Beaucoup de jeux pour le moins originaux débarquent souvent sur PS3 comme Rain, Puppeteer et j’en passe. Et justement, aujourd’hui, nous allons nous attaquer à un autre jeu original développé par Giant Sparrow, à savoir le très énigmatique The Unfinished Swan. Avec son univers artistique tout en peinture, le titre de Giant Sparrow arrivera-t-il à nous surprendre ?
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ToggleUne histoire de tableaux
The Unfinished Swan vous raconte l’histoire de Monroe, un enfant dont sa mère n’est plus, et qui a laissé derrière elle plus de 300 tableaux inachevés. Devant choisir un unique tableau avant de se retrouver à l’orphelinat, Monroe a donc choisi celui représentant un cygne.
Puis une nuit, le cygne disparut du tableau et Monroe, munit du pinceau d’argent de sa mère, décida de poursuivre le cygne qui s’est échappé du tableau en traversant une mystérieuse porte qui n’était pas visible jusqu’à présent.
Une fin décevante
Voilà comment commence le synopsis de The Unfinished Swan, qui par la suite, va vous entraîner dans un univers très abstrait et surtout, assez particulier. Il est évidemment à noter que techniquement, le titre de Giant Sparrow est tout simplement enchanteur de beauté, avec un design cel-shading et quelques effets ma foi assez bien foutus dans l’ensemble.
D’ailleurs, on retrouve beaucoup d’infos sur ce fameux univers au fil du jeu, mais la déception viendra du fin mot de l’histoire. Évidemment, ce n’est qu’un avis personnel, et il se peut que vous appréciez vous-même la fin du jeu.
Le pouvoir du pinceau d’argent
Dans le titre de Giant Sparrow, vous traversez un univers, mais avec plusieurs types de gameplay dans ce dernier, totalement loufoque et énigmatique. Par exemple, et sans trop vous les spoiler, le premier univers que vous traverserez sera tout en blanc, et avec votre pinceau, vous devrez balancer un peu partout des boules de peintures noirs afin de pouvoir vous guider.
A chaque univers en gros, vous aurez de nouveaux types de gameplay qui viendront s’y incorporer. En revanche ce que l’on pourra malheureusement reprocher, c’est que le principe reste le même, c’est répétitif, et les énigmes ne sont pas forcément très relevées. Pourtant, il y a de l’idée derrière, car le gameplay arrive tout de même à se renouveler de manière originale, mais ça reste cruellement répétitif…
Une durée de vie courte
Et concernant la durée de vie justement, on peut également dire que ce n’est pas la joie. En effet, le titre est tout de même tarifé à 12.99 €, et pour seulement trois petites heures de jeu. Puis niveau rejouabilité… on peut dire qu’il n’y en a pas même si accessoirement vous pourrez bien entendu recommencer le jeu histoire de dénicher tous les ballons cachés dans chaque niveaux afin de pouvoir par la suite acheter quelques objets et pouvoirs utiles avec ces derniers.
Mais à part cela, le rejouabilité est quasi nulle, et pour trois heures, il y a de grandes chances pour que vous vous tâtiez à vous le procurer… D’autant plus qu’une fois bouclé, il y a très peu de chance pour que vous y reveniez dessus…
Que valent les versions PS4 et Vita ?
Très bonne question avant d’arriver à la conclusion de ce test ! Concernant tout d’abord la version Vita, sachez que cette dernière est quasiment équivalente à la version PS3, si ce n’est qu’elle est un peu aliasée et que quelques petits freezes viennent noircir le tableau de cette version.
En revanche pour ce qui est de la version PS4, elle est clairement un peu plus propre et jolie que la mouture PS3 et nous gratifie d’une fluidité bien plus flagrante que la version PS3 et Vita quand il s’agit d’afficher énormément de choses à l’écran. Vous l’aurez compris, Giant Sparrow a su clairement optimiser bien mieux son jeu sur PS4 même si il faut tout de même avouer que les versions Vita et PS3 restent tout à fait jouables rassurez-vous !
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