Star Wars: Outlaws : On fait le point sur tout ce qu’il faut savoir sur le jeu d’action et d’aventure d’Ubisoft Massive
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Rédigé par PikaDocMaster78/PikaDoc42
Licence populaire et incontournable de la science-fiction depuis le succès mondial rencontré par la première trilogie de films réalisée par George Lucas entre 1977 et 1983, Star Wars a connu de nombreuses adaptations vidéoludiques par la suite. Bonne nouvelle, une autre s’apprête à être commercialisée très bientôt. Intitulée Star Wars: Outlaws, il s’agit d’un jeu d’action et d’aventure solo en monde ouvert en production depuis plusieurs années chez Ubisoft Massive, studio suédois derrière notamment les titres Tom Clancy’s The Division et Avatar: Frontiers of Pandora.
Très attendu par le public, le titre donne envie et cela n’a pas cessé d’être le cas depuis son annonce en juin 2023. En amont de son lancement programmé vers la fin de l’été sur PC et consoles, nous vous proposons un récapitulatif de tout ce que nous savons à son sujet. Etant donné que nous avions déjà consacré une chronique AG Summer dessus l’an dernier, cet article s’attardera essentiellement sur les informations inédites partagées entre-temps par les développeurs.
Sommaire
ToggleKay Vess tente le casse du siècle
Se déroulant entre les événements des films l’Empire contre-attaque et Le Retour du Jedi, Star Wars: Outlaws nous fera suivre l’histoire de Kay Vess. Incarnée par l’actrice canadienne Humberly González (Orphan Black, Ginny & Gorgia…), cette hors-la-loi tente de se faire un nom au sein de la Bordure Extérieure mais tout ne va pas se passer comme prévu. Suite à une mission qui tourne mal, elle va se mettre à dos le Zerek Besh. Mentionnée dans les comics Crimson Reign et Hidden Empire, cette dangereuse faction de la pègre est dirigée par Sliro depuis Canto Bight, la ville côtière de Cantonica connue pour ses casinos et visible dans Les Derniers Jedi.
Traquée par ce groupe qui n’hésite pas à embaucher les meilleur(e)s chasseurs et chasseuses de primes de la galaxie pour la coincer, à l’image d’une certaine Vail, elle est contrainte de se refaire pour se protéger tout en s’achetant une nouvelle vie. Ainsi, sur les conseils de Jaylen Vrax, son mentor, et aux côtés du droïde ND-5 et de son adorable compagnon merquaal Nix, elle se lance le défi suicidaire de voler les richesses des personnes qui la menacent. Pour arriver à ses fins, elle doit cependant se résoudre à collaborer avec d’autres syndicats du crime.
Entre ceux que nous connaissions déjà et ceux qui devraient aussi jouer un rôle plus ou moins important dans notre aventure comme le laisse fortement penser le story trailer d’avril et la bande-annonce de juin, le casting promet d’être varié avec :
- les Pykes, vus dans le dessin animé The Clone Wars, le spin-off Solo: A Star Wars Story et la série TV Le Livre de Boba Fett;
- les Hutts, commandés par Jabba dans La Menace Fantôme, L’Empire contre-attaque et Le Retour du Jedi;
- le Clan Ashiga, créé spécifiquement pour le jeu et basé sur Kijimi, la planète enneigée dans L’Ascension de Skywalker;
- l’Aube Écarlate, une organisation secrète fortement influencée à l’origine par le Sith Dark Maul et dont la cheffe n’est autre que Qi’ra à cette période du récit, soit l’ancienne partenaire de Han Solo présente dans le long-métrage dédié à la jeunesse de celui-ci;
- le Crymorah, rassemblant des familles de criminelles ayant pour « hommes » de main les Gotra Droïde, un gang constitué de droïdes de combat non-désactivés après la Guerre des Clones et reprochant à l’Empire de les avoir abandonné à leur sort;
- et un Sullustan borgne de l’œil gauche, qui est peut-être le baron du crime Surat Nuat apparaissant dans le roman Riposte écrit par Chuck Wendig.
Un contenu riche en perspective ?
Sans surprise, le périple qui attend notre mercenaire ne sera pas de tout repos, d’autant plus si l’Empire lance des mandats d’arrêt à son encontre dans certaines situations. Rassurez-vous, nous savons déjà que notre voyage à travers les étoiles ne sera pas aussi long que ceux des récentes grosses productions Assassin’s Creed. Dans une interview réalisée en juin dernier par le Video Games Chronicle, le directeur créatif Julian Gerighty a précisé qu’il faudrait environ 25 à 30h pour terminer la campagne principale et entre 50 et 60h pour finir le jeu à 100%. Une bonne nouvelle pour celles et ceux ne supportant plus les mondes ouverts à la durée de vie trop imposante au point d’en devenir indigeste.
Concernant le contenu annexe, on imagine que seront inclus dedans de nombreuses activités. Certes, elles risquent de faire office de remplissage sur le long terme mais elles pourront également donner juste ce qu’il faut de vie et de densité supplémentaire aux différentes planètes accessibles. D’après la vidéo de gameplay diffusée lors de l’Ubisoft Forward 2024, nous y trouverons des missions de sauvetage, à l’image de celle provoquant une escarmouche spatiale contre des pirates, des infiltrations de campements ennemis, en compagnie de Nix, et des mini-jeux.
Pour ne citer qu’eux, il y aura celui sur borne d’arcade à la cantina de la station Achra, le jeu de cartes du Sabacc, susceptible de nous confronter à des adversaires tels que Lando Carlissian à priori, et peut-être aussi des courses de fathiers sur lesquelles parier sur Canto Bight. Autre intérêt de faire ces quêtes, plusieurs nous donneront l’opportunité de rencontrer des Experts, à l’instar du Shérif Quint et d’un personnage nommé Bram, qui sont des intermédiaires nécessaires pour acquérir et/ou améliorer les compétences de Kay, son pistolet-blaster VM19 et son speeder S57 Cardinal.
De plus, ce contenu nous poussera parfois à faire des choix plus ou moins difficiles. S’ils n’auront pas de conséquences sur le déroulement du scénario, ils affecteront positivement ou négativement nos relations avec les syndicats. Une façon de débloquer, ou pas, certains types de contrats et, qui sait, peut-être des récompenses spécifiques (loot, tenues, apparences ou peintures exclusives, remises chez des marchands affiliés, etc.) Attention toutefois, cette théorie n’est que pure spéculation de notre part !
Un gameplay (trop ?) classique pour le genre
Côté gameplay, cet aspect du titre est celui qui nous fait le moins rêver pour le moment, non pas parce qu’il ne donne pas envie mais plutôt car il semble extrêmement classique pour le genre action-aventure. Pendant la séquence de la bataille spatiale contre les pirates, on remarque vite que le Trailblazer, qui est équipé de canons laser et de missiles, n’est pas le vaisseau le mieux taillé pour le combat. Logique puisqu’il s’agit d’un modèle EML 850 light fighter datant de la période de la Guerre des Clones et avant tout pensé… pour le transport.
Même s’il s’en sort bien contre des petits chasseurs, heureusement que ces derniers ne sont pas très nombreux et n’ont visiblement pas ce qu’il faut dans le ventre pour nous infliger de gros dégâts. Si nous venions à devoir participer à des escarmouches de grande ampleur dans la version finale de la production, nous croisons les doigts pour qu’Ubisoft Massive nous permette d’améliorer notre vaisseau au préalable, et pas uniquement personnaliser son apparence.
Concernant la scène sur Tatooine, hormis mettre en avant la mécanique des Experts expliquée plus tôt, nous n’avons pas remarqué de nouveautés marquantes par rapport à ce qui avait déjà été dévoilé par le passé. On se renseigne sur la mission. On observe l’agencement du camp et marque la position de plusieurs ennemis. On grimpe à une corde. On essaye de s’infiltrer discrètement. On assomme un garde après avoir demandé à Nix de le distraire. On crochète le coffre contenant les infos recherchées, système qui sera mieux fichu que celui des productions Bethesda on l’espère. L’alerte est donnée. On se bat un peu avec notre blaster avant de fuir en speeder.
Dans l’ensemble, ça a l’air sympa, les sensations semblent là mais, pour l’originalité, on repassera. En plus, l’IA adverse ne parait pas particulièrement efficace ou dangereuse, sauf peut-être les massiffs (reptiles attaquant au corps-à-corps) et à moins de nous assaillir en nombre.
Un rendu visuel qui flatte déjà la rétine
Depuis l’an dernier, l’éditeur français n’hésite pas à vanter les performances de son moteur maison Snowdrop. Et sincèrement, c’est on ne peut plus logique quand on voit comment il parvient déjà à bien mettre en valeur le rendu technique et visuel de son projet, que ce soit en matière de modélisation des humains et extraterrestres, d’animations, de direction artistique et de graphismes. Couplé à l’univers riche de Star Wars, parcourir la lune-savane de Toshara, les jungles tropicales et luxuriantes d’Akiva, ainsi que le désert stérile de Tatooine promet d’être au combien agréable et immersif.
Pour rappel, chaque planète a été entièrement créée à la main par les équipes de conception et fera approximativement une taille équivalente à deux ou trois zones de la carte d’Assassin’s Creed Odyssey. Difficile de nier qu’il y a énormément d’ambition et de travail derrière cette production. Reste maintenant à découvrir si le résultat final s’avèrera convaincant, ou pas, au lancement.
Quand sortira Star Wars: Outlaws ?
Star Wars: Outlaws arrivera le 30 août prochain sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series. Disponible en précommande, il est décliné en trois éditions physiques et/ou numériques différentes : Standard, Gold et Ultimate.
Outre un accès anticipé au titre de trois jours, à divers packs cosmétiques et l’artbook numérique officiel, les deux dernières versions nous permettront surtout de profiter d’un Season Pass, contenant deux futurs DLC narratifs, et de la mission exclusive « Le pari de Jabba » day one. Souvenez-vous, c’est cette quête dont la présence ici, et non pas dans le contenu de base, a provoqué la frustration d’une partie des joueurs et des joueuses ces derniers mois.
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Date de sortie : 30/08/2024