Après les deux premiers Borderlands mélangeants les genres FPS et RPG, Gearbox Software ne semble pas vouloir s’arrêter-là en terme d’innovation et c’est à cette occasion que le 3 Mai 2016, nous avons pu découvrir un certain Battleborn. Disponible sur PC, Xbox One et PlayStation 4, c’est cette fois-ci le MOBA, le FPS et même le style tower defense qui se retrouvent en un seul et même jeu. Une sacrée fusion des genres donc et qui attise très clairement notre curiosité. A voir maintenant si cette étrange recette fonctionne ou si cela fait too much…
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ToggleDes êtres nés pour le combat
Tout d’abord et dès les premiers instants passés sur Battleborn, la première chose que l’on remarque, c’est sa forte ressemblance graphiquement parlant avec les jeux précédents de Gearbox Software à savoir les Borderlands. En effet, le style cartoonesque des graphismes se reconnaît immédiatement et il est clair que les amoureux de la licence fétiche Borderlands ne risquent pas d’être dépaysés.
Néanmoins, ce style graphique fonctionne toujours aussi bien et on se laisse assez facilement charmer une nouvelle fois. Mais si vous vouliez changer d’air, c’est manqué ! En tout cas, les différents environnements ainsi que les héros sont magnifiques et très colorés ce qui est un véritable plaisir pour les yeux. De plus, avec la cinématique animée dont l’on peut se délecter en introduction avant le tutoriel avec une orientation musicale à la Gorillaz très badass, le ton est donné, il va y avoir de l’action et on pourrait passer un bon moment…
Mais avant de rentrer dans les détails, expliquons d’abord ce qui se cache derrière ce concept de Battleborn alias, les guerriers nés ! L’histoire se déroule sur la dernière étoile de l’univers qui s’appelle Solus. C’est l’endroit où vont se retrouver les différentes factions du jeu et leurs Battleborns. Parmi les factions, il y a la compagnie LLC, les Eldrid, les Renégats, les Pacificateurs et l’Imperium Jennerit. Parmi ces dernières, on retrouvera 25 héros jouables au début, puis un total de trente qui seront ajoutés par l’intermédiaire d’une mise à jour normalement gratuite.
La base scénaristique est en tout cas simple puisque nos vaillants héros et héroïnes auront un but commun : Protéger la dernière étoile de l’univers, Solus. Le tout, avec un humour omniprésent et extrêmement plaisant. Tout comme dans Borderlands, on retrouvera des voix françaises pendant la campagne pour raconter l’histoire mais aussi, pour toutes les répliques complètement folles de chacun de nos personnages favoris. En somme, c’est un véritable régal et une avalanche de rires en prévision. De ce côté-là, on est vraiment charmé.
Battleborn, une avalanche de personnages tous aussi fun et déjantés les uns que les autres
Et justement, pour faire vivre son univers, Battleborn propose un panel de personnages tous aussi uniques les uns que les autres en terme de chara-design. Il y en aura pour tous les goûts et dans tous les genres comme par exemple le samouraï vampire Rath, Benedict le faucon lanceur de roquette, Toby le pingouin qui contrôle un mecha, Phoebe l’escrimeuse et bien d’autres encore.
On retrouve des inspirations provenant de tous les genres comme les célèbre héros de Warcraft avec par exemple Boldur et Kelvin, des persos plus futuristes nous faisant penser à Star Wars et ses chasseurs de prime à l’image de Oscar Mike… Bref, un contenu vraiment diversifié et qui permet à chaque joueur de se trouver plusieurs héros fétiches pour partir combattre.
Si le côté visuel des persos en met franchement plein la vue, il faut avouer que le gameplay en fait de même. En effet, après sept années de développement, ce Battleborn nous propose une vision de jeu extrêmement variée grâce à ce panel de justiciers complètement foufou. Certains manieront le sabre, d’autres des pistolets, fusils d’assaut, des lance-roquettes, un arc ou encore, de la magie.
Avec toutes ces armes différentes, il est clair que l’on pourrait être en droit de se dire que l’équilibrage du jeu est complètement raté. Pourtant, après avoir essayé tous les personnages, force est de reconnaître que l’on peut ressentir cela dû au fait qu’il y en a des plus difficiles que d’autres à manier. Pour exemple, l’archère sera bien plus difficile à maîtriser que le sabreur samouraï.
Pourtant, il faut savoir qu’une flèche touchant sa cible fera bien plus de dégâts qu’un coup de sabre et ce, pour la simple est bonne raison qu’il est bien plus compliqué d’arriver à toucher sa cible. Ainsi, les joueurs les plus techniques et les plus skillés pourront très facilement prendre l’avantage dans les combats en ligne avec ce genre de personnages bien plus difficile à prendre en main.
Enfin, on retrouve des personnages qui auront tous des rôles plus ou moins différents et proposant des stratégies infinies. On trouve ainsi des personnages étant de véritables tanks experts en combats au corps à corps, d’autres qui se la jouent à distance et enfin, il y a les héros de soutien servant à soigner ou à booster temporairement l’armure de ses alliés. Très franchement, chaque héros aura sa place dans la bataille et apportera son utilité. Evidemment, ce ne sera pas le soigneur et sa faible force d’attaque qui fera les kills, mais ce sera peut-être lui qui viendra sauver son allié en plein duel à l’article de la mort pour lui permettre finalement de remporter son combat.
Quoiqu’il en soit, on a droit à des affrontements très dynamiques avec une vue FPS à la première personne et le résultat est simple : on se régale. Battleborn procure d’excellentes sensations et on en demande toujours plus. La diversité dans le gameplay des personnages nous permet de gommer complètement l’aspect répétitif qu’il pourrait y avoir et ça, c’est un véritable plus. Enfin, il est inutile de préciser que jouer en groupe d’amis est encore plus prenant afin de pouvoir établir de véritables stratégies et surtout, pour pouvoir communiquer, chose extrêmement importante dans Battleborn.
Une campagne PvE aux allures de tower defense ?
La campagne de Battleborn se présente sous la forme d’épisodes et on en comptera un total de huit au lancement du jeu. Cinq autres viendront s’ajouter grâce au season pass proposé pour 19,99€. Il faut avouer que celui-ci est un peu léger puisqu’en plus des épisodes supplémentaires de la campagne, on aura seulement des skins et des provocations à se mettre sous la dent. Néanmoins, on ne peut pas dire qu’il soit extrêmement cher et il permettra un accès direct aux cinq futurs nouveaux héros sans avoir à les débloquer auparavant.
Cela étant dit, outre le fait de proposer une multitude de boss et une histoire complètement rigolote dans un esprit bien Borderlands, la campagne de Battleborn n’est ni plus ni moins une série de missions façon tower defense. Entendez par-là que la plupart du temps, il vous faudra défendre une base et empêcher les mobs de parvenir jusqu’au cœur de cette dernière sinon, c’est game over.
De plus, il sera possible de construire des tourelles ainsi que des pièges à des endroits prédéfinies et stratégiques moyennant la monnaie du jeu : les éclats. Ces derniers se trouvent un peu partout sur la carte et réapparaissent au bout d’un moment. Ainsi, vous aurez largement les moyens de pouvoir construire tout ce qu’il y a à faire pour défendre au mieux votre forteresse.
Pour activer les vagues de mobs, il suffit, une fois prêt, de vous rendre au noyau de votre base et d’attendre quelques secondes et ensuite, le moment crucial de la bataille arrivera. Seul problème, il faut avouer que faire le mode histoire seul va déjà demander du challenge mais le faire à plusieurs, c’est encore pire ! En effet, les mobs seront bien plus résistants et vos tourelles et pièges seront bien moins efficaces. On ne compte plus les game over que nous avons eu en équipe de deux, trois ou quatre joueurs sur l’épisode sept le saboteur, le pire et le plus difficile de tous à notre goût !
Malgré tout, rien n’est infaisable et il faut tout simplement jouer en équipe avec des amis que vous connaissez très bien et la communication sera la clé de la victoire. Néanmoins, de notre côté, nous n’avons jamais réussi à la finir avec des joueurs en ligne lamba, nous avons ainsi été obligés de la jouer en solo et de réussir avec notre dernier noyau de la base principale qui devait encore avoir un millimètre de vie… Pour vous rassurez (ou pas !?), nous n’avons joué qu’en mode normal et il y a encore le mode avancé juste après… On ose même pas imaginer la difficulté… Amateurs de challenges, vous allez être servis.
En tout cas, même si les game over paraîtront frustrants au premier abord, vous gagnerez tout de même des crédits, des points d’expérience pour améliorer le rang du personnage ainsi que votre propre niveau mais aussi, des objets ce qui fait que vous n’avez clairement pas joué… pour rien ! Mais on reviendra sur les différents éléments cités.
Concernant l’aspect construction, vous pourrez également façonner un drone. Ce dernier viendra vous prêter main-forte en attaquant les ennemis, en les ralentissant ou en réparant vos constructions. En effet, il en existe trois types et il en va de même pour les tourelles et les pièges. Trois choix pour trois utilités donc et il faudra bien étudier l’architecture des bases pour poser ceux qui s’avéreront les plus efficaces aux meilleurs endroits.
Enfin, vous pouvez jouer la campagne en mode multijoueur avec une équipe composée, au maximum, de quatre héros mais comme on le disait, la difficulté s’intensifiera énormément et il faudra compter uniquement sur le travail d’équipe pour espérer voir l’écran vous dire : Mission accomplie. Vous voilà prévenu amis Battleborns…
Le PvP, en avant les Brutasses !
Après la campagne et ses approches façon tower defense, il est temps de découvrir le PvP. On trouvera ici trois modes de jeu proposant seulement deux cartes pour chacun d’entre eux ce qui fait assez peu. On trouve cela dommage car avec sept épisodes dans le mode campagne dotés d’environnements différents, il aurait été assez simple pour les développeurs de les ré utiliser tout en incorporant les éléments propres aux objectifs des modes en joueurs contre joueurs, dommage donc !
Néanmoins et bien que classique, le PvP se joue en cinq contre cinq et il est tout simplement addictif ! Pour ma part, je n’ai pas lâché la manette depuis la sortie du jeu. En effet, bien qu’il y est un aspect répétitif avec le peu de choix de modes et les cartes disponibles, il faut avouer que le panel de 25 héros jouables et leurs possibilités, sur lesquelles nous reviendrons plus tard, les parties sont très intenses, dynamiques et on est très vite pris au jeu et à l’envie d’évoluer.
Le premier mode multijoueur se prénomme Conquête et il s’agit tout simplement de la domination classique inspirée des plus célèbres FPS. Ici, il suffit de contrôler les points A, B et C pour remporter la partie. La recette fonctionne plutôt bien puisque comparé à un FPS classique, on ne meurt pas en une balle ou en un coup de sabre.
En effet et selon le rôle du héros choisi, on possède plus ou moins de points de vie et d’armure et il sera très important d’être coordonné avec vos team mates ! Pour exemple, entamer une game, voir vos quatre compagnons partir sur le point A et vous, choisir de vous rendre seul sur le point B, ce sera très clairement du suicide si l’équipe adverse a choisi d’aller au même endroit que vous.
Le but est donc de toujours garder un œil sur le radar et d’effectuer les bons mouvements et forcément, d’arriver à toujours être le plus opportuniste possible. Esquive, shoot et stratégie seront les mots d’ordres pour gagner vos duels et vos combats. Et bien oui, n’oublions pas que nous sommes également dans un MOBA et que votre but est de voir votre héros prendre des niveaux, obtenir de nouvelles compétences et surtout, débloquer l’ulti (attaque ultime) qui viendra faire le ménage dans les rangs adverses. A noter tout de même que certaines attaques ultimes viendront, au contraire, apporter du soutien à votre équipe.
Battleborn offre une expérience maîtrisée en matière de FPS, MOBA et même en tower defense
Enfin, on trouvera ici aussi des éclats dispersés un peu partout sur la carte, des mobs à certains endroits pour faire grimper votre niveau mais aussi, diverses constructions. Parmi ces dernières, il y en aura une des plus intéressantes puisqu’elle permet de récupérer de la vie ! Vous l’avez compris, elles vont s’avérer vitales et vous éviteront les aller-retours jusqu’à votre base lorsque vous êtes blessés.
Le deuxième mode de jeu est Incursion. Ici, il s’agit ni plus ni moins du mode classique de League Of Legends où vous devez protéger vos sbires et vaincre ceux des adversaires pour parvenir à détruire les sentinelles de vos ennemis. Pour se faire, vous devrez faire le plein d’éclats pour construire des tourelles, des zones de soin ou encore, des accélérateurs venant booster votre vitesse.
Autrement, il est aussi possible de recruter des mercenaires en les affrontant sur les bords de la carte mais pour parvenir à avoir une puissance de feu optimale, rien de mieux que de dépenser vos éclats dans un sbire ultime. Bref, ici, les combats seront encore plus intenses et l’action ne s’arrêtera à aucun instant. Une fois de plus, tomber sur des joueurs jouant en équipe et étant organisés sera un véritable fardeau et il vous faudra être d’autant plus prudent.
Le dernier mode PvP se prénomme Fusion et le but sera de sacrifier vos sbires dans un incinérateur. De leur côté, les joueurs devront éliminer les sbires de l’autre équipe avant que les petits robots n’arrivent jusqu’au lieu de leur sacrifice. La team qui parvient à sacrifier le plus de sbires l’emportera. Pareil que pour le mode Incursion, l’action se révélera intense et le travail d’équipe sera incontestablement la clé de la victoire.
Qu’on se le dise et on insiste bien là-dessus, Battleborn est un jeu fun et addictif mais qui sera assez frustrant lorsque vous tomberez sur des équipes organisées et que vous vous retrouverez, vous de votre côté, entourés de joueurs non confirmés et débutants dans l’aventure. Cela finira très clairement en boucherie. Après, c’est le matchmaking qui est comme cela même si on remarquera qu’il cherche souvent à équilibrer les équipes. Malheureusement, si c’est une équipe de cinq joueurs qui se présente à vous, il est difficile d’équilibrer quoi que ce soit.
De plus, on a trouvé que le temps d’attente pour une partie est quand même incroyablement long ce qui casse le rythme et c’est fort dommage… Et ce, que ce soit pour les modes PvE ou PvP, on ne sait pas si cela est dû au manque de joueurs car le jeu est sorti il y a peu ou bien s’il y a des lacunes sur les serveurs. Enfin, il arrive de temps en temps de voir une partie se terminer sans obtenir les points d’expérience et les récompenses ce qui se révèle être assez frustrant. Rassurez-vous, pour le dernier cas évoqué, nous n’avons eu le problème que trois fois sur un très grand nombre de parties jouées.
Des compétences variées pour des héros… variés
Battleborn se joue donc avec une vue FPS à la première personne avec un panel de héros et d’héroïnes très variés et enfin, avec un système évolutif digne d’un MOBA. En effet, vous allez pouvoir prendre jusqu’à dix niveaux dans chaque partie et déverrouiller jusqu’à dix compétences supplémentaires. Le système est assez simplifié en comparaison à certains MOBA, mais ici, on privilégie le fun et la recette est efficace. En tout cas, Battleborn vous propose au début un arbre de compétences où il vous faudra choisir entre deux capacités différentes à chaque fois.
Pour se faire, rien de plus simple, lors de la prise d’un niveau, on maintient la touche haut du pad directionnel et une pression de L2 ou R2 définira votre choix. Les compétences choisies viendront améliorer vos coups L1, R1 ou tout simplement votre attaque ultime que l’on obtient à partir du niveau cinq et que l’on déclenche avec triangle. Les capacités débloquées vont pouvoir également parfois augmenter la puissance de certains de vos coups mais aussi, modifier la visée de certaines armes, débloquer la fonction double saut, permettre à votre héros de voler plus longtemps, exemple avec le faucon Benedict et bien d’autres choses encore.
Battleborn : Du multi, de la coop, des persos à foison, du fun et du plaisir. En résumé : La recette d’un bon jeu vidéo
Et bien oui, les compétences sont très variées et vous permettent d’améliorer vos attaques préférées et définir votre style de jeu. Enfin, si vous trouvez qu’avoir le choix entre seulement deux compétences est assez faible, il faut savoir que chaque héros possède des mutations. Plus vous les utiliserez et prendrez de niveaux pour le personnage en question, au plus vous allez débloquer des mutations venant ajouter une troisième possibilité dans les choix d’améliorations.
Enfin, outre le fait de proposer des statistiques individuelles pour les héros, vous allez retrouver une dizaine de skins différents pour chacun d’entre eux et qui se débloqueront au fil des batailles. Certaines apparences seront plus inspirées que d’autres mais après, ce sont les goûts et les couleurs de chaque joueur.
Dernier point qui viendra rajouter du piment dans les batailles en PvE ou en PvP, les crédits et les objets. En effet, remporter des crédits permet de s’acheter des packs d’items aléatoires. A noter que vous pouvez en trouver pendant les parties en les lootant sur les boss ou dans les coffres. De plus, on peut aussi obtenir des objets à la fin d’une partie.
Bref, ces derniers peuvent être de différents rangs et on en trouve ainsi des légendaires, des rares et des plus basiques étant forcément, moins efficaces. Leur utilité ? Tout simplement qu’en échange de plus ou moins d’éclats pendant une partie, vous allez pouvoir bénéficier d’un pourcentage de dégâts par attaque plus élevé, d’un gain d’éclats plus important, d’une augmentation des points de vie ou encore, un effet permettant à vos sorts de soins et soutiens de devenir plus efficaces. Bref, il y en a pour tous les goûts et pour toutes les classes.
Ainsi, vous pouvez vous faire différents sets de trois équipements chacun et choisir celui de votre choix avant une partie. Pour ma part, je me suis fait un set pour les personnages orientés dégâts, un autre pour améliorer la qualité des soins pour mes soigneurs et enfin, un pour la mobilité des héros agiles. Bref, on peut tout faire et il faut avouer que le loot deviendra lui-aussi rapidement addictif et s’avérera comme étant un bonus crucial aussi bien en PvE qu’en PvP et ce, sans pour autant être quelque chose de complètement cheaté puisque vos adversaires pourront en faire de même. De plus, il faut savoir que l’on doit payer plus ou moins d’éclats pour activer un objet… et forcément, plus l’objet est rare et efficace, plus le coût d’activation sera élevé.
Un contenu léger ou pas ?
S’il faut avouer que le choix de cartes et de modes de jeu est assez limité, avec les 25 héros jouables, il y a des tonnes d’éléments, de skins, de titres, de défis et de trophées à débloquer qui risquent forts de vous occuper pendant longtemps. De plus, si vous adhérez au mode multijoueur, il est clair que toutes vos parties ne se ressembleront pas et qu’elles seront toutes aussi jouissives les unes que les autres.
Autrement, il faut compter environ une heure pour boucler un épisode et il faut donc environ huit heures pour venir à bout de la campagne façon tower defense. En sachant qu’un rang vous est attribué à la fin de chaque partie et qu’il est assez probable que vous écopiez de quelques game over pendant votre aventure. En somme, ici aussi, il y a de quoi s’occuper.
Enfin et c’est très certainement l’un des aspects les plus forts de Battleborn : Un mode coopératif ! Si si, il est possible de jouer à deux en écran scindé et ce, dans absolument tous les modes. En effet, il suffit que le deuxième joueur soit en possession d’un compte PlayStation (sans avoir besoin de payer le PS Plus bien sûr) et c’est partie !
Contrairement à Borderlands, il y a très peu de chute de framerate lorsque l’on joue à deux. Après de très nombreuses parties de notre côté que ce soit en multi ou en campagne, le plaisir est assuré et il est clair que cela vient grandement booster l’intérêt et la durée de vie du soft.
Concernant les musiques du jeu, elles sont plutôt agréables même si ce n’est pas vraiment le point sur lequel on s’attardera le plus. Par contre, du côté des bruitages, des voix des personnages et de l’ambiance générale, on se retrouve dans du Borderlands-like et on aime ou on aime pas… Bon, on vous l’avoue, de notre côté on adhère complètement et on est sous le charme…
Enfin, si la jouabilité, l’aide à la visée et le gameplay s’avèrent au premier abord simple, cela lui permet d’être abordable à tous les types de joueurs avec des personnages plus ou moins faciles à prendre en main. Par la suite, c’est avec le temps que l’on découvre que maîtriser un perso et ses techniques est extrêmement important. En effet, plus l’on joue, plus on s’améliore et Battleborn s’avère franchement skillé et on espère qu’il aura droit à un avenir fructueux en terme d’eSport. En tout cas et à notre sens, il le mérite très clairement.
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