Test Notre avis sur le portage de The Elder Scrolls V : Skyrim sur Nintendo Switch
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Rédigé par antoinerp
Initialement sorti sur PC, PS3, PS4, Xbox 360 et Xbox One il y a maintenant 6 ans, The Elder Scrolls V : Skyrim vient d’arriver sur Nintendo Switch via le Nintendo eShop et dans une édition physique. Cette mouture Switch, bien qu’un simple portage, propose une expérience complète avec l’ensemble des DLC sortis mais également une nouvelle maniabilité.
Enfant de dragon !
Difficile d’aborder et de présenter un jeu aussi culte que The Elder Scrolls V: Skyrim. Véritable jeu culte, le cinquième épisode de la série possède une aura si particulière que la plupart des joueurs ont totalement amputé le nom de la série dont est issu l’épisode. Tout le monde, ou presque, a joué ou connaît au moins Skyrim. Que ce soit son logo, sa musique, l’évocation de Skyrim amène directement un premier souvenir. Car la grande force du titre, c’est bel et bien d’avoir proposé un open world laissant le joueur libre de sa progression et de son aventure.
Skyrim est également un jeu qui a marqué et qui marque encore aujourd’hui le monde du jeu vidéo de manière plus globale. Depuis 2011, le genre Open World est devenu véritablement le genre le plus développé en terme de gros développement et de jeux à gros budget. The Elder Scroll V est devenu jusqu’à aujourd’hui le véritable maître étalon du genre. Reste à voir si The Legend of Zelda : Breath of the Wild, proposant une formule renouvelée, deviendra la nouvelle formule de l’open world.
The Elder Scrolls V : Skyrim est un jeu culte
Tout le monde a son petit souvenir. Cet affrontement avec un dragon, cette balade entre les montagnes avec notre fidèle destrier. Skyrim est encore aujourd’hui un jeu marquant, et qui aura su marquer toute une génération de joueurs. Et on n’évoque même pas les mods, véritables bac à sable pour les joueurs les plus acharnés du titre. Si Skyrim n’est pas l’épisode préféré de la série The Elder Scrolls des fans, qui préféreront la puissance scénaristique et la diversité d’un Morrowind, Skyrim reste la plus belle plongée dans des terres enneigées, avec un système de jeu qui reste aujourd’hui proche de la perfection.
Avec sa variété d’armes, de sorts, et surtout la possibilité de changer entièrement de l’un à l’autre, Skyrim est l’un des premiers jeux de son genre à enlever le système de classe, permettant une véritable liberté d’action. Quel plaisir d’être à la fois sorcier et barbare, utilisant autant les sorts de feu que les haches et marteaux à deux mains ! Et je n’évoque pas le plaisir de trouver telle arme, de trouver la recette d’une potion, ou l’accomplissement d’une quête qui nous auras pris des heures de jeu.
Notre avis sur le portage de The Elder Scroll V : Skyrim
Nintendo et Bethesda avaient refusé de communiquer, lors de l’annonce du titre, si la version proposée du jeu était la version remasterisée sortie sur PS4/Xbox One ou la version originale. Le résultat est pour le coup en demi-teinte. Coordonnée par Iron Galaxies Studio, cette version propose un rendu visuel en demi-teinte. Loin d’être au niveau de la version PS3/360, le rendu se rapproche davantage de la version PC sortie à l’origine. On est donc loin de la version actuelle, notamment avec pas mal d’aliasing. Pour autant, la volonté est la stabilité du titre et proposer un framerate constant. Pour le coup, le pari est remporté et ce Skyrim propose une expérience stable sur l’ensemble de l’expérience de jeu.
Mais, Joy-Con obligeant, The Elder Scrolls V : Skyrim se dote d’une nouvelle maniabilité, utilisant les capacités de reconnaissances de mouvements des manettes. Qu’on se le dise tout de suite, le gameplay est en soi un amusement de courte durée. Avec votre Joy-Con gauche, vous pourrez effectuer toutes les parades et attaques défensives, équipé de votre bouclier ou avec une arme à deux mains. Le Joy-Con droit quant à lui, sert pour effectuer les attaques. Par rapport à cela, la reconnaissance est à peu près bien faite, car elle reconnaît les attaques horizontales, verticales et en diagonales que vous ferez. Dommage qu’un nombre limité d’armes propose cette capacité-là de gameplay.
La vraie question est, est-il nécessaire d’acquérir cette version de The Elder Scrolls V : Skyrim ? Si vous possédez déjà le jeu, et que vous avez fait les DLC, la réponse est clairement non. Par contre, si vous n’avez pas fini le jeu, n’avez pas les contenus additionnels, et que vous cherchez un RPG pour combler vos journées à attendre le prochain DLC de Zelda sur votre nouvelle console préférée, Skyrim reste encore aujourd’hui un grand jeu, doté d’une durée de vie colossale et d’un confort de jeu sans faille.
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Date de sortie : 11/11/2011