Retroflash : Frère des ours, parce que l’oncle Walt a toujours aimé le Game Boy
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Rédigé par Ludvig Auvens
Alors que la semaine dernière, Cafcorp vous parlait de son coup de cœur du début des années 2000, avec Sega Soccer Slam, j’ai bien envie de vous inviter à rester dans les mêmes environs temporels, mais en partant jeter un petit coup d’œil à ce que nous propose cette chère Game Boy Advance. Si l’image présente avant l’ouverture de l’article n’a pas été suffisamment illustratrice, et bien sachez simplement que nous allons nous plonger un peu dans Frère des ours, qui était disponible sur la console portable de Nintendo à la date du 4 novembre 2003. Encore une adaptation de dessin-animé en ma compagnie donc, après Donald Couak Attack. Alors cliquez sur ce petit lien, et faites vous plaisir en lisant, une petite chansonnette, sûrement connue, dans les oreilles.
Frère des ours… comme au cinéma ?
Également disponible sur PC, ce jeu de plateforme a été publié par Disney Interactive, à la même date pour les deux versions. Pris en charge par THQ, ce titre avait reçu de plutôt belles critiques avec, on s’en souvient, un petit 8/10 du côté de GameZone, ou un 3.3/5 pour NintendoDojo. Du côté francophone, le soft avait également été assez positivement critiqué. Bien entendu, le scénario de ce dernier était étroitement lié à la production cinématographique du géant de l’animation. Pour l’époque, les visuels de cette création vidéoludique étaient plutôt bons. En effet, les décors de Frère des ours, ainsi que les animations et les divers autres éléments visuels descendaient d’un travail assidu et avec un réel désir de proposer quelque chose de plus que correct pour l’époque. Malgré tout, on notera que quelques composantes dudit jeu pouvaient, et peuvent toujours, parfois faire montre de recyclage, notamment lorsque l’on remarque que les arbres en fond sont souvent réutilisés, et dans le même ordre en plus.
Pour embellir encore un peu plus le tableau, la maniabilité de Frère des ours était vraiment excellente, et chaque action envoyée à la cassette s’effectuait directement, sans latence. Pour un jeu de plateforme, on parle ici d’un élément extrêmement important. Et on ne vous demandera pas de simplement sauter ici, mais bien d’effectuer d’autres actions comme jouer les équilibristes ou les explorateurs dans de petits trous inexplorés (on se calme dans le fond de la classe !), ce qui, pour la console qui supportait le soft, n’était vraiment pas mal. Cependant, de la même manière que pour les décors, ces petites épreuves finiront par se répéter, et une petite pointe de lassitude pourra se faire ressentir durant la petite poignée d’heures que dure l’aventure.
En bref, cette petite production proposée par Disney Interactive et THQ parvient à faire son office. Prévue pour toucher un public plutôt jeune, elle saura vous faire sourire, et saura occuper votre neveu, pour autant que ce dernier ne soit pas déjà corrompu par la génération actuelle et ses graphismes haut de gamme. Quoi qu’il en soit, je vais déjà devoir m’arrêter, et vous souhaiter une bonne semaine. N’hésitez pas à revenir la semaine prochaine, pour que l’un de mes collègues vous propose un autre bond dans le temps ! En attendant, amusez-vous, à fond !
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