Après être passé d’une bêta fermée à ouverte et en passant du free-to-play au buy-to-play – en conservant une version gratuite limitée -, Atlas Reactor est enfin disponible en version définitive. Comme vous l’avez remarqué oui, le soft propose tout de même un modèle économique free-to-play comme buy-to-play, mais venons-en à la question sérieuse : cet hybride entre XCOM et DOTA est-il globalement efficace ?
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ToggleLe contenu, c’est limite, le scénario aussi ?
S’il y avait une chose qui pouvait véritablement nous faire peur, c’est bel et bien le contenu d’Atlas Reactor à sa sortie étant donné que sa bêta ouverte était déjà assez famélique au niveau de son contenu. Là, nous pouvons affirmer que le tout est malheureusement du même acabit.
En effet, Atlas Reactor se dote en premier lieu de pas moins de quatre maps jouables. Seulement ce qui est fort dommage. A savoir qu’il n’y a hélas qu’un seul mode de joueur qu’est le joueur contre joueur classique en ligne, en sachant bien évidemment que le mode classé arrivera visiblement un peu plus tard pour les amateurs de compétition. Sinon, au-delà de ça, il y a aussi un mode PvE. Mais le but est le même à savoir : la première équipe arrivant à cinq éliminations ou à beaucoup plus de victimes à l’issue des vingt tours remporte la partie.
En somme, c’est vraiment tout ce que vous pourrez trouver dans Atlas Reactor. En sachant que vous aurez à disposition un mode saison où vous pouvez accomplir des objectif basiques – atteindre un certain niveau, tuer un nombre de victimes donné etc… -. Des défis sont aussi de la partie et ça reste un peu la même chose. Tout comme les missions journalières, qui vous rapportent des points d’expérience une fois les objectifs, missions, et défis accomplis.
A noter que le mode saison sera étalé sur plusieurs chapitres, donc il y aura forcément plusieurs saisons, ce qui est logique. Ah oui et une fois les missions de chapitre terminées vous aurez une récompense, qui ne sera autre qu’un objet qu’uniquement cosmétique, ce qui plaira seulement aux amateurs de personnalisation, clairement.
Atlas Reactor a un gameplay bien stylé, mais on attend toutefois du contenu un peu plus touffu de sa part !
Enfin, en plus de pouvoir acheter des objets purement cosmétiques pour vos protagonistes, il y a aussi un mode butin. En gros, une fois que vous passez de niveau, vous obtenez un butin, et il vous suffira tout simplement de l’ouvrir pour avoir des objets cosmétiques au hasard, tout comme de la monnaie pour acheter le tout. On pourra donc malheureusement noter à l’heure actuelle un contenu un peu chiche au niveau mode de jeu et des maps en l’occurrence, et le soucis avec les jeux jouables en ligne, c’est que les joueurs n’y verront que peu d’intérêt de rester sur le soft, s’il n’y a pas de contenu régulier. A voir donc dans les prochains mois.
Sinon pour le scénario n’espérez pas grand-chose, dans la mesure où ce dernier est illustré rapidement via une cinématique d’introduction, et ensuite mis à l’écrit dans le mode Saison… Dommage, il y avait peut-être de la matière pour faire quelque chose de sympa en soi.
Avant de clôturer cet énième paragraphe, à savoir que vous pouvez contrôler quand même pas mal de personnages soit plus de 21 protagonistes ce qui est déjà assez énorme en soi, et ces derniers sont répartis en trois catégories que sont :
- Grosse Bagarre : Comme nom l’indique, il s’agit d’une catégorie bourrine orientée uniquement sur l’offensif.
- Première ligne : Là, nous partons plus sur une classe de type corps à corps, dont certains personnages seront plus ou moins facile ou difficile à manier.
- Soutien : Il n’est pas nécessaire de décrire cette catégorie, car il s’agit d’une classe de personnages orientée soin, avec une ou deux attaques d’exécution pour riposter.
Bien évidemment pour tous les obtenir, vous serez contraint d’avoir la version payante, étant donné que la version gratuite ne vous donne accès qu’à des combattants hebdomadaire…
XCOM qui rencontre DOTA, c’est possible ?
Avant même qu’il sorte en version définitive, le soft de Trion Worlds a été décrit comme un mélange entre du DOTA et XCOM, car le soft est donc comme vous l’aurez deviné, du MOBA au tour par tour, avec une particularité : le soft se déroule en quatre phases.
Pour faire simple, vous en avez quatre bien distinctes dans Atlas Reactor. Nous allons vous énumérer dans l’ordre :
- Préparation : Indiquée en verte, cette phase sert à préparer tout ce qui est éventuellement pièges ou autres.
- Ruse : C’est la seconde étape marqué en jaune, qui vous donne la possibilité d’esquiver les attaques, tout en faisant des dégâts si vous avez un ennemi à proximité par exemple.
- Exécution : L’avant-dernière phase est très simple, car il s’agit tout simplement de la phase exécution notifié en rouge, et vous permettant tout simplement d’attaquer.
- Mouvement : Avant de terminer un tour, vous pourrez tout simplement vous déplacer.
Ce sont donc sur ces quatre phases que se déroulent les différents tours à chaque fois, dans cet ordre pile. D’ailleurs, pour préparer ce tour, vous n’aurez que seulement vingt secondes pour choisir votre stratégie. Avec quatre secondes en plus grâce à une banque du temps – à savoir, préparer, ruser ou attaquer – vous avez le droit de choisir deux attaques de phase en fonction de l’énergie qu’il vous reste -. Par la suite votre phase choisie et votre mouvement éventuel de fin de tour s’effectuera sous vos yeux, en sachant que les autres actions des joueurs se feront dans un même temps, mais dans l’ordre des phases. Soit Préparation – en vert -, Ruse – en jaune -, Exécution – rouge -, et les mouvements éventuels.
Atlas Reactor parvient à mélanger le MOBA et le tour par tour. Elle propose une gameplay très stratégique et pointu, et il y a fort à parier que vous passerez des heures dessus à vous éclater, avec une belle panoplie de personnages !
Chose également intéressante, le gameplay de Atlas Reactor est vraiment pointu car la moindre erreur que vous commettez peut-être fatale. Dans la mesure où vous pouvez vous faire enchaîner par pas mal d’adversaires si votre stratégie effectuée à la base est mauvaise. Il faut admettre également que les retournements de situations sont clairement nombreux dans le jeu en fonction de ce que les joueurs adoptent comme stratégie, et il est plaisant de voir que l’équilibre en combat est parfaitement respecté car les personnages sont finalement autant égaux les uns des autres.
Une spécificité importante que nous avons dans Atlas Reactor, c’est le fait que l’environnement sur les maps ne soit pas à négliger. En effet, vous pourrez récolter quatre types de bonus à savoir des bonus d’attaques, de vitesse, de santé, mais également d’énergie – ce dernier point, on y reviendra plus tard -. Ces bonus apparaîtront au bout d’un certain nombre de tours. Quatre ou cinq en général. Vous devrez bien évidemment vous déplacer pour les chopper cela va de soi, et ceux-ci ne dureront évidemment que temporairement.
Enfin, mis à part des bonus, à savoir qu’il sera assez utile de vous positionner derrière un abri pour réduire les dégâts quand les ennemis vous touchent. Sachez également que des dalles seront disponible sur la maps pour vous rendre invisible aux yeux des ennemis. D’ailleurs, il faut noter qu’en début de partie, la plupart de vos adversaires sont également invisibles à l’œil nu, car votre personnage ne peut voir que de quelques cases autour de lui, ce qui vous forcera à adopter une stratégie intelligente pour appâter l’ennemi et lui faire mal.
Des compétences à perte de vue et des attaques ultimes !
Bien entendu, il est logique que vos différents protagonistes se dotent de capacités spéciales. Etant un MOBA, c’est presque normal pour Atlas Reactor. Pour faire simple, vos personnages auront automatiquement cinq attaques de chaque, en comptant bien évidemment leur attaque ultime cela va de soi.
L’aspect intéressant de ces capacités, c’est qu’il vous est en fait possible d’attribuer des mods à ces dernières, ce qui procurera des bonus sympathiques. Par exemple, avec Lockwood, vous pouvez assigner à sa compétence le Grand Jeu un mod Flipper, qui permet d’ajouter un rebond de plus à son attaque. Le tout est donc affreusement bien foutu et plutôt simple en l’état. Ce qui aura le don de ne pas trop perdre le joueur.
Soit dit en passant, pour débloquer la plupart des mods, vous serez obligé de jouer et de passer au niveau suivant afin de gagner des jetons, qui vous permettront de les débloquer. Par contre, et ça vous ne pouviez que vous y attendre, les possesseurs de l’édition Réacteur Ultime tarifée de base à 99.99 € auront déjà 60 jetons de mods d’emblée, preuve que ceux qui mettront la main à la poche seront quand même légèrement avantagés…
Notre interview de Scott Hartsman, PDG du studio Trion Worlds :
Il faut savoir en sus que la plupart de vos compétences en jeu vous feront consommer de l’énergie. Vous gagnez à chaque tour lorsque vous touchez un combattant adverse. Mais cette énergie, au delà de servir à vos capacités, sera au passage vraiment très utile pour votre attaque ultime dans Atlas Reactor.
En clair, et une fois que votre barre d’énergie est à son maximum, vous avez la possibilité de lâcher votre capacité ultime qui sera dévastatrice auprès des ennemis qui seront aux alentours. Petite précision sur les capacités, il est important que vous sachiez que la plupart de ces dernières une fois utilisées – notamment les capacités de la phase préparation et ruse -, ne seront réutilisables qu’à partir d’un certain nombre de tours, et cela peut donc varier entre deux et cinq tours.
Dernière chose outre les capacités, c’est la possibilité d’assigner également des catalyseurs dans le soft. Ils sont indépendants des capacités, et vous en aurez que une pour chaque phase à savoir Préparation, Ruse et Exécution. Elles ne seront par contre utilisables qu’une seule fois de chaque dans la partie. Donc il faudra assez bien veiller à les utiliser en cas d’extrême urgence. Cette idée-là est très bien exploitée et pensée, sauf que le souci, c’est qu’il y en a pas vraiment beaucoup car ce seront les mêmes pour n’importe quel personnage, et espérons que les développeurs en ajouteront d’autres dans un futur on l’espère proche.
Musicalement et Techniquement, est-ce que cela tient la route ?
Si vous vous posiez la question sur ce que vaut réellement l’aspect technique d’Atlas Reactor, vous risquerez d’être rassuré. Le titre développé par Trion World dispose d’un habillage graphique fort appréciable car le jeu adopte un style graphique cartoon/cel-shading, et autant dire que cela rend Atlas Reactor plutôt joli en l’état, d’autant plus que ce type de moteur graphique en général ne consomme que très peu de ressources. En revanche, la chose qui chagrine un peu, c’est le fait que nous avons pu quand même remarquer quelques petites baisses de FPS par moment, mais rien de bien méchant car sinon, le soft reste plutôt fluide.
En ce qui concerne le design des personnages d’Atlas Reactor, même si certains ne sont pas folichons, on peut dire que pour les autres, c’est une globale réussite. On peut tirer notre chapeau à Trion World pour le travail apporté sur les protagonistes, qui restent dans la globalité vraiment stylés comme mignons tout plein. Mais par contre, ce qui est regrettable, c’est le level-design qui malheureusement est dans l’ensemble assez peu inspiré. Tout comme la direction artistique qui manque peut-être un peu de personnalité. Sait-on jamais, il est possible que les développeurs se rattrapent peut-être sur les prochaines cartes qu’ils sortiront.
Le point musical maintenant qui ne va pas fort non plus. Même si la musique de l’écran titre est relativement sympathique, pour les autres musiques, elles en seraient presque oubliables tant ces dernières se font hélas relativement discrètes en pleine partie. A contrario, au-delà de ça, il est appréciable de lancer quelques petites provocations avec nos personnages lors des combats.
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