Retroflash : The Punisher, la meilleure adaptation du brutal Frank Castle
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Rédigé par Toothpick

La semaine passée nous revivions les débuts de la plate-forme 3D avec le lézard le plus prétentieux du game. Pour ce rétroflash hebdomadaire on avait envie d’enfiler les collants et d’aller cogner du criminel sans aucune retenue, dans la peau de Frank Castle. Attention, nous ne faisons pas référence à l’épisode de 2005 développé par Volition, mais bien au beat them all énervé des darons de Capcom. C’est aussi le tout premier jeu Marvel développé par Capcom, celui qui marquera le début d’un long partenariat.
Sorti en 1993 en arcade (sur CP System) et en 1994 sur la glorieuse Mega Drive, le jeu vous met aux commandes de Frank Castle ou de Nick Fury et vous envoie tabasser tout ce qui bouge sur l’écran. Dans la plus pure tradition de l’école Capcom, ce sont donc des hordes de punks, de ninjas et de mafieux qui vous tombent dessus. Souvent à mains nues, puis rapidement armé de couteaux, de battes de baseball et éventuellement d’armes à feu, l’idée est de faire le ménage et de remonter jusqu’au caïd en personne : Wilson Fisk. Sur son chemin il croisera des personnages de l’univers Marvel comme Jigsaw, Bushwacker ou encore Bonebreaker qui auraient tous mieux fait de rester chez eux.
Dans l’ensemble le jeu est plutôt joli et retranscrit à merveille l’esprit comics de The Punisher. Notamment grâce à des petites onomatopées visuelles pour illustrer l’action et des sprites gigantesques très réussis. En tout cas c’est le cas en arcade, car la version Mega Drive est une catastrophe et ne tient jamais la comparaison avec sa grande sœur. Avec ses sprites minuscules, ses musiques tout simplement atroces et des bruitages totalement ratés, elle n’est même pas sauvée par un gameplay moins riche et beaucoup plus mou que la version originale.
Le Punisher n’est pas venu beurrer les tartines et fracasse ses adversaires sans aucunes retenue. Lui et Nick Fury sont exactement les mêmes personnages et n’ont pas de capacités distinctes. À l’image d’un Final Fight, on dispose d’un combo de base, de projections et d’une attaque spéciale qui entraine une perte de points de vie. De nombreuses armes sont à ramasser, allant de simple tuyaux aux katanas jusqu’aux armes à feux. Le titre est très agréable à prendre en main, notamment grâce à son action nerveuse et ses excellents feedback sur les attaques. Plus facile que ses cousins de chez Capcom, le jeu se plie en quelques stages riches en ennemis.
The Punisher aura connu quelques portages dans des compilations très confidentielles sorties sur Saturn et PlayStation mais jamais de suite. Outre le jeu de 2005, le personnage n’a d’ailleurs pas eu le droit à un jeu dédié depuis trop longtemps. C’est aussi un jeu qu’on aimerait beaucoup retrouver sur une compilation Capcom, même si de vilaines histoires de droits empêchent probablement l’éditeur de ressortir le jeu. Avec le succès du personnage sur Netflix, peut-être aurons nous bientôt droit à un retour de Frank Castle sur nos consoles ?
Sans jamais être au niveau des grands noms du genre, The Punisher est un très chouette beat theam all dans la pure tradition Capcom. Ce qu’il n’a pas en profondeur de jeu, il le compense par un aspect technique impeccable et une énergie folle. Nous vous conseillons vivement de dénicher la version arcade du titre et d’y plonger avec votre partenaire de jeu, pour allez coller un grand coup de poing à Fisk.
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