Trois ans après un Astérix & Obélix XXL 3 : Le Menhir de Cristal, et un an après un Baffez-les-tous plus que corrects, Microids revient à la charge avec nos célèbres gaulois pour un nouvel opus nommé tout simplement, Astérix & Obélix XXXL : Le bélier d’Hibernie. Mais est-ce que nos irréductibles Gaulois sont toujours aussi iconiques en jeu vidéo sous la bannière de Microids, surtout quand on se rappelle de l’échec cuisant d’Astérix & Obélix XXL Romastered ?
Conditions de Test : Le jeu a été testé à partir d’une version PlayStation 5 envoyée par l’éditeur pendant environ 5h uniquement en solo.
Sommaire
ToggleUne escapade en Irlande
Pour nos deux élèves du fond qui ne connaissent toujours pas la bande dessinée de René Goscinny et d’Albert Uderzo, Astérix & Obélix met sur le devant de la scène un village gaulois qui résiste face à l’envahisseur romain, Jules César, grâce à une mystérieuse potion magique donnant une force surhumaine à nos compères.
Dans Astérix & Obélix XXXL : Le Bélier d’Hibernie on retrouve nos Gaulois préférés dans l’ancienne Irlande nommée, Hibernie. On y suit donc Astérix et Obélix qui vont venir en aide à Kératine, la fille du chef Irishcoffix, car le bélier préféré de son père a été kidnappé par un général romain. De fait, nous parcourons l’ancienne Irlande à travers six chapitres en solo ou en coopération.
Nous traversons ainsi l’Hibernie avec une bande-son qui a un côté celtique rappelant l’Irlande, mais également à certains moments nous avons le droit à des références de la pop culture comme Queen par le biais d’un personnage qui se prend pour Freddie Mercury.
Côté doublage, les voix de nos protagonistes sont très présentes durant notre périple, ce qui permet de combler les blancs entre deux scènes de baston, même si par moments ils sont peut-être un poil trop bavard. En ce qui concerne le reste de l’équipage, il est vrai que l’accent anglais de Kératine et des siens est très forcé, mais cela renforce le côté comique de la bande dessinée.
Des Romains au petit-déjeuner
Chaque niveau d’Astérix & Obélix XXXL : Le Bélier d’Hibernie se compose de la manière suivante, une phase d’exploration avec quelques énigmes à résoudre et quelques Romains à envoyer valser, un objectif principal à compléter, et un camp de Romains à mettre à feu et à sang à coup de potion magique.
Globalement, la progression du soft est plutôt fluide même si nous aurions préféré un certain renouvellement dans la construction des niveaux, surtout quand les énigmes sont de niveaux sixième, mais après tout nous sommes sur un jeu familial.
Côté baston nous sommes sur les bases de la franchise, un beat’em up tout à fait classique qui manque de renouvellement. En effet, le but est d’avancer dans le jeu tout en fracassant un maximum d’ennemis avec seulement trois touches, une qui permet de faire une attaque rapide, une autre pour l’attaque lourde, et une dernière qui est tout simplement un coup ultime déclenchable si on utilise un objet en main.
C’est uniquement par le biais des objets à ramasser que le titre tente de se renouveler dans son gameplay mais c’est clairement insuffisant car on a vite fait le tour des différents combos, enfin si on peut dire qu’ils existent.
De fait, nous pensons que si le titre avait bénéficier d’un peu plus de peaufinage nous aurions pu avoir un gameplay aux petits oignons rendant les affrontements contre les Romains encore plus jouissifs. Par exemple, l’ajout de compétence ou de combo entre nos deux touches d’attaques auraient probablement permis d’avoir un certain renouvellement dans nos affrontements.
Une aventure expéditive et oubliable
Nous avons seulement effleuré en amont les problèmes du titres, il est donc l’heure pour nous de se déchainer en activant notre rage spartiate, ou plutôt notre rage magique pour notre cas ici avec ce Astérix & Obélix XXXL : Le Bélier d’Hibernie.
Si le gameplay est répétitif à souhait même avec la panoplie d’items à ramasser, ce n’est pas forcément un problème majeur car heureusement pour nous, il suffit de passer cinq petites heures sur le jeu pour en voir le générique de fin, ce qui est vraiment très cours et on comprend pourquoi le jeu peine à se renouveler. Heureusement que le titre n’est pas vendu au prix le plus fort.
Ensuite, nous avons écumé pas mal de bugs bloquants notre progression et nous obligeant ainsi à recommencer un niveau entier, sans ça nous aurions surement fini le jeu avec une heure de moins au compteur. De plus, parfois la caméra devient tout d’un coup capricieuse et nous empêche de voir où nous allons atterrir, et ne parlons pas de la Dualsense qui malheureusement n’est pas exploitée.
Nous n’avons pas passé un mauvais moment sur ce Astérix & Obélix XXXL : Le Bélier d’Hibernie, mais il est vrai que les problèmes évoqués plus haut ternissent l’image de la bande dessinée culte de nos Gaulois. De plus, certains choix de gameplay reste plutôt discutable, comme le fait d’avoir besoin d’un objet en métal pour détruire un bouclier ou un certain type de caisse, alors que nous contrôlons des Gaulois qui ont bu une fameuse potion magique.
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