Retroflash : Gex Enter the Gecko – Y a pas de lézard !
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Rédigé par antoinerp

Si la semaine dernière nous proposait de voyager dans l’espace avec Star Fox, cet épisode vous proposera de jouer les espions au grand cœur avec Gex : Enter the Gecko. Le jeu, en fonction des consoles, existe également sous le nom de Gex 3D ou encore Gex 64 !
Alors que Crystal Dynamics préparait son premier Legacy of Kain : Soul Reaver, le développeur possédait également une autre licence qui pendant quelques années a été leur mascotte, Gex. Ce lézard à la langue peu pendue, véritable James Bond vert, est à la retraite depuis deux ans lorsqu’une nouvelle mission lui est assignée, avec sa nouvelle partenaire, l’agent Xtra.
Gex : Enter the Gecko, un jeu de plateforme 3D de son ère
Après le choc que fut Super Mario 64 pour toute l’industrie, tout le monde a voulu créer son jeu de plateforme. Réutilisant le moteur du premier Tomb Raider, créé à l’époque par Eidos Interactive, Crystal Dynamics a voulu, avec Gex : Enter the Gecko, créer une aventure dynamique, fun et variée. Comme dans de nombreux jeux à l’époque, on retrouve de nombreux points communs et codes du jeu de plateforme 3D. Que ce soit le hub central, les tableaux ici mis sous formes de télévisions, tout y est. On retrouve également tout un certain nombre d’objectifs dans chaque monde ainsi que différents collectibles variés et nombreux. Notre lézard possède d’ailleurs une variété de mouvements, pouvant sauter, rebondir avec sa queue, mais également tirer sa langue pour attraper différents objets. Vous pourrez bien entendu, frapper des adversaires à l’aide de votre queue.
Mais le vrai truc en plus, c’est le doublage du jeu. Avec plus de 700 lignes de dialogues enregistrées dans plusieurs langues, chaque pays peut profiter d’un doublage personnalisé. Le jeu a d’ailleurs bénéficié d’un des scénaristes des Simpson pour l’écriture des dialogues, et un vrai travail d’adaptation des blagues à été réalisé, si bien que l’on retrouve même un doublage différent pour la version anglaise et américaine. Le jeu joue énormément avec les différents codes du jeu de plateforme, mais également la pop culture, avec des références allant de Star Wars aux Looney Toons.
Le jeu est sorti à l’époque à la fois sur Playstation, PC mais aussi Nintendo 64. La console du géant de Kyoto ayant des limitations techniques spécifiques, le jeu, nommé Gex 64, est quelque peu différent. En effet, les trois niveaux bonus, présents sur les autres versions, ont été remplacés par un nouveau monde et moins de lignes de dialogues sont présentent dans le jeu. Gex a connu une suite avec un troisième épisode appelé Gex : Deep Cover Gecko qui signa la fin de la série du lézard, et notre reptile tomba pour le coup dans les oubliés de la playhistoire.
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