Revenons quelques années en arrière, ou plutôt, quelques décennies. Oui, revenons à une époque où le marché du jeu vidéo était bien différent de celui que nous connaissons aujourd’hui. Nous sommes courant des années 1980, plus précisément en 1987, année où la consommation du jeu vidéo sur ordinateur va légèrement changer. Oui, il s’agit bien de l’année de la sortie de l’Amiga 500 à travers le monde.
Inspirant une large variété de profils et de codeurs de tous horizons, l’Amiga 500 a su apporter sa petite révolution dans le domaine. C’est pourquoi, aujourd’hui, il est tout à fait normal de voir cette machine emboîter le pas d’autres machines telles que la SNES ou la Mega Drive en sortant dans une version mini, l’A500 Mini, une console équipe de 25 jeux d’époque.
Soucieux de découvrir ce que cette reproduction à taille réduite a à nous proposer, nous nous sommes lancés dans l’exploration des titres présents sur l’A500 Mini. Nous allons de ce pas vous faire part de notre retour d’expérience.
Le rustique d’époque avec une touche de confort moderne
Comme pour toutes les machines de cette catégorie « reproduction mini », l’A500 Mini a été pensée et designée afin de pouvoir être branchée sur notre télévision moderne, via le câble HDMI qui caractérise nos consoles et équipements actuels. Les joueurs peuvent alors jouir de titres en 50hz ou 60hz. L’image des jeux peut, par ailleurs, être adaptée à l’écran, tout en permettant également d’avoir recours à un mode CRT.
Bien évidemment, la console tourne sur un émulateur plutôt que sur son hardware d’origine, ce qui ne manquera pas de décevoir ceux qui l’avaient déjà été pour les consoles mini de Sega, Nintendo, ou encore Sony. Malgré tout, notons que l’émulation est parfaite, et que les jeux proposent une stabilité totale. Aucun glitch n’est à souligner, ni aucun problème lié aux contrôles d’aucun jeu. De quoi offrir un confort de jeu total.
En parlant de confort, l’A500 Mini est fournie avec une manette USB qui n’est pas sans rappeler celle proposée avec l’Amiga CD32 à l’époque de sa sortie. On retrouve également la bonne vieille souris à deux boutons, elle aussi fournie avec son câble USB. Le tout est très correct même si l’on pourra toujours pester sur le côté très gadget plastique des deux objets.
Une machine vraiment indispensable ?
Quoi qu’il en soit, jouer à ces jeux du passé sur une TV moderne est un véritable plaisir nostalgique. Les 25 titres présents sur cette version mini incluent plusieurs des plus grands jeux de l’époque, comme par exemple Speedball 2, Stunt Car Racer, ou encore The Chaos Engine. Et, bien entendu, n’oublions pas Worms: The Director’s Cut. Les titres proposés ici nous rappellent aussi comme le marché de l’époque était différent du notre, en mêlant notamment de nombreux genres différents.
Sans parler du fait que certains titres encore connus aujourd’hui comme Another World sont placés derrière d’autres titres qui, à cette époque, faisaient fureur comme du pinball ou du jeu d’échecs. Une logique de consommation bien différente de celle actuelle qui se reflète donc dans les titres présents d’origine sur la machine.
Et oui, par origine nous entendons que les acheteurs ne sont pas cantonnés à ces 25 titres uniquement. Avec l’utilisation d’une simple clé USB, il est possible d’ajouter d’autres opus emblématiques de l’époque comme Lemmings ou The Secret of Monkey Island et ce, de façon très simple.
Notons tout de même que le prix de cette A500 Mini reste assez important. On parle de 129€ afin de mettre la main sur l’une de ces machines, qui n’est en rien indispensable pour un joueur lambda. Néanmoins, la possibilité de rajouter des jeux sur la machine de façon tout à fait naturelle rend celle-ci plus intéressante que certaines de ses compétitrices, sans parler de son côté esthétique qui est, disons-le, tout à fait charmant.
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