C’est donc depuis hier qu’est sorti Battlefleet Gothic : Armada, un jeu issu du jeu de plateau Battlefleet Gothic, sorti en 1993. Le soft est de fait développé par Tindalos Interactive mais surtout édité par le créateur du jeu de plateau, Games Worshop. Le soft prendra donc place en grande partie dans l’espace où vous aurez la possibilité de contrôler plusieurs flottes de diverses races de l’univers Warhammer et concrètement, la question que nous nous posons est la suivante : le titre sera-t-il aussi fidèle que le jeu de plateau, et le gameplay tiendra-t-il aussi bien la route ?
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ToggleUn danger nommé Abaddon le Fléau…
Ce fameux mode campagne a bien évidemment un scénario qu’on se le dise, et notez que nous prendrons le contrôle obligatoirement de la flotte Impériale tout au long du soft, où nous incarnerons par ailleurs notre bon vieux capitaine Spire, qui passera Amiral peu après le prologue.
Concernant la trame scénaristique, nous incarnerons comme dit plus haut la flotte de l’Imperial Navy, qui devra faire face à la flotte du chaos sous la houlette de Abaddon le Fléau. La flotte impériale aura donc par conséquent pour mission de mettre Abaddon hors d’état de nuire dans le secteur Gothic et les autres secteurs de l’univers, mais également de l’empêcher notamment de s’approprier deux artefacts – La main des Ténèbres et l’Oeil de la Nuit -, à des fins machiavéliques.
Battlefleet Gothic : Armada est un véritable jeu de plateau vivant !
Si, très clairement, il est bien dommage que nous ne puissions pas contrôler les autres factions dans le mode campagne – excepté évidemment en multijoueur -, force est de constater que le scénario tient globalement la route, et colle parfaitement à l’univers de Warhammer.
Chose aussi intéressante dans Battlefleet Gothic : Armada, en fonction de vos défaites ou victoires lors des missions, cela aura des conséquences bonnes ou désastreuses sur le déroulement de l’histoire, à savoir soit les menaces des autres factions – Eldars ou Orks en l’occurrence – qui augmenteront considérablement sur les divers secteurs, ou bien tout simplement des pertes de ressources ou de mondes dans les secteurs.
A l’abordage !
Pour les joueurs qui débuteraient sur les STR, il va falloir vous accrocher, et en particulier sur le titre de Tindalos Interactive. En effet, Battlefleet Gothic : Armada, prenant la forme de bataille spatiale, est – il faut le dire – pas très facile en mode normal, et il se pourrait bien que d’entrée de jeu, vous essuyiez au tout début défaite sur défaite avant d’enfin remporter votre première victoire.
Mais avant d’entrer dans le vif du sujet sur le gameplay à proprement parler du soft, comment est globalement l’interface du mode campagne ? En fait, vous avez en premier lieu votre map avec les divers secteurs et les missions à effectuer quand ces dernières sont disponibles, en sachant qu’à chaque tour, vous n’aurez le droit qu’en fonction de la situation dans laquelle vous êtes, de déployer une ou deux fois vos vaisseaux, soit d’effectuer tout simplement une ou deux missions.
Bien entendu, une fois vos déploiements tombés à zéro, vous passez au tour suivant, qui vous fera passer soit sur une mission, ou chapitre suivant. A noter qu’à chaque tour – cela dépend de votre situation une fois encore – vous serez amené à faire obligatoirement une mission prioritaire. Une fois celle-ci terminée, vous pourrez si vous le désirez terminer votre tour, ou bien effectuer des missions secondaires répétitives. En effet, entre des missions où vous devrez détruire des cibles en passant par de simple cibles à éliminer ou des communications à intercepter sur les bolides des ennemis, autant dire qu’on a vite fait de toujours faire les même missions secondaires, mais qui nous rapportent néanmoins quelques points de renommées – nous y viendrons plus tard dans le test -.
Un STR à la fois pointu et exigeant !
Maintenant, en pleine partie, comment cela se déroule concrètement ? Mais c’est une très bonne question pardi ! Pour faire très simple, les parties commencent simplement par le fait de placer vos vaisseaux sur une longue ligne blanche de manière manuelle ou automatique, comme sur un jeu de plateau en soi. Et par la suite, vous pourrez commencer ladite mission, où le jeu laisse en définitive le choix aux joueurs entre la façon complètement bourrine ou au contraire, tactique.
Là où l’on pourra justement qualifier à juste titre Battlefleet Gothic : Armada de STR pointu et exigeant, c’est l’interface qui pourrait hélas perdre un peu le joueur novice aux premiers abords, même si le prologue et les premières missions nous expliquent clairement comment tout cela fonctionne via un didacticiel clair et concis. D’ailleurs, concernant l’interface en elle-même, elle reste plutôt claire et intuitive avec les compétences à utiliser et les boutons pour faire avancer vos flottes sur la droite, et les ordre d’attaquer sous une certaine distance – calculée en unités -, ou un certain angle sur la gauche.
Enfin, dernière chose pour ce qui est des combats, ces derniers semblent aux premiers abords un peu lent avec la flotte impériale mais rassurez-vous le dynamisme est présent avec les autres factions en multijoueur.
A vos ordres mon capitaine !
Après toute cette explication claire et précise sur le gameplay du titre, venons-en à la partie customisation de vos vaisseaux. Car effectivement, une fois vos missions terminées que ce soit une défaite ou victoire, vous gagnez des points de renommées, et faites montez accessoirement quand c’est le cas les niveaux de vos capitaines de navires, mais également votre rang.
A quoi vous servent ces points de renommées du coup ? Et bien, ces derniers, en plus de vous permettre directement de réparer vos vaisseaux au lieu d’attendre des tours pour que ceux-ci soient en meilleur état, vous pouvez y acheter des compétences réparties en 6 domaines – Défense, Dégâts, Contrôle, Soutien, Reconnaissance et Manœuvre -, des améliorations que ce soit de nouvelles pétoires pour vos bateaux ou des boucliers de protection, et également des emplacement supplémentaires pour agrandir votre nombre de flottes.
Autre point à signaler, sachez qu’avant de démarrer chaque mission, vous êtes au passage limité en termes de vaisseaux à amener avec vous, via un système de points de compétences, limité soit à 300, ou bien à 600 lors de missions prioritaires, ce qui est une bonne chose, et qui vous oblige du coup à choisir vos types de vaisseaux astucieusement.
On s’frite en ligne ?
Comme tout STR se respectant, il y a forcément un mode multijoueur. Celui-ci vous permet donc enfin de contrôler les autres flottes, que ce soit les Eldars, les Orks, la flotte Impériale et enfin la fameuse flotte du Chaos. A l’heure actuelle, la flotte des Space Marines et la flotte additionnelle ne sont pas de la partie, mais devraient visiblement arriver dans les semaines à venir, ce qui totalisera la nombres de factions à 6, ce qui reste un chiffre plus qu’acceptable, en sachant que chaque faction à son propre style de jeu.
Niveau mode de jeu, c’est en revanche pauvre avec seulement du 1v1 ou du 2v2 en ligne, et au passage, le principe reste le même que pour le mode campagne à savoir choisir vos vaisseaux, les améliorer, leur attribuer des compétences avec les points de renommées etc… Globalement, il y aura de quoi largement passer des heures et des heures dessus, mais des modes de jeu originaux n’auraient cependant pas été de trop.
Le sens du détail !
Nous ne doutons pas que vous y passerez bon nombre d’heures sur Battlefleet Gothic : Armada, et que vaut au fait l’aspect technique du soft développé par Tindalos Interactive ? Très franchement, avec ce bon vieux moteur graphique qu’est l’Unreal Engine 4, le soft est clairement une merveille techniquement. Tellement, qu’on a vraiment l’impression de jouer à un jeu de plateau grandeur nature, avec des vaisseaux modélisés au détail prêt et surtout un level-design bien sympa avec des maps aléatoires même si par moment au niveau des teintes, ces derniers finissent par se ressembler. On regrettera aussi la taille assez petite des maps, mais ne boudons pas notre plaisir avec un aspect graphique léché, et surtout de magnifiques cinématiques dessinées à la main, et diablement réussies.
Battlefleet Gothic : Armada, ou le STR tactique, difficile et prenant.
Dernier paragraphe assez rapide sur l’ambiance sonore avant de passer à la conclusion de ce majestueux test, Battlefleet Gothic : Armada est sans aucun doute un pur bonheur auditif. Avec des doublages V.O. toujours aussi sensationnels pour nous immerger dans cet univers spatial et fantastique et des musiques exceptionnelles pour accompagner le tout, l’équipe de Tindalos Interactive a aussi accompli un travail terriblement titanesque qu’on se le dise franchement !
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