Arise : A Simple Story est un jeu développé par les Barcelonais du studio Piccolo. Vous y incarnerez un vieil homme qui vient de mourir et qui va (re)vivre certains moments de sa vie à travers différents tableaux aux décors variés et aux musiques mélancoliques.
Vous allez partager les différentes émotions de notre héros à plusieurs moments clés de sa vie et découvrir son histoire. La particularité du titre est que vous pourrez jouer avec le temps de diverses manières afin de progresser dans des niveaux semi-ouverts.
Conditions de test : Aventure terminée dans son entièreté en environ 7 heures de jeu. Partie effectuée sur PlayStation 4 standard.
Sommaire
ToggleUne histoire touchante
Le média du jeu vidéo est formidable. Il vous permet de vivre de folles aventures de diverses manières et de vous procurer tout un tas d’émotions. Et Arise : A Simple Story va vous offrir ce qui se fait de mieux dans le monde du jeu vidéo en terme de sensations. Bien que relativement court (partie terminée pour ma part en 7h en prenant mon temps), la narration du titre de Piccolo va vous faire passer par toutes les émotions.
Découpé en 10 chapitres, chacun d’entre eux vous offrira une vision radicalement différente qui évoluera au fil du mood de notre personnage. Et l’histoire n’est pas toute rose malheureusement pour ce vieil homme dont la vie n’a pas toujours été facile. Difficile de parler des frissons qui vous parcourent sans parler de spoiler et il serait dommage de vous gâcher la découverte du scénario.
Bien que simple de prime à bord, vous allez rapidement vous attachez à ce vieux bonhomme à la bouille sympathique dont la première scène est un bûcher funéraire de sa propre personne. Vous allez donc revivre de manière rétrospective différents événements marquants de sa vie et osciller constamment dans une large palette d’émotions qui iront de la joie à la peine en passant par la solitude.
Vous serez immédiatement happé par l’histoire et vous aurez beaucoup dev difficulté à lâcher la manette, ayant littéralement l’impression d’abandonner votre compère dans sa dernière ligne droite. Certains moments clés seront accompagnés de musiques somptueuses qui vous feront dresser les poils et la fin pourrait vous humidifier les yeux si vous vivez l’aventure à fond.
Un gameplay simple mais efficace
Afin de progresser à travers les différents environnements proposés, vous aurez la possibilité de jouer avec le temps. Vous pourrez le reculer, l’avancer ou carrément le figer. Le tout s’effectue très facilement et intuitivement avec votre stick droit. Un grappin sera également de la partie afin de vous accrocher à différents éléments de décor qui vous serviront à vous propulser d’un bord à un autre ou à simplement vous transporter d’un point A à un point B.
Les possibilités sont diverses et variées et vous permettront de ne pas sentir un sentiment de lassitude. Chaque niveau apporte sa nouveauté : vous pourrez vous accrocher à une abeille pour vous transporter d’un endroit à un autre, grimpez sur des escargots qui font un chemin défini et qui vous permettront d’atteindre certaines zones en jouant du temps quand vous êtes sur leur carapace.
Les développeurs ont trouvé des manières ingénieuses de rendre le tout amusant et le moins frustrant possible. Seuls quelques passages sont véritablement énervant à cause d’un problème de caméra lors de phases de plateforme. Car la caméra est fixe et non amovible, ce qui peut rendre certaines perspectives assez déroutantes les premières fois. Mais cela reste extrêmement rare et on se plaît à progresser dans des décors qui joueront avec la profondeur ainsi que la hauteur.
Le jeu se dote également d’un mode multijoueur en local qui vous fera vivre l’aventure à deux et profiter du voyage ensemble. Cela est suffisamment rare aujourd’hui pour être souligné. Notez également qu’un patch arrivera le jour de la sortie pour corriger quelques bugs justement liés à la caméra ainsi qu’à certaines animations.
Une direction artistique à tomber
Le titre des Barcelonais possède une identité artistique qui est très charmeuse. Dans une ambiance un peu mystique et surnaturelle, le titre nous plonge dans des décors qui sont en parfaite adéquation avec l’émotion traversée par notre personnage. La gamme de couleurs et la variation de teinte sera immédiatement perceptible selon l’humeur de celui-ci.
Les différents lieux que vous traversez sont très variés, que cela soit dans leur construction ou tout simplement dans leur ambiance. Des plaines verdoyantes, des champs de tournesols géants, des forets et autres cavernes sombres seront autant de décors à arpenter au fil de l’aventure. L’Unreal Engine fait encore des merveilles au niveau visuel et on sent que l’équipe le maîtrise.
Chaque niveau est construit autour d’une émotion, comme la joie ou la peur. L’air chaud de la forêt vous bercera dans une atmosphère joyeuse d’un enfant qui s’amuse alors que les secousses du séisme accentueront la peur et la tension de moments plus sombres. Et une poignée d’œuvres d’art de story-board racontent l’histoire de ce qui s’est réellement passé dans chaque niveau. Disséminés dans des recoins de la carte, ils nous en apprennent un peu plus en détail sur les événements relatés.
Comment parler de Arise : A Simple Story sans parler de ses musiques ? Composée par David Garcia, déjà à l’origine de musiques sur Hellblade ou encore RiME, la bande sonore nous transporte dans ce monde merveilleux et effrayant à la fois. Chaque musique possède sa propre identité et est parfaitement adaptée à la situation et aux sentiments véhiculés sur l’écran. Difficile de rester de marbre face à une telle composition.
Prévu pour le 3 décembre sur PlayStation, Arise : A Simple Story sera disponible pour un prix de 19,99 € dans un premier temps uniquement sur la console du japonais mais devrait arriver assez rapidement sur les autres plateformes que sont la Xbox et le PC (Epic Games Store).
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