Retroflash : Phantasy Star – Les années 80, ce n’était pas que la musique !
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Rédigé par Ludvig Auvens
Comme on ne change pas nos habitudes, nous revoici pour une nouvelle édition de Retroflash. La semaine dernière, nous vous parlions de Final Fantasy, premier du nom. Cette fois-ci, nous allons rester dans l’univers du RPG, puisque nous allons nous intéresser à Phantasy Star.
Sorti en 1987 au Japon, le titre de Sega fait son apparition chez nous en 1988. Développé et édité par le très connu studio nippon, la série voit le jour sous la coupelle de Kotaro Hayashida, Yuji Naka et Rieko Kodama. Moins populaire que la série dont nous avons parlé la semaine dernière, ce RPG reste, malgré tout, une licence phare du genre.
Phantasy Star, une licence sur plusieurs décennies
Sans aucun doute grâce à sa présence à travers le temps, Phantasy Star fait encore parler de lui aujourd’hui. En effet, originellement sorti sur Master System, puis présent sur Mega Drive au Japon, la licence a su se renouveler. Ainsi, nous pouvons retrouver des opus de la licence sur PlayStation 4 ou encore PlayStation Vita. Mais ce n’est pas tout, puisque le soft est aussi présent dans plusieurs collections de jeux basés sur la série.
Du point de vue du scénario, vous évoluez sur la planète Palma. Alors qu’un roi tyrannique est en possession du pouvoir, un jeune héro, nommé Néro se soulève. Le roi, du nom de Lassic, terrasse le jeune homme, comme il l’avait fait avec son père avant lui. C’est alors que nous découvrons Alis, la jeune sœur de Néro, qui est en possession de l’épée de son frère défunt. Remontée contre le seigneur, elle décide à son tour de se rebeller et venger la mort de sa famille.
Lorsque le joueur pose les mains pour la première fois sur ce premier opus, il ne contrôle qu’un seul personnage. Il s’agit d’Alis dont il est question dans le paragraphe précédent. Néanmoins, le joueur peut débloquer d’autres personnages à mesure que l’intrigue évolue. Ainsi, arrive Myau, animal ressemblant à un chat, et parlant le langage humain. Mais aussi Odin et Noah. Le premier rêve de détrôner Lassic, tandis que le second est un magicien aux pouvoirs magiques réputés.
Pour ce qui est du jeu en lui-même, il est l’un des premiers à proposer un système de sauvegarde interne. Élément permettant ainsi au joueur de garder sa progression sur la galette, sans devoir passer par des sources externes. Point plutôt important à retenir dans la grande évolution qu’a connu le jeu vidéo. Reste à espérer que ce genre de révolutions continuera à apparaître, dans les prochaines années.
Côté gameplay, le jeu se révèle plutôt étonnant pour l’époque. En effet, comparé à d’autres jeux Master System, il est différent. Il propose une vue à la troisième personne, avec quelques éléments s’approchant d’une 3D que nous ne verrons apparaître que plus tard dans l’univers vidéoludique. Le joueur possède également un inventaire, qu’il doit gérer, avec un équipement. Les objets peuvent être échangés, achetés, puis équipés.
De plus, le soft instaurait la possibilité de parler aux ennemis, de sorte à éviter le combat. Chose plutôt rare pour l’époque. Malgré tout, il faut souligner que cela n’enlevait rien à la difficulté du titre, qui était plutôt relevée. Notamment à cause de ses donjons relativement complexes et aux combats assez ardus.
Comme déjà souligné, Phantasy Star proposait les débuts d’une licence importante pour le RPG. En effet, bien que le titre n’ait jamais vraiment percé chez nous, ce dernier proposait beaucoup d’éléments intéressants. Un titre dont le nom fait écho à tous, mais que chacun n’a pas forcément parcouru. Jetez-y donc un œil. Mais en attendant, nous vous donnons rendez-vous la semaine prochaine, pour un autre retroflash !
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