Suicide Squad: Kill the Justice League ne s’assume plus du tout avec son dernier contenu et une fin navrante
Publié le :
3 commentaires
Rédigé par Jordan
Plusieurs raisons ont fait que Suicide Squad: Kill the Justice League a été mal accueilli dès sa sortie, l’une d’elle reposant sur son concept (qui est dans son nom) en lui-même. Beaucoup de fans n’ont pas accepté la tournure des événements pour ce que l’on l’appelle l’Arkham-verse, c’est-à-dire l’univers créé par Rocksteady dans ses jeux Batman Arkham. On ne sait pas si c’est ce mécontentement qui a motivé le rétropédalage du studio ou s’il comptait réellement faire cela dès le départ, mais Rocksteady a publié récemment le dernier contenu narratif du jeu qui offre un twist des plus discutables et qui ne semble plaire à personne. Attention aux spoilers donc, à ne lire que si vous avez terminé le jeu (ou si vous n’en avez rien à faire, et on vous comprend).
Dernier avertissement avant les spoilers
On ne blâmera pas vraiment Rocksteady ici ni ses scénaristes étant donné que la décision vient peut-être d’en haut (Warner Bros), dans l’espoir de ne pas totalement enterrer l’Arkham-verse et ses possibilités. Mais force est de constater que le dernier bout d’intrigue de Suicide Squad: Kill the Justice League publié avec la dernière saison de contenus est assez désolant.
Le jeu de base se terminait lui-même sur un retournement de situation frustrant, afin de justifier l’aspect jeu service du titre. La lutte contre Brainiac ne prenait en effet pas fin et le multivers (ou les Elseworlds) s’ouvrait à nous avec l’obligation de combattre plusieurs Brainiac dans des univers différents afin de vraiment mettre fin à la menace. De quoi donner lieu à des combats de boss qui se répètent en boucle et une narration limitée au minimum syndical, jusqu’à l’avant-dernière saison où la communauté restante semblait comprendre que la Justice League de l’Arkham-verse était toujours quelque part.
Et l’épisode 8 a confirmé cela. Dans une cinématique en 2D qui montre que Rocksteady n’avait plus le budget pour conclure correctement son histoire (le studio est en proie aux licenciements), on apprend que la Justice League à laquelle on a fait face durant le jeu original n’était composée que de clones.
Peut-être une sorte de mea culpa pour pour contenter les fans de cet univers qui n’ont pas digéré le scénario initial. De quoi désamorcer complètement les morts survenues dans l’intrigue principale (qui étaient pourtant un parti pris osé), tout en sauvant tant bien que mal les meubles de l’Arkham-verse si jamais Warner Bros venait à commander un nouveau Batman Arkham. Enfin presque, puisque malgré tout, les morts de certains personnages comme Robin ou Wonder Woman ne sont pas effacées (mais n’auront finalement servis à rien). Tout ça pour ça.
Cet article peut contenir des liens affiliés
Date de sortie : 02/02/2024