Situons un peu le contexte de cet Assassin’s Creed Unity. Dans le présent vous incarnez : vous. Un joueur lambda qui vient de s’acheter une console next-gen fabriquée par Abstergo (les Templiers). Vous vous lancez donc dans une nouvelle partie sur votre machine. C’est alors qu’un Assassin « pirate » votre console et vous propose plutôt de revivre l’histoire d’Arno. Tout ceci dans le but de trouver des indices pour retrouver la trace d’un homme appelé Le Sage. Et c’est tout ! Comme dans Black Flag l’histoire du présent piétine et n’avance pas d’un iota, et c’est bien dommage.
Dans l’Animus vous incarnez Arno Victor Dorian, un Franco-Autrichien né à Versailles. Ce dernier n’est pas sans rappeler un certain Ezio Auditore, que ce soit dans le comportement ou la modélisation. Néanmoins, contrairement à l’assassin italien, Arno manque cruellement de charisme et ne marquera certainement pas une génération de joueurs. Les Assassins et les Templiers sont en paix depuis qu’une fragile trêve a été signée. C’est dans ce contexte qu’Arno, rattrapé par toutes ces erreurs de jeunesse, va rapidement rejoindre la confrérie des Assassins. Comme Altaïr dans le premier volet, Arno va commencer son histoire tout en bas de la hiérarchie de la confrérie. Il devra donc suivre à la lettre les consignes et le credo des Assassins. Mais comme tout n’est pas rose en cette période historique, Arno est en pleine histoire d’amour avec une jeune fille du nom d’Elise : un membre des Templiers.
C’est avec cette histoire bien ficelée qu’Ubisoft nous balance dans un Paris en pleine révolution. Comme pour chaque épisode de son bébé, Ubisoft nous sort le grand jeu historiquement parlant. Vous allez faire la rencontre de beaucoup de personnages qui ont marqué la véritable révolution française. Toute la ville de Paris a été reconstruite comme à l’époque, et à l’échelle. Grande, sublime… la capitale est de loin la ville la plus réussie depuis le début des Assassin’s Creed. De plus, une grande partie des bâtiments sont visitables de l’intérieur et sans temps de chargement : Vous pourrez entrer dans un peu plus du quart des bâtiments de la ville. Cet « ajout » a été fait pour mettre en avant un des changements majeurs du jeu : l’infiltration.
Je suis tombé dans l’eau…
Sorti aux côtés d’un Assassin’s Creed Rogue, Assassin’s Creed Unity prend un virage plutôt attendu dans le gameplay : Mais qui n’a jamais pesté contre le gameplay un peu rigide et à moitié bourrin de la saga ? Unity prend une autre direction, et vous allez enfin ressentir ce qu’un vrai assassin ressent. Vous pouvez maintenant passer en mode infiltration à tout moment en appuyant simplement sur le bouton adéquat. Cela vous permettra d’être plus discret et silencieux, mais aussi de pouvoir vous cacher derrière différents éléments du décors, sans oublié les légères retouches à propos de la vision d’aigle. Planifiez une entrée et une attaque devient vraiment sérieuse, et est beaucoup plus attractive que précédemment. Même si le tout souffre de quelque soucis comme le « freerun », on prend avec plaisir ce virage de la saga.
Mais Ubisoft n’en reste pas laavec Assassin’s Creed Unity. Pour pousser encore plus le gameplay sur un véritable mode assassin, le système de combat a été grandement durci. Les contres et les enchainements ont tout simplement été supprimés et on se retrouve à la plac avec un système de parade assez hasardeux. Les combats deviennent donc beaucoup plus difficiles qu’avant, ceci étant fait pour « forcer » les joueurs à la jouer discret. Cela sera alors l’occasion de vous faire la main sur la toute nouvelle arme du jeu : La lame fantôme. Il s’agit d’une sorte de sarbacane qui envoi des fléchettes (normales ou avec poison) sans le moindre bruit. Très utile, avouons-le.
Le freerun, lui aussi, a été revu pour notre plus grand plaisir. Vous en aviez marre de toujours monter sur une échelle ou sur un stand de marchand sans le vouloir ? C’est désormais fini, enfin presque. Le freerun a été décomposé en deux parties. De base, en freerun, Arno ne fera que courir sans monter nul part. Pour cela, il faut désormais appuyer sur un bouton pour « grimper » et sur un autre pour « descendre ». Ce nouveau système, assez simple à prendre en main, réduit de manière considérable les montées hasardeuses et les chutes mortelles… bien qu’encore un peu présente (Ou alors c’est vous qui sautez n’importe où)
Aux armes Citoyens !
Assassin’s Creed Unity s’offre même le luxe de se lorgner du côté RPG. En gagnant de l’expérience, vous obtiendrez des points de compétences. Il faudra ensuite les dépenser pour débloquer certaine compétence comme la double lame ou le crochetage par exemple. L’équipement de votre personnage a aussi entièrement été repensé. Chaque armes et pièces d’armures possèdent des statistiques et un design propre, le tout fonctionnant avec un système de niveau. Petite parenthèse pour vous signalez que pour la première fois depuis le début de la saga, la lame secrète n’est plus utilisable en combat. Celle-ci reste donc exclusive à l’infiltration.
Et je ne vous ai pas encore parlé des quêtes annexes : Les collectes habituelles sont toujours présentes : coffres, artefacts et vous aurez toujours le droit aux fameux points d’observations. Les autres missions annexes elles, sont beaucoup plus intéressantes que dans les précédents opus. Plus diversifiées et scénarisées, on prend plaisir à tout faire. Et comme si tout ça ne suffisait pas, Ubisoft nous offre même un mode multi coopératif. De 2 à 4 joueurs, vous pourrez arpenter les rues de Paris comme bon vous semble. Vous pouvez aussi réaliser plusieurs missions exclusives à ce mode de jeu toutes scénarisées, ainsi que l’accomplissement de point d’observation disponible uniquement en coop. Et bien plus encore.
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