Sea of Thieves est le meilleur jeu de piraterie en 2024 et le confirme avec sa version PS5 et sa saison 12
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Rédigé par Fauchinou
Depuis le 30 avril 2024, Sea of Thieves s’est mis à traverser une mer des plus favorables. Tenant un cap établi sur une douzième saison porteuse d’améliorations de gameplay et de nouveaux skins avec, en simultané, une arrivée des joueuses et joueurs PlayStation 5, la production de Rare navigue toutes voiles dehors. Le jeu de piraterie s’est construit une solide réputation, patch après patch, saison après saison, au point de s’imposer au fil des ans comme l’un des meilleurs titres du genre. Exclusivité console Xbox pendant six ans, son ouverture sur un autre – et vaste – marché méritait un point sur l’état du jeu, grandement enrichi depuis 2018.
En mars 2018, Xbox lançait donc Sea of Thieves, un de ses projets majeurs pour la Xbox One, également disponible sur PC. Un jeu de piraterie en PvPvE (joueurs contre joueurs et environnement) prenant place sur une mer immense aux nombreuses îles dispersées un peu partout a de quoi faire rêver. Une musique parfaitement dans le ton, une direction artistique colorée singulière et très certainement la plus belle eau du jeu vidéo, la conception artistique constitue d’emblée une ravissante vitrine donnant envie de se lancer. Si tel est le cas, il faut d’abord créer un avatar parmi les presets disponibles. Une façon un peu arbitraire de proposer une création de personnage, mais passons.
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ToggleUn titre intéressant bien que maigrichon à son lancement…
Chaque session de Sea of Thieves commence au sein d’un équipage allant de 1 à 4 joueurs, avec le choix d’un bateau d’une taille adaptée. Un petit sloop accueille deux pirates maximum tandis que le majestueux galion se réserve à un équipage complet. Fin prêts, et au tout début de l’existence du jeu, nous pouvions parcourir les mers pour tuer des squelettes, dénicher des coffres via des cartes au trésor, ou bien capturer des animaux et les rapporter à des PNJ.
Ces missions se déroulaient pour le compte des trois factions historiques du jeu : les Collectionneurs d’or, l’Ordre des âmes, et l’Alliance des marchands. À l’époque, tout le sel de Sea of Thieves reposait déjà sur la menace potentiellement omniprésente d’un croisement avec un autre équipage de joueuses et de joueurs. Là, sans savoir si le groupe en face est hostile ou non, notre bateau, rempli de trésors, est techniquement à la merci d’une attaque. Ainsi, tout le dur labeur peut disparaître en quelques minutes à cause d’une bataille navale perdue. À l’inverse, un incroyable sentiment de réussite et de conquête se ressent après avoir coulé le navire adverse.
Voilà précisément, selon l’issue des parties jouées, ce qui pouvait déjà faire de Sea of Thieves un jeu addictif et grisant d’un côté, comme une production profondément frustrante de l’autre. Un constat qui s’amplifie selon le nombre de joueurs à bord de l’équipage. Techniquement, jouer en solo est possible, mais il s’agit implicitement du mode Difficile. Naviguer, combattre un navire, réparer le nôtre, modifier l’agencement des voiles, une telle gymnastique en mer reste plus délicate seul. De la même manière, explorer une île tandis que son bateau reste isolé et à l’arrêt fait de ce dernier une cible de choix. Mais l’exploit de réussir une expédition dans ces conditions nous donne la sensation d’être le roi ou la reine des mers.
D’un autre côté, le bonheur de réussir ensemble est intense comme peu de jeux multijoueur savent le faire. Quel plaisir de se constituer avec ses amis un équipage qui communique, se répartit les tâches, progresse ensemble et garde l’œil ouvert à tout instant. Eh oui, car même accosté à un avant-poste pour revendre ses trésors durement gagnés, nous ne sommes pas assurés d’y arriver tranquillement. Bien qu’étant une zone hub censée être calme, bon nombre de pirates humains ne se privent pas pour guetter celles et ceux désirant encaisser leur or. Injuste et sans honneur, serions-nous tenté de dire, mais comme le déclarait un célèbre capitaine : le code des pirates est plus une sorte de guide général qu’un véritable règlement…
Heureusement, toutes les rencontres ne sont pas hostiles, et la camaraderie arrive à rendre attachante l’expérience de jeu. Partager une chope de grog à en vomir et jouer de la musique ensemble avec les divers instruments présents peuvent donner lieu à de bons moments. Encore plus si l’on croise la route d’un équipage bienveillant, prêt à pousser la chansonnette avec nous, voire à nous aider dans notre quête. À son lancement, et comme tout autre jeu visant à perdurer, Sea of Thieves s’affichait donc en tant que titre taillé pour vivre par sa communauté. Ce qui le différencie des autres jeux-service, à l’heure où le genre n’est pas vraiment en odeur de sainteté, c’est l’imprévisibilité du déroulé de ses parties en grande partie en raison de ce facteur humain.
Mais, plusieurs jours après sa sortie, il était compliqué de conquérir le public rapidement, la faute à une grande absence de contenu. De plus, le titre de Rare ne récompense les joueurs que d’un point de vue cosmétique. Les seules barres de progression, certes très satisfaisantes à remplir, n’offrent que des distinctions, des éléments de tenue, de bateau et autres skins d’armes, voire simplement leur déblocage en boutique. Un système de progression pas forcément au goût de tout le monde. Alors quand le contenu, d’abord famélique tant en termes de missions que de récompenses, s’est étoffé petit à petit, la magie a pu prendre plus facilement.
… Qui s’est copieusement étoffé au fil des ans…
Lister la totalité des ajouts, des fonctionnalités disponibles et de tout ce qui a pu se passer depuis six ans prendrait un temps gigantesque. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il a considérablement changé par rapport à ce qu’il proposait au tout départ. De nouvelles factions, dont celle des Os de la Faucheuse, techniquement centrée sur les exploits PvP, ou bien de la Fortune d’Athéna, faction ultime dont l’accès est réservé aux pirates détenant un haut niveau dans trois des factions proposées par le jeu, varient les objectifs et les récompenses disponibles.
Le système d’émissaire apporte lui aussi du piquant à nos aventures. Afficher le drapeau d’une faction et en récupérer les trésors associés fait monter un grade permettant de multiplier jusqu’à 2,5 fois le montant d’or ainsi que la réputation récupérés en revendant votre moisson. La contrepartie, puisque rien n’est gratuit dans les Hautes Mers, c’est que vous devenez une cible de choix pour les autres bateaux. Pire, les émissaires de niveau 5 des Os de la Faucheuse peuvent voir tous les autres émissaires sur la carte du monde. Grosse prise de risque, gros gain.
De nouveaux types de squelettes aux propriétés particulières ont fait leur apparition au fil du temps, tout comme des ennemis inédits à l’image des sirènes ou des crabiers. Egalement, de nouveaux trésors de types et valeurs différentes sont apparus aprogressivement, comme le coffre de rage qu’il faut arroser sous peine de causer des dégâts autour de lui, ou les coffres cendrés dont l’ouverture ne s’effectue qu’à l’aide d’une clé spécifique. Des zones entièrement inédites cachent aussi d’autres types de trésor en réussissant des challenges de combat et/ou de parkour, comme les sanctuaires de sirène ou les forteresses marines.
Une tonne de skins, autant pour les vêtements de notre avatar que pour nos armes, outils et bateaux, ont également investi les boutiques des avant-postes ou sont déblocables à l’achat en ayant accompli des hauts-faits. La présence de familiers, disponibles au Pirate Emporium, vient aussi réchauffer le cœur des fans d’animaux. Singes, chiens, chats, perroquets, renards, le choix est assez intéressant moyennant des pièces anciennes, une ressource rare qui s’obtient surtout en échange d’argent réel. Une pratique totalement optionnelle qui n’influe en rien sur le rapport de forces entre les joueuses et joueurs.
Fonctionnalité classique du jeu-service, Sea of Thieves possède un pass de récompenses renouvelé à chaque saison. Il en existe une version gratuite où l’on récupère des gains plus ou moins intéressants en progressant sur une grille allant jusqu’au palier 100. Mais une version supplémentaire, le Plunder Pass, existe et confère évidemment des tenues et skins davantage sophistiqués moyennant là encore des pièces anciennes. Et comme pour nos amis les bêtes, d’autres skins spécifiques concernant notre avatar ou le navire sont disponibles au Pirate Emporium, toujours contre des pièces anciennes. Idem concernant les emotes.
Aussi, de nombreux événements interviennent régulièrement sur la map, comme des combats de boss, des vagues de batailles navales contre des bateaux PvE ou encore des Forteresses de Fortune. Ces dernières proposent plusieurs vagues retorses d’ennemis, ainsi que de multiples boss, vous occupant de longues minutes et suscitant l’intérêt d’autres joueuses et joueurs. En revanche, la récompense qui en découle est très juteuse, avec de nombreux trésors de valeurs.
… Pour finalement laisser place à un jeu de pirates d’une qualité Rare
Une des nouveautés les plus amusantes reste la possibilité d’acheter un navire de manière permanente, du gabarit choisi, pour en devenir le ou la capitaine. On peut ainsi le nommer, le décorer, et gagner des jalons de capitaine et de navire. Plus on navigue et l’on remplit des hauts-faits avec lui, plus on débloque de nouveaux éléments pour personnaliser sa décoration intérieure. Certes très chronophage et coûteuse en or, cette pratique ravira tous les fans de complétion et de customisation. Cerise sur le gâteau, quasiment tous les types de butin peuvent être revendu auprès d’une seule faction : les barons.
Le récent système de guilde reprend un peu ce concept de récompenses gagnées sur la durée en permettant à un maximum de 24 joueurs de débloquer des distinctions et autres cosmétiques à force de réaliser des exploits. De manière asynchrone, tout le monde tire donc dans le même sens sous une même bannière.
Sea of Thieves, c’est aussi un jeu qui s’est construit un univers avec un lore développé au fil de Fables et d’Aventures. Les Fables sont des quêtes épiques assez longues mêlant réflexion, puzzles, exploration et combat, en compagnie de personnages entièrement doublés. Les Fables concernent autant des histoires propres à Sea of Thieves que des aventures impliquant des figures connues, tels que les personnages de Pirates des Caraïbes ou bien de Monkey Island. Si les Fables sont jouables indéfiniment, ce n’était pas le cas des Aventures. Elles ont certes pour l’instant disparu après la douzième, disponible du 22 juin au 6 juillet 2023, mais elles ont proposé des péripéties intéressantes en introduisant des personnages intéressants comme Belle, Flamheart ou encore Merrick.
Enfin, pour celles et ceux ne souhaitant pas du tout se prendre la tête avec du PvP, Sea of Thieves a récemment introduit le mode « Mers Calmes ». Rien à voir avec le médicament, il s’agit d’un serveur privé où vous êtes certain de ne vous faire embêter par aucun autre joueur. En revanche, la progression et les récompenses changent. Impossible par exemple d’aller au-delà le niveau 40 de faction via ce mode, et l’on obtient que 30% de l’or et de la réputation collectée en temps normal. Il faut vraiment voir « Mers Calmes » comme une manière de se frotter en douceur au monde de Sea of Thieves ou comme une occasion de se lancer sur l’océan sans prise de tête, pour une session des plus chill seul ou entre amis.
Bref, vous l’aurez compris, beaucoup de positif ressort très majoritairement du suivi du titre de Rare. Les façons de s’enrichir, de s’amuser et de vivre autant de moments de joie que de frustration se sont multipliées, et l’horizon promet encore plusieurs années de mises à jour. Alors si le système de progression et ses récompenses vous conviennent, des centaines et centaines d’heures vous attendent pour faire le tour complet du jeu et ainsi débloquer un maximum d’éléments. Au contraire, si vous n’êtes pas trop multijoueur, que vous exécrez les comportements toxiques, et que vous n’êtes pas prêts à perdre vos gains ou investir beaucoup de temps sur un même jeu, l’intérêt de Sea of Thieves diminue quelque peu.
De plus, tout n’est pas parfait, et des imperfections demeurent ici et là. Parmi elles, il arrive ponctuellement que des bugs viennent notamment perturber l’interface, retirent les vêtements de notre pirate, ou que la collecte de trésors via le harpon ait pu rencontrer des difficultés. Quelques fois, les serveurs peinent pour actualiser le contenu des boutiques et enregistrer notre progression. Aussi, il n’y a encore pas très longtemps, ces mêmes serveurs avaient encore du mal à proposer le nombre maximal de joueurs et de bateaux sur une seule instance, et le système de guildes rencontraient lui aussi des bugs. D’autres soucis persistent, et arriveront très probablement dans le futur, mais l’expérience technique est quand même de qualité.
Gameplay et quality of life au centre de la saison 12
Comme nous l’avons indiqué en introduction, la douzième saison s’est lancée le 30 avril. Si les saisons précédentes ont pu introduire de gros changements liés au contenu, ici les efforts sont concentrés dans l’amélioration du gameplay. Au niveau du combat, surtout, mais aussi concernant les déplacements.
Tout d’abord, notre éventail d’armes à feu accueille un nouveau pistolet. Jusque-là, et aux côtés du coutelas, nous disposions d’un silex (portée moyenne, dégâts moyens) d’un tromblon (dégâts extrêmes à courte portée), ou d’une arquebuse à mire (longue portée, dégâts lourds). Dorénavant, nous allons pouvoir utiliser un pistolet à double canon. Moins puissant qu’un silex, l’intérêt réside dans sa cadence de tir élevée, permettant d’enchaîner deux tirs très rapidement. Il est même possible de charger un tir pour faire des dégâts plus importants avec deux balles d’un coup.
Mais ce n’est pas le seul moyen inédit de faire des dégâts. Deux armes de lancer viennent apporter un peu de piment. La première est l’Invocateur de squelettes. Il s’agit d’un boulet qui, comme son nom l’indique et une fois explosé, libère des squelettes capables de combattre à nos côtés. Idéal pour détourner l’attention des adversaires. Aussi, et surtout, les couteaux de lancer font leur apparition. Rapides, furtifs, voire mortels s’ils sont envoyés après avoir chargé à fond le lancer, les couteaux restent même récupérables si vous les plantez dans le décor.
Le navire n’est pas en reste puisqu’il accueille les boulets à dispersion. Ces boulets sont plus petits, et la portée est réduite, mais lorsque le bateau ennemi est suffisamment près de vous, plusieurs trous peuvent se créer en un seul tir. Un ajout qui clairement peut écourter les batailles navales si les équipages se font submerger devant les nombreuses réparations à effectuer.
Les harpons se voient aussi améliorés d’une fonctionnalité intéressante. Désormais, nous allons pouvoir marcher sur les cordes tendues tirées par les harpons. De quoi atteindre des îles, des forteresses ou des points de vente sans avoir à nager ou se propulser avec le canon, d’autant que vous gardez le trésor que vous portez en traversant. Dans cette logique, il est donc aussi possible d’aborder des navires adverses via ces cordes, en sachant que vous devenez une belle cible le temps de traverser. La présence de tyroliennes va également permettre de gros gains de temps, en rejoignant rapidement vos bateaux au départ d’avant-postes ou en traversant certaines îles en quelques secondes. Là aussi, il est tout à fait possible d’emprunter l’une de ces tyroliennes avec un coffre sur les bras.
Au rang des nouveaux artefacts, nous pouvons désormais compter sur le Cor des vents favorables. Ce coquillage de sirène présent au fond d’épaves, ou au sein des sanctuaires sous-marins, utilise la puissance d’un souffle magique dont l’utilité est multiple. Foncer dans l’eau ou à bord d’une chaloupe, gonfler les voiles du navire pour aller plus vite, éteindre des flammes, éjecter les ennemis et même amortir (enfin !) une longue chute, cette corne magique s’avère précieuse. Cependant, son utilisation n’est pas illimitée, mais il reste possible de la vendre même une fois à sec.
Cette saison 12 distribue donc de nouvelles cartes facilitant les déplacements, le transport de coffres et espère rendre les combats encore plus intenses. Notez enfin que, naturellement, de nouveaux skins rejoignent les boutiques classiques ainsi que le Pirate Emporium. Vous y trouverez d’ailleurs les nouveaux familiers introduits par cette saison : les hiboux/chouettes. Enfin, diverses corrections sont attendues, comme la suppression de soucis liés à la charpentière et aux requins, la possibilité de proposer systématiquement un maximum de six bateaux joueurs en simultané, en visant de surcroît le total de 24 joueurs présents sur un même serveur.
Et cette version PlayStation 5 de Sea of Thieves alors ?
Depuis le 25 avril, les détenteurs et détentrices de la version Premium PS5 de Sea of Thieves pouvaient déjà y jouer histoire de profiter en plus de quelques bonus comme des skins, le Plunder Pass de la saison 12 ou l’acquisition du familier Chien diabolique. Officiellement, c’est donc à partir de ce 30 avril que tout le monde peut se lancer en pleine mer sur la console de Sony.
Tout d’abord, il faut savoir que, à l’image des toutes premières parties sur Xbox ou PC, les novices ont de quoi se familiariser doucement avec le titre de Rare. Certes via le mode Mers Calmes que nous avons abordé plus tôt, mais aussi grâce à bon nombre de tutos. Des petits messages s’affichent en bas de l’écran à chaque découverte liée au gameplay et le Voyage inaugural, accessible dans le menu de démarrage, reste aussi un tuto basique global efficace. De plus, d’autres conseils sont accessibles dans les menus du jeu, notamment liés aux systèmes de guilde ou de capitainerie. On note aussi la récente présentation plus claire et centralisée des voyages de faction.
Un autre point à noter, et qui a tant fait parler (pour pas grand-chose), c’est un rendu graphique très propre au point que certains détails, comme la qualité de certaines ombres ou points de végétation, soient mieux réalisés sur cette version PlayStation 5 que sur Xbox Series, à l’heure où ces lignes sont écrites. Passé cela, les deux versions partagent une résolution en 4K et un framerate quasi systématiquement autour de 60 fps.
La mouture PS5 propose elle aussi un mode 120hz, ce qui en théorie vise à doubler les fps. Seulement, l’expérience ne vaut pas vraiment le coup étant donné que le framerate subit de grosses variations et que le rendu visuel est victime lui aussi de concessions peu agréables, comme un aliasing nettement plus présent ou la diminution des détails dans le décor. Le mode graphique de base reste actuellement la meilleure façon de profiter d’un titre très charmant visuellement.
Côté Dualsense, l’essentiel a été effectué. Les retours haptiques se manifestent avec plus ou moins d’intensité au cours de certaines actions, comme lors du maniement d’un canon ou du gouvernail, ou encore durant la manipulation des voiles de son navire. Les gâchettes adaptatives répondent également présent. Par exemple, réparer la coque avec des planches fait légèrement vibrer la touche R2, et les deux gâchettes affichent une résistance à chaque coup de rame, lorsque l’on contrôle une chaloupe. Rien de complètement transcendant, mais il est agréable de voir qu’un jeu issu originellement du côté de la concurrence ait eu ce traitement, contrairement à la majeure partie des titres multiplateformes sortant sur PS5.
Un autre point majeur de cette version PS5 reste la confirmation d’un jeu en crossplay avec les plateformes PC et Xbox. Si toutefois vous avez peur de vous faire atomiser par les plus expérimentés, il reste possible de limiter le matchmaking aux joueuses et joueurs PS5, ainsi qu’à celles et ceux jouant à la manette. Pour ce dernier point, rien n’est garanti mais ce filtre vise à être pris en compte au moment de rejoindre un serveur.
Enfin, dernière bonne nouvelle, c’est la possibilité de transférer son avatar et sa progression d’une version Xbox ou PC vers la version PS5. Pour cela, il suffit de lier son compte Microsoft au lancement du jeu et le tour est joué. Seul problème pour les fans de succès/trophées : les listes n’étant pas tout à fait les mêmes, certains exploits réalisés sur une autre plateforme doivent être refaits sur PS5.
Exemple tout bête, mais même si vous avez posé le pied sur l’avant-poste Galleon’s Grave des dizaines voire des centaines de fois, le trophée demandant de s’y rendre ne tombera pas automatiquement au moment du transfert. Un transfert également incomplet concernant certains cosmétiques en rapport avec des titres Xbox. Ce n’est pas le cas de tous mais, par exemple, notre ensemble Ori pour bateau a par exemple disparu de notre collection de cosmétiques. Un manque compréhensible que l’on espère, pourquoi pas, compensé par des skins de licences PlayStation (on a le droit de rêver).
En conclusion, la croissance de Sea of Thieves a fait de lui un incontournable de la piraterie en PvPvE et débarque à point nommé sur PlayStation, dans le cadre d’un portage effectué avec sérieux. Le titre au pedigree essentiellement multijoueur ne compte d’ailleurs pas s’arrêter en si bon chemin et prépare déjà ses deux prochaines saisons, loin d’être les dernières. Il est rare de louer un jeu-service, mais le titre de Rare représente plus que jamais l’heureuse exception d’un genre souvent déprimant.
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Date de sortie : 20/03/2018