Le studio n’en est donc qu’à sa deuxième production seulement, et semble clairement plus dans l’optique de peaufiner son précédent jeu avec sa suite spirituelle qu’est Rocket League, plutôt que de vouloir créer une nouvelle licence à part entière. Nous verrons bien dans ce test si le pari est réussi…
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ToggleQuid du contenu ?
On ne va pas se mentir, Rocket League ne dispose en aucun cas d’un quelconque contenu scénaristique, et c’est pour cela que nous allons passer en revu le contenu global du titre de Psyonix. Mis à part le fait que vous pourrez effectuer des matchs en ligne allant du 1 contre 1 à 4 contre 4 en match classé ou non, il y a aussi un mode de jeu nommé le mode saison.
Ce mode vous permet comme son nom l’indique de démarrer une saison allant de 9 à 36 journées (tout est réglable que ce soit pour la difficulté, le nombre de bots à mettre dans le match etc…), et ainsi vous hisser le plus haut possible durant ces journées afin de participer aux éliminatoires et remporter pourquoi pas ladite saison.
En somme, on trouve dans ce Rocket League un contenu plutôt touffu en l’état, mais ce que l’on pourra malheureusement déplorer, c’est le nombre famélique de cartes (seulement 8 à l’heure actuelle…), dont certaines sont pour la plupart des cartes retravaillées de Supersonic Acrobatic Rocket-Powered Battle-Cars. Aussi, il n’aurait pas été de trop de retrouver le mode défi, qui avait déjà fait son apparition dans la précédente production du studio… Bref, le contenu est là, mais il manque un petit quelque chose…
Le gameplay, qu’en est-il ?
C’est une très bonne question ! Que donne le gameplay de Rocket League ? Eh bien, à peu de chose près, le gameplay de Rocket League reprend tout simplement les bases de son ainé, Supersonic Acrobatic Rocket-Powered Battle-Cars. En effet, le titre de Psyonix nous replonge dans ce mélange courses/match de football. Et à bord de votre bolide, votre objectif sera de marquer le plus de but possible que votre adversaire à l’aide d’une sphère gigantesque, faisant office de ballon de football.
On retrouve donc comme son aîné un gameplay totalement arcade avec la possibilité de réaliser quelques acrobaties bien sympathiques avec votre véhicule tout en utilisant au passage votre turbo, qu’il faudra remplir en récoltant le carburant sur le terrain si ce dernier est vide. En sus, force est de constater que le gameplay en lui-même est bien plus souple et vif que son prédécesseur, et que dire si ce n’est qu’avec ce gameplay, le soft est tout simplement jouissif voir même addictif !
Ah oui, à noter que des problèmes de caméra sont bel et bien présents, même si cela peut être en partie réglé grâce à la possibilité de pouvoir fixer la caméra sur le ballon. Mais reste qu’avec cette fonctionnalité sympathique, on arrive par moment à s’y perdre avec cette caméra un peu fofolle…
Dernier petit point irritant soit dit en passant, c’est l’intelligence artificielle, clairement en demi-teinte. Cette dernière est passablement agaçante par moment, par le fait notamment que l’IA de vos coéquipiers manque clairement d’agressivité, et est très (trop même) souvent apathique et manque cruellement de réactivité, au point même de vous foncer dessus sans trop que vous sachiez pourquoi… C’est un peu la même chose pour l’IA des adversaires, sauf qu’elle est bizarrement beaucoup plus agressive. En somme, tout n’est pas à jeter loin de là, mais un réajustement à ce niveau là n’aurait pas été de refus.
Très bonne rejouabilité
On en vient pour le coup à un point crucial, la durée de vie de Rocket League. Eh bien, avec le contenu que propose le jeu, il pourra très facilement vous tenir en haleine pendant énormément d’heures durant, notamment avec le fait que vous pourrez jouer en écran splitté avec vos amis, promettant des heures et des heures d’amusement.
De plus, le mode saison, une fois terminée, dispose finalement d’une rejouabilité quasi infinie et n’est vraiment jamais lassant qu’on se le dise ! Et évidemment, il est à noter que le mode online devrait vous tenir sur Rocket League pendant un bon paquet d’heures également. En gros, vous en aurez tout simplement pour votre argent !
Techniquement une révolution ?
Très honnêtement, pas vraiment. En effet, si Rocket League bénéficie d’un rendu global plutôt satisfaisant voir même joli avec des textures vraiment propres (pas de trace d’aliasing à signaler), il faut quand même avouer qu’on est loin d’une claque graphique, même si le titre fait quand même honneur à la PS4 graphiquement parlant. La modélisation des véhicules est au passage plutôt bonne en l’état, a contrario des arrières-plans qui sont pour le coup un peu trop minimalistes.
De plus, petit souci gênant sur la version PS4 de Rocket League : il s’avère tout simplement que le soft a le don de faire surchauffer la console de manière assez hallucinante, et il faudra espérer qu’un patch arrive sous peu pour corriger ce problème gênant, tout comme les petits problèmes de framerate avant que vous commenciez le match. Mais à part cela, le soft s’en tire bien techniquement.
Avant de passer à la conclusion, le jeu de Psyonix doit passer aussi par la case bande-son, eh oui ! Rocket League, en premier lieu, bénéficie de bruitages plutôt crédibles et bien foutus, tout comme l’ambiance pendant les matchs, qui nous plongerait presque dans un match de foot. La seule chose qu’on pourra peut être reprocher au jeu, c’est peut-être l’absence de musiques lors des matchs mais sinon à part ça, la bande-son reste carrément de très bonne facture.
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