Disponible sur PC depuis 2015 maintenant, Ark Survival Evolved a connu de nombreux changements et d’importantes mises à jour depuis son arrivée en accès anticipé sur Steam. Comme promis, les développeurs du Studio Wildcard ont porté le titre sur Xbox One, via le programme Game Preview, puis sur PlayStation 4 en décembre dernier. Nous avons pu mettre la main dessus, voici notre avis.
Le test a été réalisé sur PlayStation 4. Nous n’aborderons ici que spécifiquement les spécificités de cette mouture et l’optimisation prévue pour le support d’une console de salon.
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ToggleJ’ai dépensé sans compter !
ARK Survival Evolved se présente comme un jeu de survie en vue à la première personne. Sans surprise, l’objectif principal de votre aventure sera de survivre dans un milieu hostile où les ennemis vivants ne seront pas vos seuls adversaires. Les environnements et autres composantes joueront beaucoup puisque tout est mis en oeuvre pour pousser la survie à son maximum. Ainsi, faim, soif et autres conditions de vie réelle sont bien évidemment de mises.
Pour revenir un peu aux prémisses du titre, rappelons que les débuts de ARK Survival Evolved n’ont pas été tout rose. Early Access oblige, le jeu était particulièrement parsemé de bugs et autres problèmes techniques lors de son arrivée en 2015. Les développeurs ont donc travaillé d’arrache-pied pour nous proposer aujourd’hui quelque chose d’un peu plus viable. Malheureusement – et nous y reviendrons plus tard, le titre d’aujourd’hui est encore loin d’être irréprochable.
Le titre développé par le studio Wildcard vous permet ainsi de prendre part à une aventure survivaliste dans un monde préhistorique. Si l’approche ressemble beaucoup aux autres jeux qui ont fait le buzz ces dernières années, un peu comme Rust ou encore DayZ, sa particularité réside bien évidemment dans l’intégration des dinosaures. Franchement, quoi de mieux comme thématique que celle des créatures d’antan dans un jeu de survie ?
Une fois l’écran titre passé, vous serez directement propulsés dans le menu de création de votre avatar. Comme tout panel de personnalisation qui se respecte, vous pourrez modifier bon nombre d’éléments sur le physique de votre personnage. Que ce soit le sexe de votre aventurier, la couleur de la peau, sa taille, le tour de poitrine, les cheveux, leur couleur, la taille de yeux ou bien même des jambes, il y a en aura pour tous les goûts. Un nom devra bien évidemment être également attribué à votre compagnon de route. D’entrée de jeu, le titre propose vraiment une création de personnages bien ficelée. Tout le monde devrait trouver son compte et l’on peut créer un héros unique.
Une fois votre personnage créé, vous n’avez plus qu’à vous lancer à l’assaut du serveur que vous aurez choisi et commencer l’aventure. Le joueur sera directement plongé dans un désert où il n’aura qu’un manuel et c’est à peu prêt tout sur lui. Le contexte est posé : vous êtes seul, vous n’avez rien, et vous devrez malgré tout survivre. Après quelques pas, vous remarquerez des dinosaures autour de vous. Parfois pacifiques, parfois hostiles, vous comprendrez bien assez vite que chacun d’entre eux fera partie intégrante de votre épopée jurassique.
Vous avez dit des dinosaures ?
Votre première mission sera de prendre vos marques et de commencer à comprendre les différentes actions que vous pourrez effectuer. Bien sûr, votre premier besoin sera de trouver de quoi boire et manger et de commencer à faire vos provisions. Pour ce faire, vous n’avez qu’à interagir avec les décors et trouver les vivres nécessaires. Si l’eau est bien évidemment plus rare et qu’il sera nécessaire de trouver une gourde pour la stocker, les plantes et autres baies se trouvent plus facilement. Mais attention, la faim et la soif ne sont pas les seuls éléments : vous devrez également gérer la température de votre corps ! Attention donc à ne pas rester trop longtemps exposer au soleil ou de rester dehors en petite tenue en plein milieu de la nuit.
Comme vous vous en doutez, le crafting est un élément central dans le jeu. C’est même une quasi obligation pour ce genre de jeu où la survie est de mise. Le joueur devra ramasser des éléments par terre avec ses mains pour commencer à créer des objets selon les matériaux nécessaires. Vous pourrez ensuite fabriquer des outils importants pour récolter davantage de ressources comme des pioches pour casser la pierre, des armes à l’aide de bois et de pierre ou encore une hache pour couper les arbres. Bien sûr, la fabrication ne s’arrête pas là puisque vous pourrez également vous faire de la nourriture, construire un abri et bien d’autres choses.
Revenons un peu sur les dinosaures puisque c’est sans conteste, l’élément le plus important du jeu. Que ce soit lors de vos balades seuls ou la découverte des paysages, vous en croiserez très régulièrement. Qu’on se le dise, le bestiaire est assez fourni et vous retrouverez de nombreuses créatures, que ce soit terrestres, marines, et même aériennes. Catégorisés notamment selon les herbivores et les carnivores, tous auront une utilité spécifique.
Certains pourront être utilisés comme montures alors que d’autres seront de parfaits compagnons pour votre compagnie. Bien sûr, les plus gros et les plus agressifs seront parfaits pour l’offensive et pourront être convoités comme armes. Le bestiaire nous proposera ainsi de partir à la rencontre de Wyvernes, de Therizinosaurus, de Megalosaurus, de Smilodon ou encore des Vers de Sables en passant par le Troodon. Bref, largement de quoi satisfaire les amateurs de ces animaux préhistoriques !
D’ailleurs, il est à noter que la modélisation de ces créatures est de bonne facture. Les développeurs ont vraiment fait un très bon travail sur la reproduction des différents dinosaures et ont apporté un soin conséquent à les rendre plus vrai que nature. On ne peut que féliciter l’équipe pour proposer autant de petits détails bien ficelés. Un travail presque irréprochable sur ce point de vue là, surtout lorsque l’on regarde de plus prêt la peau de certains compagnons ou leurs écailles. Bref, une très bonne modélisation.
Quid de la version console
C’est malheureusement et clairement le bât qui blesse. ARK Survival Evolved est désormais devenu un incontournable du genre sur PC. Le jeu de survie a attiré des millions de joueurs à travers le globe et tout le monde connaît de près ou de loin l’aventure préhistorique qu’il apporte. Entre les dinosaures tant convoités et les mécaniques de gameplay bien rodées, le soft est devenu un incontournable du jeu de survie.
Cependant, précédemment sortie sur Xbox One via le programme Game Preview puis désormais sur PlayStation 4, la production du studio Wildcard n’est pas sans défauts. Les consoleux ne sont d’ailleurs – et malheureusement, pas habitués à avoir des jeux qui ne sont pas encore finalisés. Bien que l’Early Access touche à son bout et que le contenu est plus que conséquent, on ressent encore pas mal de faiblesses techniques et des bugs arrivent régulièrement. Quelques baisses de framerate ont également été ressenties.
De plus, l’utilisation de la manette trouve rapidement ses limites. Les possibilités sont assez nombreuses, que ce soit au niveau du crafting que de l’exploration en elle-même. De ce fait, il n’est pas toujours pratique de jongler entre les différents menus. Cela en est de même pour l’interface qui est certes, ultra-complète et bien pensée, mais pas forcément optimisée pour une console de salon. Beaucoup trop d’informations sont à l’écran et l’interface est quelque peu difficile à prendre en main. On a davantage l’impression d’avoir un portage console pour satisfaire un nouveau public plutôt que pour tenter de convaincre les nouveaux joueurs.
Le soft, disponible premièrement en anglais, a commencé doucement à se traduire en français. Si l’initiative est louable et qu’on ne peut que difficilement reprocher au studio de vouloir proposer la langue de Molière, il est regrettable de n’en voir qu’une partie. Tous les menus ne sont pas traduits et les traductions ne sont d’ailleurs pas toujours très justes. Les développeurs apportent régulièrement de nouveaux patchs de traduction, comme ce fût le cas avec l’événement Saint Valentin, mais ce sont d’abord les joueurs PC qui en profitent. Bref, c’est un peu dommage.
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