Au cours de cette année 2024 et jusqu’ici, la gamme PlayStation Studios de la console de Sony fait le dos rond, plus ou moins comme prévu. Les rares titres de ce label ont en plus connu des destins aussi opposés qu’inattendus. Helldivers 2 a cartonné là où le tout récent Concord, sur lequel beaucoup de moyens ont été mis en œuvre, va tout simplement être débranché après une courte vie aux allures de chemin de croix. Heureusement, un petit robot courageux vient compléter ce drôle de triangle et souhaite faire rayonner la fin d’année de PlayStation. Avec Astro Bot, la Team Asobi compte bien reprendre l’ADN et la structure de la démo Astro’s Playroom pour en faire une véritable aventure à part entière. Dans les starting-blocks avant sa sortie le 6 septembre sur PS5, ce platformer 3D est-il suffisamment carré pour truster le club select’ des plus grands jeux de l’année ?
Conditions de test : Nous avons joué 12 heures à la version 1.001.000 de l’édition numérique Deluxe d’Astro Bot sur PS5, le temps de terminer l’aventure et d’obtenir le 100% ainsi que le trophée platine. Le test mentionne l’introduction du jeu et le contenu de certains niveaux.
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ToggleLa charmante épopée d’un robot adorable
En pleine virée dans l’espace, et accompagné de toute la famille des bots, Astro tombe nez à nez avec un alien malveillant. Désireux de s’accaparer le cœur du vaisseau-mère PS5, la méchante créature l’arrache et en profite pour booster sa soucoupe volante. Désormais privée de sa principale source d’énergie, la PS5 se décompose et l’intégralité des bots s’éparpille à travers la galaxie. La machine s’écrase alors sur une planète désertique, vidée de tous ses composants.
Quant au petit Astro, il est soigné par la Dual Speeder, reprenant bien évidemment le design de la DualSense. Grâce à elle et désormais rétabli, il va pouvoir voyager dans l’espace à la recherche des pièces de la PS5 et de ses amis égarés. Cinq constellations sont à visiter, et toutes contiennent quelques niveaux (ou planètes) à parcourir, d’une durée plus ou moins longue et dont le total avoisine la soixante-dizaine. À vous de traverser ces stages tout en sauvant suffisamment de bots afin de s’offrir un affrontement contre le boss de la galaxie, histoire de récupérer un des composants PS5.
Au moment des premières explorations, un constat s’installe et ne changera jamais : le jeu est chatoyant et déborde de vie. Des décors colorés, de belles idées de level design et une multitude de choses qui se passent à l’écran, l’émerveillement se ressent à chaque instant. Le sol est parfois truffé de bidules, comme des pétales, des confettis, des fruits ou encore des vis, qui réagissent à nos pas ou nos coups. Des interactions faisables aussi avec les nombreux éléments constituant les décors, allant de la neige que l’on fait tomber d’un arbre, à l’herbe ou aux fleurs qui se plient en passant dessus. Aussi, détail amusant, chaque espèce issue de la faune est remplacée par sa version bot.
La structure des niveaux est quant à elle calibrée de sorte à ne jamais ennuyer. On se propulse dans les airs grâce à des tremplins, on glisse sur des toboggans, on tournoie pour déclencher des interrupteurs, on se balance à des cordes ou à des lianes, et plus encore. Hormis quelques problèmes pour se situer au niveau de la profondeur de champ, occasionnant quelques chutes malencontreuses, enchaîner tout cela se fait de manière très vive et intuitive.
La porte est donc tout autant ouverte à une traversée tranquille des stages qu’à une volonté d’aller le plus vite possible. Bref, le level design et un sens appuyé du détail servent complètement cette impression de participer à une récréation géante, ce que les musiques, au ton léger et chill, ou bien davantage pêchues, renforcent également avec brio.
Un gameplay pétillant à chaque instant…
Pour traverser ces niveaux enchanteurs, on peut compter sur les bases de gameplay solides d’un platformer 3D, et plus précisément celles d’Astro’s Playroom. Le petit robot peut toujours frapper, sauter et planer grâce à ses bottes lasers, lesquelles peuvent aussi infliger des dommages aux ennemis se trouvant en-dessous. La petite nouveauté ici, c’est qu’il peut nager et plonger dans les zones aquatiques prévues à cet effet.
Plus important encore, Astro dispose d’une bonne dizaine de sacs à dos et autres gadgets qui lui confèrent, le temps d’un niveau, des capacités inédites. Vous connaissez probablement déjà l’Astro-souris, qui permet de rétrécir afin de s’infiltrer dans de tout petits espaces, ou encore le Barkster, le chien robot qui nous propulse dans une direction souhaitée pour dasher, briser des obstacles résistants ou battre des robots sumos. Ces derniers font d’ailleurs partie des nouveaux ennemis conçus pour l’occasion, constituant désormais un bestiaire de près de 70 membres. Davantage de variété qui fait du bien et qui renouvelle un peu l’approche des combats, loin d’être une source de stress, par ailleurs.
Parmi nos power-ups préférés, on pourrait vous citer l’armure Muteki. Grâce à elle, Astro se transforme en boule indestructible capable de rouler sur des pointes, de résister à tous types de projectiles ou encore d’être propulsé par des mini-volcans. Il y aussi le chronomètre, offrant la capacité de ralentir considérablement le temps, exploitée de manière plutôt maline pour explorer les niveaux et éliminer les ennemis. Petit détail rigolo, Astro porte un casque PSVR qui s’active lorsque le temps est altéré.
Et puis, allez, un dernier exemple : l’Astro-éponge. Notre ami est en mesure de se gorger d’eau, ce qui le rend géant et surpuissant. Mais ce n’est pas tout puisqu’il peut rejeter l’eau accumulée sur du feu ou autres éléments prévus à cet effet. On vous laisse découvrir les autres pouvoirs, mais tous valent le coup et apportent un truc en plus, ce qui donne régulièrement un coup de peps au level design ainsi qu’au gameplay, déjà très dynamique, réactif et fluide.
Ces gadgets nous accompagnent également contre les grands méchants que nous combattons à la fin des galaxies, et sont essentiels à leur trépas. Proposant des patterns assez simples sur le papier, il faut tout de même les comprendre avant d’espérer leur infliger des dégâts. En résultent des affrontements funs et épiques, là aussi habillés par une musique de circonstance. Précisons que ce ne sont pas les seuls boss que nous affrontons puisque d’autres menaces, davantage du gabarit d’un mini-boss, viennent nous surprendre à la fin de certains niveaux. Astro Bot regorge donc d’énergie, mais rassurez-vous, nous n’avons qu’effleuré la surface.
… amplifié par une DualSense au sommet
Tout ce que nous venons de décrire se vit, rappelons-le, DualSense en main. Et oui, déjà la star d’Astro’s Playroom, elle est de nouveau au centre de l’expérience. C’est bien simple, il s’agit ni plus ni moins du seul jeu qui tire autant tout le potentiel de la manette PS5. Que nous barbotions dans l’eau ou qu’il s’agisse d’un sol métallique, plastique, sablonneux, terreux voire boueux, le retour haptique agit en conséquence. Au sein des niveaux où tombe la pluie, la sensation d’impact des gouttes est toujours aussi bluffante. Lorsque l’on tire les petits cordons pour faire apparaître des objets, on sent très bien le feeling du ressort qui s’étire. Vous vous en doutez, la liste des exemples pourrait à elle seule remplir plusieurs paragraphes.
De plus, l’équipe de développement a directement intégré des puzzles qui se résolvent en fonction des retours haptiques. Face à un mur composé de plusieurs dalles lumineuses, il est nécessaire de pousser la bonne pour pouvoir continuer. Il suffit donc de les toucher avec Astro puis de se concentrer sur les vibrations. Lorsqu’elles sont particulièrement puissantes, c’est qu’il s’agit de la bonne dalle. On retrouvera régulièrement ce cas de figure même si l’on regrette un peu que le concept ne se répercute pas sur d’autres types d’énigmes. En tout cas, si jamais vous avez du mal à identifier la case, ou tout simplement que votre manette est défaillante (et ce n’est pas une légende concernant la DualSense), sachez qu’une aide visuelle est activable dans les options.
Les autres fonctionnalités de la manette PS5 répondent également présent puisque le micro est aussi mis à contribution avec notre souffle, pour actionner divers interrupteurs. tout comme les gâchettes adaptatives, pas en reste non plus. Les tirs en rafale ou l’ouverture de fermetures éclairs font trembler en continu la touche R2, et la résistance des gâchettes a de nombreuses variantes selon l’action effectuée, comme lors de la tension d’un arc ou durant l’utilisation des différents gadgets évoqués plus hauts.
Seul problème, des passages mettent à profit les fonctions gyroscopiques de la manette et, malheureusement, le côté approximatif de la pratique peut nous donner un peu de mal. Mais pas de panique, face à ce souci, la Team Asobi a là encore prévu le coup puisqu’il existe la possibilité de basculer ces mouvements de motion gaming sur le stick gauche.
Le grand melting-bot festif de PlayStation
Un univers rempli de charme, un gameplay aux petits oignons… Astro Bot se hisse vers le haut du panier des platformers 3D. Bien qu’il ne réinvente pas vraiment la roue et que la licence nous a déjà habitué à de très bons moments, on est émerveillé par autant de soin et de générosité. Surtout que, là où on était aussi beaucoup intrigué, c’était au sujet de l’enrobage PlayStation. Indéniable attraction principale d’Astro’s Playroom, on se demandait comment l’équipe de développement allait gérer l’aspect fan service dans cette « suite ».
Et bien là aussi, ne cherchez pas, on se trouve à nouveau devant une énorme déclaration d’amour à l’histoire de la PlayStation. Rien qu’au lancement de la partie, les différents slots de sauvegarde disponibles sont représentés par des cartes mémoires de la première console. Le message aux fans de la marque est donc adressé d’entrée de jeu : attendez-vous à recevoir de la nostalgie en intraveineuse. Autre élément qui va directement en ce sens, parmi les 300 bots à secourir, la moitié adopte les traits de jeux PlayStation. On va éviter de vous déballer toutes les licences, tout simplement pour vous laisser la surprise et aussi par souci de place, tellement les caméos pullulent.
Sachez juste que Astro Bot couvre vraiment trente ans de jeu vidéo, y compris une partie finalement considérée comme third party aujourd’hui. Les classiques y passent, mais quelques franchises un peu plus obscures sont aussi mises en avant. Il y a aussi quelques absents par rapport aux références évoquées dans Astro’s Playroom. Enième détail plaisant à relever, l’origine des bots est souvent raccord avec les niveaux dans lesquels ils se trouvent. Des personnages en lien avec des démons ou des zombies seront par exemples dans des niveaux un peu spooky, tandis que ceux d’un certain jeu se déroulant dans une base nucléaire en Alaska seront cachés dans un niveau enneigé…
Récupérer les bots les envoie au hub du jeu, appelé la « Base des Bots ». Tous s’installent sur la place principale, là où se trouve le vaisseau PlayStation. Petit à petit, ils peupleront ce qui va alors devenir le théâtre d’innombrables clins d’œil. Les observer ou interagir avec eux en les frappant (les pauvres) nous fait assister à leurs animations plus ou moins caractéristiques ainsi qu’à des réactions rigolotes. Et pour en voir un maximum, il sera souvent nécessaire d’aller faire un tour au labo gatcha, de retour dans cette aventure. Ici, on ne débloque plus d’accessoires ou consoles PlayStation. À la place, et moyennant 100 pièces l’unité, on y récupère des skins mais surtout des petits artefacts appartenant à chaque héros. Ces artefacts permettent de « compléter » leur scénographie. Difficile de l’expliquer, mais vous comprendrez assez vite.
Les plus curieuses et curieux d’entre vous devraient donc passer un certain temps à découvrir la manière dont chaque personnage réagit à vos interactions. Aussi, un bot Pocketstation est posté près du vaisseau-mère pour vous laisser consulter l’encyclopédie des bots spéciaux. C’est l’occasion de jouer à « Qui est qui ? » en testant vos connaissances sur les différentes licences vidéoludiques, tout en profitant du beau travail des traducteurs et traductrices. Soucieux de nous livrer jeux de mots et phrases bien sentis, l’équipe nous décrit habilement en quelques mots le caractère ou le signe distinctif du personnage en question, pour parvenir à le reconnaître.
Un fan service enivrant mais pas entravant
Toutefois, les bots ne sont pas là que pour faire joli. À chaque nouvelle navette qui atterrit dans le hub, vous devrez la rejoindre pour débloquer une nouvelle constellation et ainsi continuer l’aventure. Pour y accéder, il faut rassembler un certain nombre de bots dans le but de constituer un mur, un pont ou encore une corde, créant un passage. Il suffit juste de les appeler avec la touche Triangle et d’attendre qu’ils soient au complet pour que l’action demandée soit réalisable.
De plus, le hub cache aussi des secrets accessibles uniquement si là encore vous disposez d’un nombre suffisant de bots. C’est là que vous verrez qu’ils sont également capables de soulever ou de pousser des choses extrêmement lourdes. Toutefois, à pas mal de reprises, on regrette que les bots ne soient pas plus rapides pour se manifester. Rien de grave en soi, simplement, tout marche tellement comme sur des roulettes que de telles situations se remarquent.
Mais LA grosse friandise d’Astro Bot, c’est la présence des « gameplay des héros ». Après avoir vaincu un boss dans une galaxie, on accède à un tout dernier stage dans lequel on rencontre une des stars de PlayStation. Le temps d’un niveau, les codes de l’univers auquel la star appartient sont repris, comme les environnements ou le thème musical, et Astro profite également des capacités du héros, ce qui apporte une fois encore de la variété au gameplay.
Officiellement, God of War a été annoncé comme faisant partie de ces niveaux où l’on peut se servir de la hache Léviathan de Kratos. On vous laisse découvrir les autres, tellement la surprise est délicieuse, mais autant dire qu’il s’agit là de séquences hommage et nostalgie poussés au max, en plus d’être inspirées. Un pur bonheur pour les fans de PlayStation.
C’est d’ailleurs à la fin de ces niveaux que l’on récupère enfin un des composants du vaisseau-mère PS5. De retour à la base avec la pièce en poche, on prend part à un petit mini-jeu de bricolage où l’on réinsère nous-même ladite pièce dans la console. Séquence très gadget mais rigolote, où la DualSense s’exprime encore à l’utilisation d’une perceuse, d’une scie ou d’un marteau. En un mot comme en cent, Astro Bot se la joue Disneyland version PlayStation.
Cela nous amène logiquement à devoir souligner un point important : il est évident que le degré d’enthousiasme face à toutes les références et clins d’œil étalés dépend de votre affinité avec PlayStation. Vous n’aurez pas la même sensibilité à délivrer les bots spéciaux ou à jouer à ces niveaux « gameplay des héros » selon votre historique avec les licences et les consoles de Sony. Le fan service est une composante essentielle d’Astro Bot, mais pour le meilleur, jamais pour le pire. Il est donc parfaitement possible de prendre son pied sans aucun bagage particulier, mais force est de constater que cette sensibilité pèse beaucoup dans la balance (ainsi que dans la note).
Une foultitude de secrets jusqu’aux confins du cosmos
Les petites références aux codes PlayStation se situent également partout dans l’espace. Au sein de chacune des galaxies, on peut se déplacer librement entre les niveaux, eux aussi au nom inspiré, soit dit en passant. L’occasion de croiser des météorites ou des vaisseaux spatiaux qui, une fois heurtés, font apparaître des niveaux bonus. Souvent, il s’agit de réussir un défi de plateforme ou de combat. Nous avons même droit à des petits stages aux décors rétro pixellisés du plus bel effet.
Mais ce que l’on voulait mettre en valeur, ce sont les niveaux aux couleurs des quatre touches emblématiques de la manette : Croix, Rond, Carré et Triangle. Chaque touche propose quatre petits défis d’adresse, riches en obstacles, au bout desquels on sauve un bot spécial. Dans un jeu qui manque un peu de challenge pour les plus aguerris, il faut reconnaitre que tous ces stages bonus sont les bienvenus, en plus d’ajouter de nouveaux personnages à notre collection.
Nous n’avons d’ailleurs pas vraiment abordé la manière dont les bots sont cachés dans les niveaux et, au risque de se répéter, la Team Asobi a plutôt été inspirée. D’une manière générale et sans avoir besoin de fouiller les moindres recoins, on récupère la majorité des bots sans trop de souci. Et pour cause, on rappelle que pour avancer dans le jeu, il faut en avoir délivré suffisamment. Cela étant dit, certains sont quand même plutôt bien cachés et nécessitent d’exploiter avec davantage de vigilance le décor, ou bien de tirer profit au maximum du pouvoir dont on dispose à l’instant T.
Idem au sujet des pièces de puzzle. Certaines, plus furtives, sont même à récupérer durant les petites phases d’introduction de niveaux à bord de la Dual Speeder. Composant les fresques du labo d’Astro’s Playroom, ces fragments servent ici à débloquer des fonctionnalités à la Base des Bots. Le labo gatcha, dont nous avons parlé précédemment, s’obtient ainsi, mais pas seulement. Le garage et la garde-robe, respectivement destinés à modifier le skin du Speeder et d’Astro doivent également être reconstitués via les pièces de puzzle. Après, il existe des secrets encore mieux cachés. Même le mode Photo est disponible via ce procédé. Assez dommage, parce qu’il se rend disponible plutôt tardivement pour le coup.
Soulignons aussi les petites zones bonus présentes dans les niveaux, accessibles sous différentes conditions comme battre X ennemis ou activer X élément du décor. À l’intérieur, vous trouverez un bot spécial à secourir. Aussi, et surtout, des sorties secrètes sont à trouver dans certains niveaux. Particulièrement bien dissimulées, ces genres de warp zones nous emmènent vers une galaxie bonus, où l’on peut jouer à des niveaux supplémentaires, abritant eux aussi leur lot de bots et de pièces de puzzle. Quand il n’y en a plus, il y en a encore.
Enfin, d’une manière générale, la curiosité est souvent récompensée. On se dit à plusieurs reprises des choses du genre « et si j’essayais d’aller au sommet de cet arbre là ? » ou bien « et si je montais tout en haut de cette statue ? », et très régulièrement des piécettes apparaissent à notre approche. Il existe énormément de petits recoins de ce genre, de quoi nous pousser à essayer d’atteindre constamment tel ou tel endroit du décor, dans la mesure du possible bien sûr.
Si la complétion vous importe et que vous n’avez pas spécialement envie de tourner en rond pendant de longues minutes afin de récupérer le ou les secrets qu’il vous manque, notons la présence d’un petit oiseau bot, présent au début de chaque niveau, une fois celui-ci terminé au moins une fois. Contre 200 pièces, il vous accompagnera pour débusquer bots, pièces de puzzle et même les fameuses sorties secrètes. Sur la route du 100%, personne n’est laissé sur le bas-côté. Enfin, les chasseuses et chasseurs de trophées auront de quoi faire, qu’il s’agisse d’actions spécifiques liées à des héros en particulier, ou bien de cette ultime surprise qui vous attend, une fois que l’intégralité des bots et des pièces de puzzles ont été retrouvés…
Comptez d’ailleurs sur une douzaine d’heures bien remplies, pour les plus à l’aise et si vous comptez tout faire, voire une quinzaine si vous prenez votre temps. Cela peut paraître un poil court et, gourmands que nous sommes, on aurait bien voulu se mettre encore sous la dent quelques heures de plus. Cependant, Astro Bot reste positionné dans les standards du genre, et vu les paillettes que l’on a dans les yeux tout du long, sans la moindre once d’ennui apparente, la durée de vie du jeu reste tout à fait raisonnable. Et puis, rappelons-le, des DLC ajoutant niveaux et défis speedrun viendront rajouter quelques bonbons supplémentaires à terme.
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