Acer propose une large gamme de PC portables pour toutes les utilisations, et la série des Triton est particulièrement intéressante pour les gamers, tout comme celle des Helios. Le Triton 900 nous avait surtout impressionné pour sa puissance brute et son écran amovible, qui pouvait s’adapter à toutes les situations. Mais comme tout le monde ne peut pas forcément s’offrir un PC dans cette gamme de prix, Acer a pensé aux bourses légèrement plus modestes avec le modèle Triton 500, qui reste aussi séduisant tout en étant plus classique.
Conditions de test : Nous avons eu l’occasion de travailler et de jouer sur le Triton 500 durant deux mois, avec une utilisation quotidienne. La machine a été testée aussi bien en bureautique qu’en jeu, avec différents titres sortis récemment.
Sommaire
ToggleUn design sans fioritures
Une chose est sûre, le look du Triton 500 n’a rien à voir avec celui du Triton 900 et du Helios 700. Pas d’écran amovible ici, ni de clavier coulissant : la machine se veut être sobre et n’impressionnera pas par son châssis.
Ce n’est pour autant pas une mauvaise chose, puisque son aspect moins fantaisiste est susceptible de plaire a un plus grand nombre, et son côté passe-partout va de pair avec le fait qu’il est relativement moins lourd que les autres PC de la marque (un peu plus de 2 kg).
De fait, le Triton 500 sera plus adapté pour ceux qui souhaitent transporter leur machine partout avec eux, puisque même le chargeur se fait discret en étant aplati, ce qui permet de le ranger plus facilement. Les finitions sont également au rendez-vous, afin de rendre la machine aussi sobre qu’élégante.
On aurait en revanche souhaité un revêtement un peu moins salissant, où les marques de doigts s’incrustent trop facilement, tout comme la poussière. Mais ce n’est qu’un détail face au design soigné de ce Triton 500.
Des caractéristiques techniques impressionnantes
Même s’il n’en a pas forcément l’air au premier abord, le Triton 500 embarque des composants de qualité, qui justifient clairement le prix d’achat du PC, situé aux alentours des 1 800 euros. Voici la configuration que nous avons pu avoir entre les mains :
- Processeur Intel Core i7-8750H ; CPU 2.60 GHz
- 16 Go de RAM
- Carte graphique Nvidia GeForce RTX 2070
Une machine qui peut donc faire tourner sans aucun problème tous les titres récents, sans qu’aucun d’eux ne puisse la mettre à terre. Que ce soit sur nos sessions de Metro Exodus, Bleeding Edge ou Ori and the Will of the Wisps, le PC n’a pas démérité une seconde (sauf sur Ori, mais les problèmes venaient alors du jeu en lui-même) et la configuration Ultra tournait à merveille, avec un taux de rafraîchissement plus que confortable.
Cela allait de pair avec les ventilateurs qui s’emballaient quelque peu, surtout pour les titres les plus gourmands. Heureusement, la tempête sonore n’était pas constante et même si le PC chauffait plus qu’à l’accoutumée, les problèmes de ventilations restent dans la moyenne de ce que l’on peut attendre sur cette gamme de machine.
Tout cela peut d’ailleurs être plus ou moins contrôlé avec l’outil Predator Sense, qui permet de paramétrer les ventilateurs du PC grâce à diverses options, en réduisant les performances ou au contraire, en les poussant dans ses derniers retranchements pour profiter au maximum de certains titres.
La batterie souffrait en revanche un peu plus, puisque le Triton 500 montrait vite ses limites une fois en jeu. Il nous fallait compter environ 2 heures sur un titre comme Bleeding Edge pour que la batterie nécessite d’être rechargée (un rechargement qui s’effectue plutôt vite par ailleurs).
C’est peu, et c’est malheureusement la norme pour les PC portables dans son genre. Il tient en revanche un peu mieux la route en bureautique, où l’on peut rajouter quelques heures de travail avant de le brancher.
L’image au détriment du son
Côté écran, il y a de quoi être satisfait avec du Full HD affiché à 144 Hz, ce qui convient largement pour n’importe quel type de jeu surtout pour les amateurs de FPS. Pas de problèmes de contrastes à noter ici, puisque l’écran (très fin) est suffisamment riche en gamme de couleurs et son aspect anti-réfléchissant permet d’en profiter sans être gêné.
Le Triton 500 s’en sort en revanche un peu moins bien du côté de l’audio, avec un son qui semble relativement lointain, donnant alors un rendu étrange. Même souci du côté de la prise casque, où l’on ne gagne pas vraiment en qualité, sans compter des ports diablement résistants lorsque l’on souhaite retirer notre périphérique.
On note d’ailleurs une prise casque et une prise micro séparée, comme pour le Helios 700. Niveau connectique, rien d’inhabituel à noter avec la présence de 3 ports UBS 3.0 et un port UBS Type-C. Soulignons tout de même que l’emplacement de tous ses ports n’est pas forcément optimal, notamment au niveau de la recharge, où le fil de batterie viendra souvent chevaucher ceux branchés sur les autres ports sur le côté gauche de la machine.
Un dernier point sur le clavier, qui s’en sort avec les honneurs même s’il demande un temps d’adaptation, à cause de ses touches quelques peu resserrées. Ceux qui aiment jouer aux claviers pourront donc être déstabilisés, notamment à cause de cette touche Entrée qui se fond dans la masse. Vous pourrez cependant profiter du rétroéclairage personnalisable grâce au Predator Sense, histoire de mieux vous y retrouver.
Cet article peut contenir des liens affiliés