Après s’être lancé dans des remakes cinématographiques de ses licences cultes, Disney remet le couvert dans le monde vidéoludique. Disney Classic Games Aladdin and The Lion King débarque dans une compilation avec deux jeux de licences appréciées par les fans. Différentes versions vous seront proposées dont une version « améliorée » et une démo uniquement jouable à l’époque lors d’un salon professionnel en 1993.
L’occasion pour les plus vieux d’entre nous de s’y remettre et de faire découvrir les joies des plateformers 16 bits aux plus jeunes. Mais la compilation réunit-elle tous les ingrédients nécessaires pour plaire ?
Conditions de test : Plusieurs parties dans différents modes de difficulté, aussi bien pour Aladdin que Le Roi Lion. Version démo et Final Cut également jouée et terminée sur PlayStation 4 standard.
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Plus besoin de souffler sur vos vieilles cassettes Megadrive ou Super Nintendo pour démarrer vos jeux, les bons vieux disques et codes dématérialisés viennent vous faciliter la vie. Et en plus de cela vous avez deux jeux cultes sur un même support. Pour les plus anciens d’entre nous, quel ne fut pas le plaisir en apprenant l’annonce de cette compilation HD sur nos appareils actuels.
Un retour en enfance qui rappelle forcément de bons souvenirs malgré leur difficulté manette en main. Les jeux Aladdin et Le Roi Lion excellaient à l’époque et viennent nous rappeler le bon vieux temps avec toutefois quelques ajouts bienvenus qui font du bien aux titres.
Vous retrouverez donc dans Disney Classic Games Aladdin and The Lion King les versions Megadrive, Final Cut (améliorée) et démo d’Aladdin ainsi que les versions Megadrive et Super Nintendo du Roi Lion. Les deux jeux ont également leur version GameBoy intégrée mais celle-ci reste très anecdotique car vous l’essayerez par curiosité et reviendrez très vite sur les versions consoles, bien plus amusantes.
Dans les menus, une section « Musée » vous permettra de découvrir les coulisses de création des jeux. Artworks, conception des jeux avec commentaires de l’équipe de développement, tout y est ou presque. Si l’initiative est louable, ces minis reportages sont uniquement disponibles dans la langue de Shakespeare sans aucun sous-titre.
Ce qui est dommageable pour les personnes qui ne parlent pas anglais car les explications sont intéressantes mais pas forcément faciles à comprendre. Vous aurez également la possibilité d’écouter toute la bande-son des titres et de danser frénétiquement sur « Prince Ali » devant votre écran.
Des ajouts bienvenus
S’il vous est possible de vous lancer dans l’aventure de manière classique, il vous est également permis de profiter de quelques ajouts non négligeables. Déjà très beau pour l’époque, les jeux nous reviennent dans une version lissée et améliorée. Néanmoins, le studio Nighthawk vous laisse le choix et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils n’ont pas simplement transposés les anciennes versions.
Ainsi, différents filtres vous sont proposés afin de revivre l’expérience visuelle de nos vieilles TV cathodiques. Même chose pour les résolutions où vous pourrez jouer avec ou sans bandes noires, en format 4/3 ou 16/9. L’éditeur nous offre toutes les possibilités dès notre arrivée dans le menu et cela reste suffisamment rare pour être souligné.
A noter également la présence d’un onglet « Cheat Code » qui vous permettra de devenir invincible, choisir le niveau de votre choix ou la difficulté de l’aventure. L’activation de ces codes de triche bloquera évidemment l’obtention des récompenses nécessaires pour obtenir le platine/100 % selon la plateforme.
Si ces options offrent déjà pas mal de possibilités, les plus intéressantes restent encore à venir. En effet, vous pourrez sauvegarder à tout moment, même en milieu de niveau, et donc recommencer votre partie là où vous étiez arrêtés. Et surtout vous pourrez utiliser une fonction de rebobinage plutôt pratique en cas de saut raté ou de défaite contre un boss. Cette feature vous sauvera pas mal de fois la mise.
Ces ajouts permettent un véritable confort même si les plus puristes d’entre vous ignoreront ces possibilités pour un gameplay à la dure.
Une recette toujours efficace
La formule reste classique mais efficace. Les jeux sont toujours aussi agréables à parcourir malgré une difficulté en dent de scie. Certains passages vous feront vous tirer les cheveux si vous décidez de les jouer sans les aides proposées. Et cela de plusieurs manières différentes et bien inhérentes à l’époque où les jeux ont été conçus. Des sauts imprécis aux plateformes dont les sprites ne sont pas forcément clairs à appréhender, vous n’avez que l’embarras du choix.
Mention spéciale au stage de fuite sur le tapis volant dans la caverne aux merveilles où vous aurez besoin d’une vision laser pour anticiper les obstacles et éviter le game over. Hormis cela les niveaux s’enchaînent et vous pourrez même accéder à des niveaux bonus. Les musiques vous feront vibrer et vous reconnaîtrez aisément les différents morceaux dans leur ensemble, fan de l’univers Disney ou pas.
Le gameplay reste classique d’un jeu de plateforme en 2D. Dans Aladdin, vous aurez la possibilité de donner des coups de sabre aussi bien debout qu’accroupi et de lancer des pommes pour toucher vos ennemis à distance. Des icônes à récolter sont disséminées dans les niveaux afin d’augmenter vos scores, ainsi que des vendeurs qui vous vendront soit une vie supplémentaire, soit un souhait.
Car à la fin de chaque niveau vous aurez plusieurs essais afin de récupérer une vie supplémentaire ou des gemmes via une roulette. Vous pourrez lors de stages bonus, dont la difficulté est assez corsée, contrôler le petit singe Abu afin de récolter quelques points supplémentaires.
Pour ce qui est du Roi Lion, le gameplay comprendra deux phases bien distinctes. Simba dans sa version « enfant » et Simba une fois adulte dont les capacités seront différentes. Vous pourrez ainsi rugir afin d’étourdir les ennemis pour leur sauter dessus et les éliminer ou utiliser vos griffes acérées en mettant des coups de pattes dans les ronces qui pourraient bloquer votre progression.
Le Roi Lion est globalement plus difficile que Aladdin. Les sauts doivent être millimétrés et les ennemis se montrent parfois plutôt nombreux sur des surfaces assez réduites. Heureusement les aides ajoutées sont là pour ne pas engendrer de frustrations.
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