025 qui commence déjà (trop) fort. Trouver le temps pour jouer à mon premier Monster Hunter sera l’un de mes défis, comme celui d’essayer enfin d’assumer que les Souls-like demandent trop de réflexes chez moi (la vieillesse commence) et qu’il serait plutôt temps que m’investisse sérieusement à Civilization VII. On pourra de toute façon compter sur Nintendo pour me replonger en enfance avec sa Switch 2.
Autant de défis qui ne seront rien face à climat particulièrement hostile où chaque sortie est remise en question plutôt que d’être célébrée. S’il ne sera jamais question de céder face à la haine ambiante, le mieux sera de ne pas trop la laisser nous consumer et prendre un peu de distance. Alors une nouvelle fois, merci à celles et ceux qui font vivre ActuGaming avec toute la bienveillance possible, on tentera de vous le rendre au mieux en 2025.
Haseo : L’une des meilleures années pour le RPG
- Mon jeu de l’année : Dragon’s Dogma 2
- Mon plaisir coupable : Infinity Nikki
- Ces jeux que j’ai loupés et que je dois absolument rattraper : Stellar Blade, Metaphor ReFantazio, Prince of Persia The Lost Crown…
- Mes déceptions de l’année : Skull & Bones, XDefiant et Reynatis
- Mes personnages préférés : Shadow (Sonic), Tifa (Final Fantasy VII Rebirth) Ichiban (Like a Dragon: Infinite Wealth)
- Mon morceau préféré de l’année : It’s Going Down Now – Persona 3 Reload
- Mes plus grosses attentes de 2025 : Monster Hunter Wilds, Clair Obscur: Expedition 33, Skate Story et GTA VI
- Moments marquants de l’année : Le coup de grâce du modèle jeu-service
L’année 2024 m’a particulièrement régalé en bons RPG : Persona 3 Reload, Like a Dragon Infinite Wealth, Final Fantasy VII Rebirth, Dragon Quest III HD-2D Remake, Visions of Mana… Et j’en ai encore bien d’autres à rattraper, comme Metaphor et Unicorn Overlord, entre autres. Pourtant, selon moi, deux jeux sortent du lot cette année : Dragon’s Dogma 2, mon GOTY, et STALKER 2. Deux grosses productions qui apportent une expérience unique dans le médium et qui ne se laissent pas influencer par les tendances actuelles. Même en ayant joué aux précédents titres de ces licences, je suis encore surpris par l’atmosphère incroyable qu’ils procurent (STALKER 2 en particulier), leur mécaniques de jeu, et leur approche du monde ouvert.
Les jeux indépendants ont encore prouvé qu’ils restent les maîtres de l’innovation et de la créativité. Bien que je sois tombé dans la spirale infernale qu’est Balatro, ma liste s’allonge encore avec des titres comme Animal Well, 1000XResist et Lorelei and the Laser Eyes. Au moins, j’ai pu terminer une partie de ceux de 2023…
En ce qui concerne l’actualité de cette année, entre les licenciements qui ont malheureusement été de nouveau récurrents, je retiens surtout l’effondrement du modèle de jeu-service, qui a subi son coup de grâce avec Concord. Ce symbole n’est que l’aboutissement d’un long essoufflement, déjà amorcé par des jeux comme Anthem, Marvel’s Avengers, Suicide Squad et bien d’autres. C’est aussi le reflet d’un ras-le-bol des joueurs, lassés par cette quête de la poule aux œufs d’or, surtout lorsqu’elle provient de studios renommés, célèbres pour leurs classiques du jeu solo.
Face à un marché saturé par de nombreux concurrents déjà bien établis, même les expériences les plus prometteuses peinent à maintenir l’intérêt des joueurs sur la durée. XDefiant est sans doute l’exemple parfait cette année : un FPS prometteur, mais sans vision claire, incapable de suivre le rythme en termes de contenu. D’ailleurs, en tant que weeb de service, je ne peux que m’incliner face au talent des Chinois d’HoYoverse, qui continuent de me retenir sur Genshin Impact, Honkai Star Rail et Zenless Zone Zero.
Concernant 2025, mes attentes sont principalement tournées vers Nintendo et sa Switch 2, qui devrait sans doute nous surprendre avec un catalogue de jeux incroyables. J’attends particulièrement le prochain jeu de Monolith Soft (et bien sûr Xenoblade Chronicles X). Sans oublier GTA VI, qui balayera toute la concurrence et fera fuir tous les autres jeux lorsque sa date de sortie définitive tombera.
Julien : Le calme avant la tempête
- Mon jeu de l’année : Astro Bot
- Mon plaisir coupable : The First Descendant
- Ces jeux que j’ai loupés et que je dois absolument rattraper : Final Fantasy VII Rebirth, Life is Strange Double Exposure, Space Marine 2
- Mon personnage préféré : Astro (Astro Bot)
- Mon morceau de l’année préféré : Eidos 7 Theme – Stellar Blade
- Mes plus grosses attentes de 2025 : Clair-Obscur: Expedition 33, DOOM the Dark Ages, South of Midnight, Crimson Desert
- Moments marquants de l’année : Les très (trop) mauvaises nouvelles dans l’industrie, le retour des licences Capcom (Okami, Onimusha)
Ne faisons pas semblant d’être surpris : 2024 a été une nouvelle fois une année (trop) chargée pour profiter pleinement de toutes les sorties, synonyme d’un backlog qui ne fait que grossir. Mais 2024 a également été une année difficile sur le plan de la santé, qui a malheureusement freiné mes sessions de jeu disponibles, réduisant encore plus les titres que j’ai pu découvrir. A peine plus de dix doigts suffiraient à les énumérer. Alors, oui, pour les personnes qui lisent annuellement notre article ressenti, vous ne serez pas de surpris de lire que je continue régulièrement à jouer à F1 24, un week-end de course étant parfait pour des sessions régulières sans trop d’investissement. Et on ne va pas se mentir, la non-évolution de la franchise est tristounette.
Dans les réelles nouveautés, il faut avouer que j’ai particulièrement apprécié Stellar Blade. C’est immédiat, c’est rythmé, c’est dynamique. Et bon sang, cette bande-son, diablement entraînante. Malgré ses imperfections (vraiment, ces phases de plateformes, on souffle), c’est une belle découverte. Peut-être même plus méritant que Black Myth: Wukong. Non pas qu’il m’a déçu, mais j’en espérais peut-être trop. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, il me fait – pour l’instant – passer un très bon moment (n’ayant pas encore fini l’aventure). Et surtout, j’adhère complètement à sa proposition artistique. Quelle claque quand on y repense, aussi bien dans le design de ses boss que ses inspirations. Connaissant très bien l’œuvre dont il s’inspire, j’étais d’autant plus happé par son univers. D’ailleurs, je vous invite à lire La Pérégrination vers l’Ouest aux éditions Pléiade. La lecture sera fastidieuse (et pas qu’un peu) mais le voyage est unique.
En parlant de voyage, Astro Bot est sans conteste celui qui m’aura le plus impressionné cette année. Non pas pour son originalité, mais sa propension à nous faire passer un bon moment. C’est simple, dès les premières minutes, il vous décoche un sourire, qui ne fait que s’agrandir au fil des mondes que l’on découvre. On aura beau lui reprocher de ne rien inventer à la formule (et c’est vrai), il n’empêche que c’est indéniablement celui qui m’a apporté le plus de chaleur et de réconfort. Pétillant, c’est le mot. Loin du « Meeeeh » lâché lors des premières missions de The First Descendant, qui ne semblait qu’être qu’un énième looter-shooter sans intérêt. Lancé pour couvrir le jeu sur le site et réaliser quelques guides, j’ai finalement été surpris de dépasser la centaine d’heures dessus, tant il était « simple » d’enchaîner les missions avec une telle fluidité. Le vrai plaisir coupable de mon année. Même si, une fois lâché, je n’ai jamais réussi à retrouver l’envie d’y rejouer. Sentiment contraire avec The Operator, jeu indépendant français, qui m’a littéralement scotché sur une seule session de jeu. Incroyable.
Je ne m’attarderai pas sur le fait d’avoir relancé Star Wars Jedi Fallen Order pour le terminer une seconde fois à l’approche de Jedi Survivor (finalement mis en attente), ni sur l’achat d’un casque PSVR2 simplement pour rejouer à Beat Saber sans la multitude de câbles du premier casque (ne me jugez pas, le vrai prétexte étant de me bouger un peu pour perdre les heures de sédentarité sur le site. Et ça marche !). Je ne m’attarderai pas non plus sur cette foule de jeux que j’ai absolument envie de rattraper, de Final Fantasy VII Rebirth à Warhammer 40;000 Space Marine 2 ou encore Life is Strange Double Exposure (étant grand fan du 1er, j’en redoute cette suite) en passant par tous ces indépendants que je ferai forcément un jour, mais qui s’accumulent dans ma wishlist (1000XResist me fait atrocement de l’œil).
Par contre, je pourrai facilement passer de longs paragraphes sur cette foultitude de jeux que j’attends en 2025. Si j’avais déjà cette sensation d’attendre trop de titres l’année passée, les prochains mois semblent être absolument fous. Il serait faux de dire que j’ai zéro attente pour GTA VI, même si son statut de « trop attendu » me calme un peu. Disons plutôt de la curiosité à la vue de ce que Rockstar a l’habitude de nous proposer. Crimson Desert est aussi très haut placé, bien que ses ambitions m’ont l’air totalement folles. Des ambitions qui me semblent aussi bien élevées pour un premier jeu également chez Clair Obscur: Expedition 33, qui doit assurément faire partie de mon top 3 des plus attendus. Un top rejoint par DOOM: The Dark Ages et South of Midnight (autant vous dire que le récent Xbox Developer Direct m’était consacré, Ninja Gaiden 4 étant aussi dans ma liste). Très curieux aussi pour Assassin’s Creed Shadows, même si la recette ne me fait plus autant vibrer, là où Ghost of Yōtei devrait satisfaire mes envies de Japon. Le Seigneur des Anneaux : Tales of the Shire singera une demi-attente chez moi (uniquement grâce à l’étiquette LOTR) tandis que Wanderstop me fait doucement de l’œil.
Mais ma plus grosse attente, c’est assurément de passer l’année à vos côtés (Moooooh). Certaines personnes diront que cela fait très déclaration d’amour (et c’est vrai), mais plus que jamais, 2025 sera une année charnière pour ActuGaming, avec de nombreux projets prêts à être lancés. Il m’était donc impossible de ne pas dire que nos prochaines surprises font partie de mes sorties les plus attendues. Parce qu’il devrait y en avoir des (beaux) changements cette année. Enfin, si tout se passe bien (et si les chèques des éditeurs, que certains théoriciens nous promettent sur les réseaux sociaux, arrivent bien après une dizaine d’années d’attente). Quoiqu’il en soit, merci du fond du cœur pour votre présence et votre soutien… et bonne année tout le monde !
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