Riot Games (League of Legends) va licencier plus de 530 employés
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Rédigé par Jordan
L’hécatombe se poursuit au sein de l’industrie après une année 2023 déjà malheureusement historique, faite de milliers de licenciements. Personne n’est épargné, pas mêmes les géants comme Riot Games, l’éditeur derrière League of Legends et ses multiples spin-off tels que Valorant ou Song of Nunu, puisque le groupe a annoncé devoir se séparer de de 11% de ses effectifs, ce qui représente 530 employés mis à la porte.
Moins de jeux League of Legends au programme
Le groupe indique vouloir changer de stratégie en se focalisant sur moins de projets à la fois, et donc à réduire ses investissements dans de trop nombreux jeux. On peut en déduire que tous les récents spin-offs type Mageseeker et et autres n’ont pas forcément été rentables puisque Riot Forge va arrêter de produire ce type de jeu après Bandle Tale (Project L n’est pas en danger), même si on imaginait que le rouleau-compresseur League of Legends pouvait compenser les pertes.
Les gros jeux type Valorant ou Wild Rift devraient devenir prioritaires tout comme le domaine de l’esport, mais Legends of Runeterra va voir son équipe être réduite pour se concentrer sur du contenu PvE.
Malheureusement, les dirigeants ont malgré tout décidé de licencier ces 530 personnes, à travers tous les corps de métiers :
« Il ne s’agit pas d’apaiser les actionnaires ou d’atteindre un chiffre de bénéfices trimestriels, c’est une nécessité. Au cours des dernières années, alors que les effectifs de Riot ont plus que doublé, nous avons réparti nos efforts sur de plus en plus de projets sans savoir réellement ce dont les joueurs avaient le plus besoin. Les ajustements que nous apportons visent à nous concentrer sur les domaines qui ont le plus grand impact sur votre expérience tout en réduisant les investissements dans les éléments qui n’en ont pas. Cela signifie que nous supprimons environ 530 postes, ce qui représente environ 11 % des Rioters, surtout sur les équipes en dehors du développement principal. »
Une justification qui, encore une fois, montre que les mauvaises décisions des exécutifs se répercutent sur les employés en premier lieu, au lieu de voir les vrais fautifs rendre des comptes. L’entreprise indique que les personnes impactées recevront une compensation de 6 mois de salaire minimum, une assurance santé jusqu’à ce que leur contrat se termine ou encore un bonus basé sur leurs performances de l’année dernière (ainsi que la possibilité de garder son ordinateur et un suivi pour retrouver du travail). Des choses que l’on ne retrouve certes pas partout, surtout aux Etats-Unis, même si cela n’effacera pas la peine et les tracas causés par ce plan de licenciement.
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Date de sortie : 27/09/2009