Bioshock : The Collection a sûrement pour objectif de cibler autant les néophytes de la franchise comme les connaisseurs, et nous allons voir justement dès maintenant si cette compilation peut vraiment s’adapter à ces deux publics, notamment les connaisseurs et ou possesseurs des jeux originaux.
Trois jeux en un, ça pète la classe !
Comme vous avez pu le constater oui, Bioshock : The Collection regroupe pour le coup trois jeux que sont Bioshock, Bioshock 2 et bien évidemment Bioshock Infinite. Juste avant de passer aux véritables nouveautés de ce remaster – enfin, s’il y en a … -, effectuons un petit retour dans le passé afin de parler très rapidement de ces trois jeux, dont les DLC sont bel et bien présents sur cette compilation, et ça fait bien plaisir !
En premier lieu nous avons donc Bioshock, l’un des jeux sortis en 2007 et qui a su mettre une bonne claque autant visuelle que scénaristique, car qu’on se le dise, personne ne l’attendait vraiment à l’époque. Et avec son univers solide puis sa direction artistique de Rapture clairement savoureuse, Bioshock a joué la carte du charme. Mais pas que, car justement, ce qui le démarque des autres FPS, c’est de se doter d’un gameplay à base de pouvoirs que sont les plasmides, et des gunfights vraiment nerveux avec un système d’améliorations supra complet. Aussi, Bioshock, bluffait par son ambiance autant malsaine que dérangeante, et des personnages hauts en couleur que sont Andrew Ryan, Atlas ou encore le Docteur Tenenbaum. D’ailleurs, il faut savoir que le soft se déroule en 1960 lorsque l’avion de notre pauvre Jack s’écrase, et ce dernier trouve en pleine océan un phare l’emmenant à Rapture, et son objectif sera de sortir de cette ville devenue folle tout en aidant le mystérieux Atlas.
Bioshock : The Collection est la compilation à avoir dans sa petite bibliothèque vidéoludique, notamment pour les néophytes de la licence.
Sinon, deuxième jeu que vous aurez dans cette compilation, c’est Bioshock 2. Là encore, on se retrouve une nouvelle fois à Rapture où nous incarnons un protecteur en 1968, soit huit ans après les événements de Bioshock, et ce dernier devra sauver une petite sœur nommée Elanor, enlevée par sa mère, Sofia Lamb. En plus de retourner volontier dans la sublime ville sous-marine de Rapture, qui nous en met encore plein la vue visuellement et artistiquement parlant, le titre se dote de nouveautés avec de nouvelles plasmides, armes, et la foreuse, l’arme fétiche du protecteur qui s’en sert pour charger et forer les ennemis méchants avec lui. Le scénario n’est encore pas en reste avec de multiples rebondissements et fins – six au total contre trois dans Bioshock -, avec une ambiance qui fait toujours mouche bien qu’orientée un peu plus action.
Enfin, Bioshock Infinite entre dans la place avec une nouvelle ville dans les nuages cette fois-ci, Columbia. Dans cet opus, vous prenez le contrôle de Booker Dewitt en 1921, qui pour effacer sa dette doit retrouver une certaine Elizabeth en s’infiltrant dans la cité nuageuse sous le commandement du père Comstock. Malgré le changement de décor, le soft est toujours aussi brillant par son côté artistique rafraîchissant, avec quelques nouveaux ennemis à affronter – le Handyman remplaçant le Big Daddy -, de nouvelles armes et plasmides, ainsi que des améliorations en veux-tu en voilà. Une trame scénaristique est aussi de la partie et est aussi efficace que complexe, et arrive à créer une espèce de cohérence avec les précédents Bioshock, preuve que les développeurs ont du savoir-faire dans le fait de raconter tout simplement une histoire avec des personnages autant charismatiques que fous, et autant dire que cette trilogie Bioshock est tout simplement une perle vidéoludique.
Un changement vraiment notable ou très paresseux ?
Quand on parle de remaster sur un jeu quel qu’il soit, on est en droit de s’attendre à des graphismes retravaillés en plus d’une résolution 1080p et 60 FPS qui deviennent presque la norme sur ces types de compilation. Sur Bioshock : The Collection, il n’y a pas vraiment grand-chose à se mettre sous la dent.
S’il est toujours agréable de voir une résolution en 1080p et en 60 FPS, pour le reste et bien, c’est tout simplement du réchauffé. Pourquoi ? Parce que, que ce soit sur Bioshock, Bioshock 2 ou encore Bioshock Infinite aucun changement graphique à signaler, et nous avons plus l’impression de jouer à une version PC en ultra des trois softs. Donc en somme, tout a été conservé avec exactitude, et il est encore une fois regrettable de voir des bugs sur les trois jeux, mais également des crashs que nous avons pu noter notamment sur Bioshock 1 & 2. Espérons qu’un patch soit de la partie très bientôt pour corriger ces soucis, mais avouons que les développeurs ont clairement fait le minimum syndical, et c’est chagrinant… Une petite amélioration de gameplay aurait été appréciable, surtout sur le premier volet qui a vieilli.
Trois jeux exceptionnels, mais une remastérisation beaucoup trop paresseuse…
Par contre, en termes d’ajout sympathique, c’est sur Bioshock premier du nom que vous retrouverez un mode musée qui permet de retracer l’avancement du développement des trois jeux, mais également un mode commentaire des développeurs, et dont les épisodes ne se débloquent que si vous trouvez les bobines cachées dans le jeu.
Autre geste sympathique et qu’il faut noter, tous les DLC de Bioshock, Bioshock 2 & Infinite sont – heureusement – inclus dans Bioshock: The Collection, ce qui permettra aux joueurs de se plonger dans ces contenus téléchargeables si ces derniers ne les avaient pas fait à l’époque. Il faut quand même noter que sur les DLC Tombeau Sous-Marin épisode 1 & 2, des saccades viendront un peu ternir l’expérience de jeu, car les baisses flirtent avec les 30-40 FPS par moment…
Voilà pour toutes les nouveautés à voir dans cette collection, et autant dire que c’est ultra famélique… Ah oui, dernière chose : les possesseurs des trois jeux sur Steam recevront gratuitement les trois softs en version remastérisée, via une mise à jour.
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